Actuellement, le métier d’influenceur attire les jeunes et les moins jeunes. Seulement, si certains influenceurs ont la cote sur les réseaux sociaux, un nouveau rival de taille menace de leur faire de l’ombre, voire de les évincer : l’intelligence artificielle.
Beaucoup l’ont craint : les intelligences artificielles commencent à prendre le pas sur les humains. Et cela se ressent de plus en plus dans le secteur du travail. Dans le secteur du marketing digital, les annonceurs sont de plus en plus séduits par des influenceurs(ses) générées par l’intelligence artificielle car ils sont moins rébarbatifs que les humains.
Une influenceuse virtuelle avec des abonnés bien réels
Aitana, par exemple, fait partie de ces influenceurs générés par intelligence artificielle. Elle a été créée par The Clueless, une agence basée à Barcelone. Son profil Instagram compte presque 250.000 abonnés. D’ailleurs, plusieurs marques sponsorisent les influenceurs IA pour promouvoir leurs produits.
C’est le cas notamment d’Ayayi, une influenceuse IA, sponsorisée par Louis Vuitton, ou encore Noonoouri, une IA qui promet les produits de la marque de Kim Kardashian, KKW Beauty.
Les annonceurs tirent profit de ces influenceurs non humains
Selon Becky Owen, cheffe marketing chez Billion Dollar Boy, ces influenceurs IA « n’influencent pas l’achat comme le ferait un influenceur humain, mais cela favorise la notoriété, l’appréciation et la mémorisation de la marque ». D’autant plus que les marques apprécient le contrôle total qu’elles peuvent exercer sur ces IA et que celles-ci ne se plaignent pas et ne risquent pas de porter préjudice à leurs enseignes.
Cependant, pour les influenceurs humains, les annonceurs devraient jouer la carte de la transparence et révéler de prime abord les créations générées par intelligence artificielle. Mais, pour l’instant, les législations relatives aux IA varient encore selon les pays. L’intelligence artificielle risque donc de chambouler encore plus le secteur d’activité des influenceurs humains.