Le salaire de la peur (2024) voit quatre hommes malchanceux conduire des camions chargés de nitroglycérine à travers les montagnes dans le cadre d’une opération visant à éteindre l’incendie d’un puits de pétrole. Tout au long de l’heure et quarante-cinq minutes que dure le film, nos cœurs ne cessent de s’emballer et de nous sauter à la gorge, car nous nous attendons à ce que quelque chose tourne mal. Après avoir perdu quelques membres en cours de route, il y a des moments où l’on pense que le film va prendre une tournure sombre et avoir une fin cruelle. Mais ce n’est pas le cas et, pour être honnête, l’histoire n’en avait pas besoin.
La fin du film Le salaire de la peur (2024) expliquée
Ce que Le salaire de la peur, un remake du classique français des années 50, a à offrir en 2024 est de montrer les développements de l’industrie cinématographique en matière d’images de synthèse et de cascades. Il y a quelques séquences d’action impressionnantes, mais il manque de profondeur et d’arcs de personnages pour en faire quelque chose de plus qu’un autre film d’action sur le compte à rebours de la catastrophe. La fin est simple mais efficace et satisfaisante.
L’idée de départ est qu’un un puits de pétrole qui prend feu au milieu du désert, près d’un camp de réfugiés, ce qui constitue une menace directe pour la population. Le puits de pétrole doit être détoné avec de la nitroglycérine dans les 24 heures, sinon tout le monde mourra. parcourir 800 km en transportant 200 kg d’explosifs dans deux camions.
De la poêle à frire au feu
À peu près à la moitié du film, une énorme explosion se produit, tuant quelques hommes et faisant perdre des explosifs à l’équipe, montrant la réalité de leur situation et augmentant la tension.
Cette explosion est suivie d’une fusillade, au cours de laquelle Djibril est tué, et l’équipe pleure sa perte. Ils sont maintenant poursuivis par le gang qui a tué Djibril, dans une autre séquence de fusillade pleine de suspense, mais cette fois-ci dans des véhicules en mouvement. Ils en viennent rapidement à bout, avant d’entrer dans un champ de mines. Même si les événements se succèdent, ils ne sont pas exagérés ou ridicules.
Le salaire de la peur se termine par une mission réussie
La préparation de la fin est une course intense jusqu’à la ligne d’arrivée. L’équipe est fatiguée mais toujours aussi déterminée. Après une fusillade dramatique, l’équipe parvient à accomplir sa mission et une énorme explosion témoigne de son succès.
Les derniers plans montrent des habitants heureux qui courent au ralenti, tandis que nos héros semblent épuisés. Après avoir vu les gens heureux et libres, le générique défile.
La fin ne s’éternise pas, et nous ne voyons pas les conséquences de l’action sur l’état d’esprit de l’équipe, ni de plans ringards d’eux dans le futur (en France, en train de boire du vin, par exemple), ce que j’ai apprécié. Nous avons la satisfaction de voir qu’ils ont réussi, et c’est suffisant. La fin est simple, prévisible, mais n’en est pas moins satisfaisante. Les films d’action comme celui-ci donnent aux spectateurs un sentiment de satisfaction et d’estime de soi, car ils surmontent l’impossible. Nos personnages survivent à l’impensable et le public peut se réjouir de leur réussite.