DRIVECLUB, vous vous rappelez c’est le jeu qui devait sortir en même temps que la PS4 il y a quasiment… un an donc. Alors, est-ce que cette année supplémentaire de développement aura été bénéfique au jeu ? Réponse dans ce test.
DRIVECLUB n’est ni un jeu de simulation automobile, ni un jeu d’arcade. Il se situe entre les deux afin d’apporter un style hybride pour permettre de faciliter l’accès au jeu, mais aussi d’apporter un peu de technique pour les puristes. En ça c’est sur le papier. Car j’ai trouvé que DRIVECLUB est beaucoup plus arcade. Quelque soit le modèle choisit je trouve que l’on ne ressent pas du tout le poids de celle-ci. La gestion des suspensions sont à revoir, les voitures glissent beaucoup à tel point que j’ai l’impression de conduire des savonnettes.
Du coup, on passe de la terre à l’herbe ou encore à l’asphalte sans sentir la différence au niveau du comportement de la voiture et sans perdre de temps. Mais attention, il ne faut toutefois pas tenter de couper la route. Sinon vous risquez de taper un mur… invisible ! Oui en 2014 il y a encore des murs invisibles. Et si cela ne vous décourage pas, sachez que vous pouvez également vous taper des pénalités et serez ralenti. Ces pénalités arrivent également quand vous vous plantez et que vous passez par l’herbe pour récupérer la route… c’est assez rageant. Soyez rassuré, cela arrive quand même que très rarement, notamment grâce aux barrières et murs très proches de la piste. Si vous frottez ou touchez les limites de la route, vous ne perdrez généralement quasiment pas de temps. Il m’arrive même d’aller me claquer contre un mur pour ne pas freiner dans un gros virage, et cela me fait gagner du temps !!
L’IA quant à elle n’est pas non plus sans reproche. Elle aime bien rouler en file indienne à intervalle régulier. J’ai trouvé quelle n’essayait pas de s’attaquer entre elle. Par contre, quand il s’agit de vous attaquer, vous foncer dedans ou vous faire des crasses, ne vous inquiétez pas elle sera présente au rendez-vous. Par contre j’ai eu l’impression que les moteurs de l’IA sont boosté. Après avoir pris un meilleur virage, l’IA me rattrape en ligne droite alors que l’on a la même voiture et fini par limite me déposer… je n’ai pas compris. Heureusement qu’ils sont mauvais dans les courbes.
Au niveau du contenu, DRIVECLUB compte 50 véhicules, essentiellement des voitures européennes. Je pense que l’on aura droit à des DLC pour augmenter le nombre. Pour les circuits, cela ce déroule dans 5 pays : l’Ecosse, la Norvège, l’Inde, le Chili et le Canada. Dans chaque pays il y a tout de même 11 circuits distinct.
Le mode carrière est assez court, il vous faudra terminer dans le top 3 et réaliser des objectifs pour récupérer les 3 étoiles. Ces étoiles vous permettent de débloquer les nouvelles épreuves.
Le mode multijoueur est le coeur de DRIVECLUB. Malheureusement je n’ai pas eu l’occasion de le tester longtemps vu qu’en ce moment il y a des problèmes pour se connecter. DRIVECLUB vous permet de rejoindre des clubs privés ou publics dont le niveau augmente au fur et à mesure que les membres gagnent de l’expérience. Pour gagner de l’expérience, il y a plein de possibilité. Faites de beaux dépassements, de beaux dérapages, gagner des courses ou effectuer les objectifs au début de chaque courses. Vous pouvez également envoyer des défis à vos amis pour battre votre temps. Vous pouvez également défier des clubs. Vous pourrez également défier des amis ou des inconnus dans des courses.
Enfin abordons l’aspect graphique du jeu. Etant une exclusivité PS4 on peut s’attendre à en prendre une claque. Et bien perso je ne l’ai pas senti la claque. Je suis même assez dessus. Déjà la gestion des dégâts est très limité et n’affecte d’ailleurs pas la conduite. Les décors sont assez inégaux. Parfois, cela sera artistiquement réussit, parfois très fade. Les développeurs nous ont souvent ventée la pluie, malheureusement elle n’est pas encore dans le jeu (DLC?). Les voitures quant à elle sont bien modélisée, et notamment la vue intérieure.
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