Silo démarre la saison 2 avec un épisode audacieux qui se contente de laisser l’action et la tension parler plus fort que les mots.
Silo ce ne sont que des vibrations, tout le temps, et aucune d’entre elles n’est bonne. C’était vrai pour la première saison et cela reste vrai pour la saison 2, dont l’épisode 1, « L’Ingénieur », a un sentiment d’effroi rampant tout au long de la saison. 18 mois après l’ Finale de la première saison, on pourrait penser qu’il faudrait un certain effort pour se réinstaller dans la dystopie d’Apple TV+. Mais non. La première reprend quelques minutes après la dernière fois que nous avons vu le spectacle, et on a l’impression qu’aucun temps ne s’est écoulé dans le monde réel entre les deux.
Juste au cas où vous auriez besoin de vous le rappeler – cela fait un moment, après tout – la première saison s’est terminée avec Juliette sortant du Silo titulaire et faisant quelques découvertes importantes. Premièrement : le monde est en effet détruit, comme on le prétend. Mais deux : il y a beaucoup plus de silos, et tous contiennent – vraisemblablement – plus de survivants. C’est un vaste monde là-bas, ravagé par une calamité non spécifiée, et le suspense de son exploration est en partie ce qui alimente « L’Ingénieur ».
Révolution!.. Ou pas
Il y a un joli parallèle avec l’idée de se débarrasser des chaînes du Silo dans l’ouverture de la première de la saison 2, qui dépeint un effort de révolution malheureux à travers les yeux de Tim, un jeune qui se précipite pour délivrer un message vital de l’ingénierie avertissant que dans 15 minutes, le générateur du Silo sera inondé.
C’est dans les détails, comme la propagande des Fondateurs tagués sur les murs. Ce qui était accepté est vrai et devient mensonge. Ce qui était sûreté et sécurité devient oppression. Ces gens sont prêts à se jeter sur des gardes armés, se sacrifiant pour que leurs pairs puissent grimper sur leurs cadavres pour submerger les oppresseurs armés. Leur évasion ressemble à une victoire, et les survivants se libèrent des limites du Silo en agitant un drapeau vert.
Mais ce n’est pas une victoire : Juliette trouve le drapeau à l’extérieur, entourée de squelettes. Tim et son peuple ont réussi à sortir dans le désert et tous étouffés par l’air nocif. Parfois, la liberté n’est pas exactement ce qu’elle est censée être.
Spéléologie
Beaucoup de Silo L’épisode 1 de la saison 2 suit Juliette alors qu’elle navigue dans ce nouveau Silo, totalement dépourvu de pouvoir. Sombre, silencieux et inquiétant, il ressemble à ce qu’il est, c’est-à-dire essentiellement une tombe. Mais c’est un endroit intéressant à explorer, et Juliette le fait en grande partie en silence, sans personne à qui parler sauf, parfois, elle-même.
C’est un témoignage de la qualité de la fabrication Silo c’est que ces séquences sont si fascinantes. Juliette est mise en danger à maintes reprises – elle manque d’étouffer et doit briser la vitre du casque de sa combinaison environnementale, elle doit utiliser une corde pour traverser une passerelle cassée, puis tombe dans un plan d’eau et manque de se noyer. Au moment où elle hurlait de frustration, j’étais là avec elle.
C’est un début audacieux, ça. Le fait qu’une série évite presque entièrement le dialogue, consacre de longues périodes au silence et à la narration environnementale, et joue sur les compréhensions et les attentes déjà ancrées de ses spectateurs – la familiarité de la conception du Silo juxtaposée à l’étrangeté de son immobilité et de ses dangers – est une narration d’un millésime extrêmement distingué.
Storytelling
Les aventures de Juliette déclenchent périodiquement – tous ensemble maintenant – des flashbacks. Mais ceux-ci sont aussi éclairants, car ils sont un moyen de mettre en parallèle l’instinct de survie et l’attitude bien nantie de Juliette d’aujourd’hui avec les leçons qu’elle a apprises dans son enfance sous la direction de Martha et Shirley.
Ces deux femmes ont des histoires, évidemment, et dans ces histoires se trouvent de sages paroles de sagesse, d’expérience et de vérité. La tendance de la jeune Juliette à contourner le suicide de sa mère est remise en question, car dans le Silo, être franc et franc permet aux choses de fonctionner. Les thèmes clés sont abordés : la solitude, l’isolement, la détermination, mais aussi la communauté, les valeurs et la demande d’aide lorsque c’est nécessaire.
Le lien avec Juliette adulte qui explore le Silo n’est pas exactement un mystère, mais cela fonctionne. L’enracinement dans la perspective de Juliette ne nous donne rien d’autre sur quoi nous concentrer ou réfléchir, si ce n’est les dangers auxquels Juliette est confrontée et les compétences et l’attitude – toutes éclairées par le passé – qu’elle utilise pour les surmonter.
Vous ne pouvez pas entrer
Silo L’épisode 1 de la saison 2 ne fait que décevoir Juliette. Après avoir risqué sa vie à nouveau et littéraliziSuivant un vieux conseil de prendre les choses très lentement, elle trouve la source du cliquetis inquiétant qu’elle a suivi et découvre qu’il était totalement inoffensif, juste une carte d’identité accrochée à un ventilateur de bureau.
Mais la musique est un bruit moins accessoire, et c’est ce que Juliette entend ensuite – « Moon River » d’Audrey Hepburn. Elle commence à suivre cela à la place, et cela la conduit à une porte de coffre-fort géante et verrouillée. Une autre déception.
À tout le moins, il y a une certaine assurance à trouver dans le fait que le silo n’est pas vide. Il y a un survivant derrière la porte de l’abri, que nous connaissons depuis qu’il ouvre la trappe du trou pour l’œil pour émettre un avertissement. Si Juliette tente d’ouvrir la porte et d’entrer, elle sera tuée. Ce n’est pas exactement une rencontre, mais c’est à peu près ce qu’il faut pour cette série.