Test : The Evil Within

par TheGouvan

Commençons par le commencement, ou par la fin, ou en fait par le milieu, et puis après on ira quelque part par là et puis un peu ici, pour finir dans un endroit comme celui là…
Ca vous va ?
Pas très concret, et peu compréhensible cette introduction hein ? Disons que je me mets au diapason de The Evil Within, qui nous bringuebale de droite à gauche, d’une pièce à l’autre, sans trop savoir pourquoi, si ce n’est pour mieux nous perdre dans l’ambiance malsaine et nous faire croire (à juste titre?) qu’on est en train de péter un câble… Alors, réussite ou à trop vouloir nous amener n’importe ou, ils ont fait n’importe quoi ?

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Et puisque c’est le chaos complet commençons par le milieu.
Par moment vous entendrez émaner d’une pièce le «Clair de Lune» de Debussy, entrez sans craintes dans cette pièce qui vous amènera, via des miroirs, dans un asile ou vous pourrez sauvegarder.
Une superbe ambiance pour le coup, l’asile est gardé par une infirmière (celle là même qui tiens le livre de sauvegarde), si vous avancez un peu plus loin vous pourrez utiliser votre liquide vert afin de faire évoluer votre personnage sur une sorte de chaise électrique «lobotomisante» (dommage d’ailleurs qu’il n’y ai pas de malus à l’utiliser au vue de la tronche de l’engin peu rassurant), cette chaise vous conférera quatre propositions entre aptitudes, armes etc, chacun d’eux ouvrant sur un sous menu.

 

En parlant de musique les sons qui teinterons votre avancé dans les lieux quelques peu sordides de votre épopées ressemblent à du Silent Hill, enfin au Leader Price de Silent Hill… Un peu comme les GunFight font sous The Last Of Us, et le gameplay général un sous Résident Evil 4…

Ah oui, en effet je ne vous ai pas présenté le début du jeu… Je vous l’ai dit tout est décousu là dedans, on ne sait pas de l’endroit, de l’envers, du début de la fin, d’une pièce à l’autre alors avant de vous parler de l’introduction du jeu, je vais vous faire lire la conclusion.

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The Evil Within est un jeu «dommage», il est plein de bonnes idées, entouré de gens talentueux (dont Shinji Mikami), mais est en dessous de tout les bons survival du genre, le jeu est mi figue mi raisin, il laisse ce sentiment qu’un assoiffé pourrait avoir, en deux temps, face à un verre d’eau… Brûlante… Je suis personnellement passé par pas mal de stade en faisant ce jeu, constamment à me demander combien je voudrais le noter, perdu entre les quelques chapitres extrêmement intéressant (notamment le manoir, ou l’ambiance et l’arrivée aléatoire de Ruvik est à glacer le sang), mais les moments de dépits face à des morts trop incessantes et absolument pas punitives mais juste gratuites, le gameplay raide, le framerate un peu en carton et le côté «on te donne autant de munitions que pour un survival mais si tu veux que la porte s’ouvre faut que tu bute tout les Mobs» m’ont clairement énervé et m’ont fait passer, à termes, à côté du côté horrifique…

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Mais nous ne pouvons pas, pour le moment comprendre ce qui me pousse à être aussi incisif sur la conclusion, d’autant plus que l’ambiance de départ nous fait espérer du bon, je m’explique.

Il Pleut il mouille, c’est la fête à la Gre… Hum, hum.
Les effets de pluie au début du jeu sont assez bluffant, le manteau de l’inspecteur Castellanos (notre Protagoniste) pourrait facilement nous chanter, graphiquement j’entends, un «singing in the rain», le reste des effets de lumières et autre petits détails tout aussi intéressant pour nos mirettes sont vraiment réussit et aide à nous immerger dans ce qui, au début, a l’air d’être un vrai bon jeu, avec une ambiance soignée, tant sonore que visuelle, et ça c’est bon.
Mais contrairement au cochon, qui d’après l’adage dit que tout est bon, nous verrons un peu plus loin dans ce test que bien des choses viendront gâcher, et c’est dommage, ce qui avait au départ l’air de s’apparenter à un très bon jeu.

 

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Un des défauts du jeu, mais les autres étant précédemment expliqué ou plus après je ne sais plus, bref tout cela me poussent donc à parler de la «cacaméra».
Oui un jeu de mot bien pourris pour souligner la caméra qui l’est tout autant, il arrive nombre de fois de se retrouver face à un monstre en le fuyant, tout simplement parce que la caméra n’a pas bien suivit la rotation que nous avons tenté de lui faire faire, il arrive souvent de se prendre un piège parce que la caméra n’a pas suivi le mouvement et s’est «écrasée» entre un mur et notre tête, il arrive souvent que… Saloperie de caméra.
Le tout est amplifié par un choix artistique, que je ne déplore personnellement pas mais que les possesseurs d’écran de TV moins conséquent pourront bouder, ces deux bandes noires style 16/9 impossible à virer et réduisant le chant de vision.

En réalité c’est assez souvent qu’il nous arrive bien des tracas même sans l’aide de la caméra, le jeu est truffé de Retry and Die extrêmement gratuit et puisqu’un malheur n’arrive jamais seul ajoutons à ça des cinématiques que l’on ne peut pas toujours sauter (et qu’on se retape à foison après un respawn), des checkpoint disséminés de façon assez étrange et des temps de chargement trop long.
Il va de soi que l’on s’énerve souvent lorsque l’on sait qu’à chaque mort gratuite nous aurons notre lot d’attente avant de reprendre en main Sebastian Castellanos et lui permettre d »éviter ce p… de piège qui nous a fait crever maintes et maintes… «Tchak»… Putain, faut que je recommence.
C’est dommage parce que je l’aimais bien cette nouvelle manette de PS4 avant qu’elle ne se fracasse contre un mur…

 

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Mais vous ai je parler de l’introduction ?

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Mais il existe des points positifs.

 

T’as pas du feu s’teu plait ?

L’arsenal est de son côté assez fournit, une arbalète sur laquelle on pourra armer différents carreaux (explosif, électrique, aveuglant, Harponneurs etc), un revolver, un Magnum, un fusil à pompe, un sniper ainsi que des grenades.

De plus pour passer d’une arme à l’autre (hormis les raccourcis) vous devez passer par un menu radial qui ne fige pas mais ralentit seulement le temps, ce qui nous oblige à être efficace lors de nos choix et nous rajoute un stress et une angoisse supplémentaire à l’action du moment.
Les fameuses allumettes sont une arme redoutable elles aussi, une très bonne idée, elles donnent la possibilité de brûler les «cadavres» les empêchant de ressusciter, ou encore de pouvoir brûler ledit cadavre au moment opportun afin de propager la flamme sur d’autres «Infectés».
Le soucis premier malgré toutes ces choses plutôt alléchantes, réside dans le fait que l’on nous mette à disposition peu de munitions (ce qui est super pour un survival) tout en nous assénant de Gunfight obligatoire (ce qui pue un peu du c… pour un survival).

 

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Ah oui l’introduction !

À toutes les unités, je répète à toutes les unités y a un Mec chelou qui a défoncé un hôpital !
Flic dans voiture, coéquipiers, appel radio, on fonce, on roule sous la flotte jusqu’à notre destination, ambiance polar, les premières portes que nous ouvrons nous offre un joli carnage, des Mecs (et des Femmes ne soyons pas sexiste) sont… Je cherche mes mots, mais les plus représentatifs de la scène sont «Archi défoncés qu’ils en peuvent plus de pisser le sang et de repeindre les murs», on avance, on enquête et par réflexes on se dirige vers les caméras de surveillances, à tout du moins les vidéos enregistrés quelques heures auparavant.
Sur le combi, des flics apeurés tirent dans tout les sens, un personnage ressemblant à une fusion entre Jin Kazama (Tekken) et Pile Ou Face (Batman hein, pas le jeu… Oui Harvey Dent c’est bien), fait son apparition à l’écran et dézingue tout le monde, puis comme un acteur non professionnel il nous fait un joli regard caméra, «Pouf» Ruvik (c’est son nom) apparaît derrière vous, de là, les emmerdes commencent, la ville s’effondre, vous vous réveillez dans un endroit super chelou et l’on passe d’une pièce à une autre sans grande transition (mais c’est le scénar’ qui veut ça… Ou le fait de ne pas savoir faire de transition allez savoir).

 

Voilà le décor planté, attaquons nous au reste, enfin le reste est déjà au dessus.

The Evil Within est disponible à partir de 33,34€

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