Nouvelle chronique, nouveau concept, voici venue la rubrique « 2 heures sur…« , pour ce qui sera, je l’espère, une rubrique récurrente, en tout cas davantage que ne l’était feue la rubrique « Rétro Test« , véritablement chronophage dans son élaboration.
L’idée de cette rubrique est avant tout de pouvoir traiter de jeux récents ou anciens, en les testant pendant 2 heures (on retrouve bien l’association d’idée avec le titre de la rubrique, c’est beau quand même, vous en conviendrez !) et en donnant son avis sur la seule base de ces 2 heures.
2 heures, certains diront que c’est trop peu pour pouvoir juger un jeu qui mettra beaucoup plus de temps à s’implanter scénaristiquement parlant et/ou du point de vue du gameplay, comme par exemple Final Fantasy, je plussoie. Néanmoins, d’aucuns diront que 2 heures est trop peu pour juger un jeu comme Paris-Marseille Racing. Je pense pour ma part, et c’est le principe avoué de cette nouvelle chronique, que les 2 premières heures d’un jeu reflètent généralement ce qu’il sera sur toute sa longueur; du reste, de par ma relative occupation dans ma vie de tous les jours, il me sera beaucoup plus simple de tester des jeux pendant 2 heures et de dire ce que j’en pense, que de les saigner dans leur entièreté avant d’en parler, comme pourrait le faire l’ami Negikun. ;o)
Je préciserai également le prix moyen d’acquisition pour le jeu testé, pour les plus collectionneurs d’entre nous.
Pour cette première, je me suis attaqué à Road Rash 3D sorti sur Playstation en 1998.
Road Rash, c’est un jeu de course de moto dans lequel tous les coups sont permis, et je parle au sens littéral du terme car votre biker aura accès à toute sorte d’arme pour en foutre plein les dents à ses adversaires et ainsi espérer la victoire. Pour votre sécurité, il ne faut pas reproduire ça dans la vie réel 😛
Vous commencerez votre aventure avec une moto de base, comme c’est souvent l’usage, et pourrez vous payer des bécanes bien plus rutilantes à mesure que vous gagnerez de l’argent en remportant des courses. Au commencement de la course vous n’aurez comme seule arme que vos poings et vos pieds, mais au fur et à mesure de l’épreuve vous pourrez voler les armes de vos adversaires, comme des gourdins, des chaines, et autres joyeusetés contondantes, en les tapant. Au passage il est très drôle de préparer votre personnage à frapper, on se retrouve alors avec un biker qui fait tourner la chaine qu’il tient comme un lasso, et quand vous passez à côté d’un concurrent, il ne vous reste plus qu’à lâcher la purée et BIM, l’adversaire se la prend en pleine tête et s’en va assez régulièrement valser dans le décor dans un bruit grotesque, mais tellement drôle !
Le problème qui survient assez rapidement dans ce jeu, c’est que le commun des mortels, dont je fais partie, va plutôt avoir tendance à vouloir systématiquement défoncer ses adversaires plutôt qu’à se concentrer sur la course en elle-même, qui est au demeurant assez complexe car il n’y a pas que vous sur la route ! En effet, un traffic plus ou moins important selon le circuit sera présent, et selon le dénivelé de la route (et/ou la relative pauvreté des graphismes qui retranscrit mal les distances…) vous ne voyez souvent qu’au dernier moment les voitures qui arrivent en face ! Et quand vous vous en prenez une, vous êtes bon pour attendre une dizaine de seconde que votre bonhomme remonte sur sa bécane, et par la même voir plusieurs des adversaires que vous avez âprement doublé vous redépasser, limite en vous faisant un gros fuck au passage. Des piétons sont également présents parfois sur le parcours, et contre toute attente, il est possible de les écraser, votre moto fera à ce moment un bond, je n’ai pas franchement compris l’intérêt mais j’ai l’impression que cela donne un regain d’accélération; on est pas non plus au niveau GTA, il n’y pas de sang ou quoi que ce soit, tout reste très soft, je précise.
Néanmoins, le jeu n’est pas le plus moche des jeux Playstation, même si ça pique un peu les yeux parfois, on arrive quand même à l’endurer, le fun du jeu y contribuant grandement, même si l’impression de vitesse est quasi-nulle. Le gameplay en revanche est assez rigide, les bikers ayant autant de grâce qu’un certain François sur son scooter, il ne sera donc pas rare de pester contre les accidents que vous aurez, sans nul doute, à répétition ! Côté son, le soft ne vous gratifiera quasiment que de morceaux de punk-rock rappelant vaguement Offspring, on n’est pas encore au niveau de Crazy Taxi pour ça !
Prix moyen d’occasion (complet) : 10€.