Star Wars Outlaw : Test et avis honnête. Notre déception de l’année !

par JulSa_

8 ans ! 8 ans d’attente avant qu’EA perde son droit exclusif sur la licence Star Wars, beaucoup d’espoir et d’attente pour découvrir ce que d’autres éditeurs pouvaient proposer. Et nous y voici, 30 Août 2024, Ubisoft sort son 1er jeu sous licence Star Wars en collaboration avec Lucasfilm, situé entre l’épisode V et le VI, où l’empire contrôle toute la galaxie et où les Jedi se font rares, tellement rare qu’on n’en aperçoit aucun durant le jeu… #tristesse

L’histoire de Kay Vess et Nix

Star Wars Outlaws gameplay preview kay vess nix open world

On va commencer par les bonnes choses, car oui, il y en a 😊 !
Nous incarnons Kay Vess, une voleuse expérimentée en quête du casse de sa vie pour pouvoir quitter sa planète et vivre une vie sans contrainte ni barrière, accompagnée de son fidèle amis Nix, un petit extra-terrestre tout mignon de la race des Merquaal, il vous accompagnera tout au long de l’aventure et nous sera d’une grande aide, aussi bien dans l’exploration en se faufilant dans des conduits afin d’ouvrir des trappes, des portes ou ramener des objets, en infiltration pour faire des diversions ou encore en combats, derrière ses facettes de petit ange, il regorge de ressources. Malheureusement pour kay le casse se passe mal, elle s’enfuit avec un vaisseau très important de contrebande historique pour l’entreprise et doit se démerder au fils de son aventure pour réunir une équipe de choc, retenter le coup, le réussir et effacer ses dettes. Un scénario plutôt classique dans sa globalité, mais qui aura ses petits revirements de situations au fil de l’avancée. Vous pourrez ainsi copiner avec plusieurs syndicats, tout en en poignardant d’autres dans le dos. Et oui la vie dans la galaxie lointaine, très lointaine n’est pas toute rose… Vous y rencontrerez des antagonistes emblématiques de la saga comme Jabba, ce qui ne sera pas pour déplaire aux fans de la licence 😊.

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Durée de vie et fidélité à l’univers Star Wars

Compter une trentaine d’heures pour finir la quête principale, ainsi que quelques quêtes annexes.

 

Mes premiers pas dans le jeu ont été contemplatifs, je regardais chaque détail des cantines, des villes, et je dois avouer que les développeurs ont fait un travail remarquable pour rester le plus fidèle à la saga, malgré ses 3 petites années de développement.

Les défauts techniques du jeu

star wars outlaws a300 blaster rifle 2

Les décors sont somptueux, de vraies cartes postales et nous donneraient envie d’aller explorer le monde. Malheureusement, les points positifs s’arrêtent là, car après 5 / 10 heures de jeu on comprend vite qu’il y a anguille sous roche. Le sourire part et laisse place à un goût amer, celui de s’être fait tromper/ duper, on regarde le calendrier et on se demande si c’est une blague de sortir un jeu comme ça en 2024.

Je suis un fervent défenseur des jeux en 60 fps, (même si je ne comprends pas pourquoi aujourd’hui ce n’est pas un standard, le 30 fps ne devrait plus exister.), mais là, entre les textures floues et moche, je n’ai pas eu le choix de mettre le jeu en mode qualité. Ok le jeu n’a eu que 3 ans de développement (Ce qui est une excuse sans vraiment en être une), mais pour sortir ça ? Des expressions faciales inexistantes, des textures datées de 2015, des bugs en tout genre, une IA à la ramasse… et j’en passe.

 

Le manque de profondeur dans l’open world

star wars outlaws gameplay 3 1

Même le côté « open-world » est une blague, certaines planètes n’ont que la ville d’accessible, les autres comme Tataouine ou la planète natale de Kay, Cantonica, vous aurez très vite fait le tour, pour plusieurs raisons, la carte n’est pas si grande que ça, mais surtout très vide, vous pouvez passer plusieurs minutes sans croiser quelqu’un ( et 9 fois sur 10 c’est un speeder sans aucune interaction possible, je pleure mon Red Dead Redemption ).

Alors oui le level design est cool, les décors sont magnifiques, même s’ils ont un peu abusé avec la physique des arbres et le vent, mais on s’ennuie vite, très vite, les combats en speeder sont quasiment inexistants et quand on en a… on préfère les fuir, car le combat est chiant. Continuons sur les combats, moi j’aime Star Wars depuis tout petit pour son côté épique, ses grandes batailles spatiales, ses combats de sabres laser, ce mélange entre le futuriste et le « has been », malheureusement pour moi, je n’y retrouve que le « has been ».

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Les combats au blaster sont plats, aucune sensation de puissance dans les tirs, ni même dans les impacts des PNJ, les combats en vaisseaux sont lents et longs, le manque de puissance et de vitesse traînent les combats dans la longueur inutilement. Donc, on préfère très vite les esquiver le plus possible.

 

Problèmes de gameplay et d’infiltration

star wars outlaws gameplay

Kay vess est une voleuse, mais incapable de garder une arme sur elle en montant une échelle ou son speeder ! Vous n’aurez que votre petit blaster tout au long du jeu que vous pourrez améliorer, mais pas possible de garder une arme ennemie plus de 1 minute… Alors oui, vous pourrez trouver ou acheter des skins pour la rendre plus jolie… mais un blaster à une main sur un TPS, vous ne verrez pas la différence à l’écran, c’est juste pour votre égo.

Je ne mettais pas forcément renseigné sur le jeu, car quand je sais que je vais forcément l’acheter, je me préserve de tout spoils et d’influences et j’ai donc été très agréablement d’y trouver des phases d’infiltrations, enfin au début. Je pensais retrouver des sensations comme j’ai pu avoir avec Splinter Cell et c’était pourtant bien partie, le scénario nous plonge dans l’intrigue, tout est parfaitement bien opéré, on peut prendre différents chemins, parler à des PNJ pour récupérer des informations, trouver des notes avec des indices, déduire les rondes des gardes afin de mener à bien sa mission, le comble était total. Mais la routine arrive, même procédé, même conduit, même baril explosif, même type d’ennemies, on sent vraiment le peu de temps que les équipes ont eu pour faire le jeu et le copier-coller y est allé de bon ton, ils n’ont pas réussi à faire aussi bien qu’un jeu sorti 11 ans plus tôt et développé par le même éditeur… et tout ça pour le vendre prix de base 80€.

Conclusion amère

J’écris ses lignes le cœur lourd, car j’avais beaucoup d’attente et beaucoup d’espoir de voir une entreprise française travailler sur une licence aussi grande… Mais Ubisoft ne change pas, autrement dit des jeux moyens. Où est passée la puissance de notre cher éditeur ? Il n’en reste plus grand-chose malheureusement et cela se fait sentir, l’action Ubisoft n’a jamais été aussi basse. Je garde mes espoirs pour le prochain Assassin’s Creed qui arrive juste derrière cette mascarade et qui a déjà de grands noms comme Ghost of Tsushima dans son sciage.

 

Merci à Zalmoxis pour son test honnête.

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