Oyez, Oyez Braves Demoiselles et gentils Damoiseaux. Venez vous faire conter l’Histoire d’un Homme, qui dans la gloire montante du jeu vidéo dématérialisé, votre humble Serviteur découvrit… Kingdom ! Une surprenante coïncidence, alors que je ne cherchais qu’un malheureux petit jeu indé pour m’aider dans ma quête du loisir vidéo-ludique et de l’amusement.
Laissez moi vous la conter : Il y a très très longtemps, dans un royaume lointain…
Petite Présentation Indé :
Alors, Kingdom est un jeu de gestion/stratégie, édité par Raw Fury et développé par les Studios Noio et Licorice. Nous suivons les péripéties d’un Roi/Reine dans un monde minimaliste généré de façon aléatoire, et notre but à dos de cheval est de construire (reconstruire ?) notre Royaume = Kingdom.
Pour cela, nous devons nous attacher les faveurs de quelques paysans, qui deviennent nos fidèles sujets par l’intermédiaire de quelques pièces d’or. On peut ensuite les assigner à différentes tâches pour construire et étendre son royaume.
Mais ne penser pas que cela soit si simple. La nuit… Tous les chats ne sont pas gris !
L’armée des 12 singes et autres Joyeusetés !
En effet, il ne faut pas seulement construire, mais il faut aussi défendre à tout prix son empire face aux différents monstres (singes ?) qui rodent la nuit et qui voudront détruire vos bâtiments, voler l’équipement de vos ouailles, voler votre or, mais surtout le symbole de votre puissance : votre Couronne.
C’est là que les fortifications et les soldats vont jouer un rôle important, car le but final de ce jeu est de tenir le plus longtemps possible ; ce temps étant symbolisé par des cycles jour-nuit et l’affichage en caractère romain du n° du jour en question.
Bien entendu, vous pourrez aussi explorer les forêts attenantes, et y découvrir de curieuses reliques/artefacts pour aider votre royaume à tenir le coup.
T’as quelque chose à dire, une réaction ?
Il est vrai qu’une fois la partie perdue, vous devez à chaque fois recommencer. Et le jeu ne change pas vraiment ses mécaniques d’une partie à l’autre, mis à part la génération procédurale des emplacements de tour/mur/champ. C’est également un jeu qui demande un réel effort tactique, car croyez moi, il n’est pas facile.
L’absence d’explications ou de tutoriel complet est aussi un frein non négligeable, mais qui se comble au fur et à mesure des parties enchaînées.
Mais j’attire votre attention sur le choix graphique toujours très redondant dans l’univers Indé, mais cher à mon cœur, le pixel-art, qui se marie très bien à mon sens, à ce jeu.
Sachez aussi que TOUT le jeu ne se joue qu’avec les flèches directionnelles de votre clavier ; minimaliste on te dit ! Les bâtiments sont bien pensés, l’aspect gestion est bien présente et n’englobe pas toute l’expérience.
Points +
- 2D pixel somptueux
- Belle musique
- Concept unique…
- Gameplay élémentaire
- Styles de jeu bien mixé
Points –
- Peut être redondant
- Pas/peu d’explications ou tutoriel
- …pas forcément facile