Si vous ne comprenez pas cette formule (dans le titre) ne vous inquiétez pas, ce n’est pas parce que vous avez séché tous vos cours de physique ou loupé la monstrueuse série Breaking Bad… C’est juste la formule théorique pour faire un bon jeu vidéo sur les zombies.
Prenez le jeu Dead Island, ajoutez une surcouche de Mirror’s Edge et couplez cela avec le scénario de Banlieue 13 et vous obtiendrez le jeu Dying Light, un jeu de survival horreur en monde ouvert vu à la première personne et développé par Techland à qui nous devons des jeux comme Call Of Juarez ou Dead Island (NON ! sérieux ? Je n’y aurais pas cru :o).
Dans Dying Light, vous incarnez un personnage du nom de Kyle Crane (A qui on a donné la voie de GLENN dans Walking Dead VFR) un agent de la GRE, une agence humanitaire créée pour venir en aide à la population mise en quarantaine, vous êtes envoyé sur le terrain afin de mettre la main sur un document sensible perdu dans la ville d’Harran.
Après avoir compris que son employeur était prêt à sacrifier des vies pour obtenir ce document; Kyle décide de faire cavalier seul afin d’aider la population comme il le sent, devenir un runner afin de récupérer les fioles d’Antizine (Un médicament capable de ralentir/ stopper le virus une fois mordu) et d’évacuer les survivants.
Vous serez baladé sur deux cartes (A bah comme Dead Island) assez grande plongée dans un KO sans nom avec vos petites armes fraichement craftées sur le même principe que Dead Island… un bâton + un disque = tronçonneuse ( non là je troll ^^) à la différence que sur Dead Island vous pouviez garder une arme à vie à condition de revenir à l’atelier pour la faire réparer, ici votre arme peut subir 2 ou 3 réparations, après libre à vous de la jeter.
Le programme est assez chargé dans la petite ville d’Harran; entre quêtes principales, quêtes secondaire plus ou moins intéressantes (Pour ne pas déroger à la règle du genre, on est encore le larbin de service…), zone de neutre à nettoyer afin de vous en faire des planques pour la nuit.
Pourquoi ce planquer la nuit? o.O
Alors mettons les choses aux claires toute suite… autant la journée on peut s’amuser avec les zombies, genre leurs couper une jambe, leurs sauter dessus, les violer dans un coin ou jouer à saut-mouton grâce au principe sur FreeRun inven… heuu joliment copié de Mirror’s Edge qui vous permettra de vous déplacer avec « style » de long en large et en hauteur sur les cartes, mais la nuit…c’est World War Z! tu cours ! Les zombies sont violents et rapides, les écorcheurs sont aussi habiles que toi en FreeRun et sont extrêmement durs à semer ou à tuer.
Tes meilleurs amis ne seront pas tes armes… mais les fusées éclairantes, les pétards et tes jambes, d’ailleurs pour inciter les joueurs à jouer la nuit, sachez que l’xp y est doublé.
Le sadisme des développeurs étant sans limites, certaines quêtes ne sont faisables que la nuit ;D
Graphiquement le jeu souffre de pas mal de petites choses qui une fois regroupés commencent à faire beaucoup… Un Aliasing qui pique, des textures très limites sur les décors urbains, des zombies qui traversent les éléments, marches dans le vide et pour finir des chutes de FPS assez vertigineuses lors des cinématiques ou lors d’agressions de zombies… Malgré cela les zombies sont vraiment « beaux » et vraiment bien détaillés, pas de clipping détecté et le jeu dispose de jeux de lumière assez efficace en pleine nuit.
Parlons un peu du contenue Multijoueur coop/Versus. Même si dans Dead Island le simple fait d’appuyer sur la touche H du clavier permettait de rejoindre la partie d’un autre joueur, sur Dying Light il faut aller dans un menu de matchmeking… (Pour ma part je trouve que ça perd en charme et en intérêt mais bon^^) Vous pourrez donc poutrer du zombie entre copain et vous rassurer les uns les autres afin de faire quelques sortie nocturnes hihihi.
(Petit bémol sur le coop, si vous rejoignez la partie d’un ami qui est déjà bien avancé dans l’histoire vous débloquerez tous les succès de la campagne en 1 seconde et le jeu ne s’adapte pas à votre niveau comme Dead Island, du coup ça devient chaud chaud chaud pour vous !).
Je ne m’avancerais pas trop à parler du mode « Jouer le Zombie » très fortement inspiré de L4D…Vous incarnez une espèce de Hunt d’apparence très puissant mais une fois lancé dans les parties d’autres joueurs vous vous rendrez compte que finalement vous êtes presque inutile…Si le joueur garde sa lumière allumée il peut vous garder à une bonne distance de lui…S’il sort une arme comme un pistolet s’en est fini pour vous :/
J’ai aimé :
- La ville et sa « population » très dense
- Le FreeRun
- L’homme plus dangereux que le zombie
- l’histoire dans les grandes lignes
- Le mode jour/Nuit complètement diffèrent et efficace
Je n’ai pas aimé:
- Trop de Plagia pour avoir sa propre identité
- Optimisé avec les pieds
- Une histoire qui aurais pu/du être à choix multiples
- Un mode Zombie inutile
Dying Light est disposnible à partir de 38,19€ sur PC
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