Remedy fait partie des studios qui, quand il annonce une nouvelle licence fait monter direct la hype chez les joueurs. Après nous avoir donné beaucoup de plaisir sur Max Payne ou encore Alan Wake, Remedy revient avec Quantum Break.
Ici, nous allons incarner Jack Joyce qui revient à Riverport (ville américaine imaginaire inspirée par Boston) pour voir l’expérience temporelle de son ami de longue date, Paul Serene. Mais quand William, le frère de Jack, pointe le bout de son nez, tout part en sucette. Non seulement le ratage détraque le temps, mais elle le condamne également. Le temps va s’arrêter, Jack et Paul sont les seuls à pouvoir le maîtriser, l’un pour sauver le continuum spatio-temporel, l’autre pour précipiter l’échéance.
L’introduction est vraiment très bien réalisée et annonce que du bon. Vous vous retrouvez rapidement opposé à l’organisation Monarch et son charismatisme dirigeant. Tandis que vous cherchez à rétablir la situation d’origine pour laisser le temps reprendre son court, la puissante organisation (Monarch) se prépare à la fin du temps.
Comme vous pouvez le voir, l’histoire n’est pas particulièrement originale, mais vous verrez rapidement qu’un très gros soin a été apporté à la narration. Et c’est réussit. Si vous aimez des séries tel que Fringe et Lost vous ont plu, je pense que l’histoire de Quantum Break vous fera plaisir ! De plus, vous y retrouverez quelques visages familier comme Dominic Monaghan.
D’ailleurs, l’aventure propose un découpage évoquant le modèle des séries TV. Le jeu est divisé en 5 actes, tous ponctués d’un point de jonction et d’un un épisode de 20 minutes (4 en tout). Dans chaque junction point vous devrez faire un choix crucial qui impactera le déroulement de l’histoire mais aussi de la mini-série. Je vous recommande de bien regarder les épisodes et de ne pas les passer. Auquel cas, vous louperez un des points fort du jeu : sa narration. La mini-série complète efficacement le background du jeu et le niveau des acteurs est plutôt bon.
Revenons au jeu et plus particulièrement à sa maniabilité. Quantum Break se présente sous forme de TPS alternant entre gunfight, exploration et séquence faisant progresser l’histoire.
Le gameplay passe du très bon au moins bon…
Pour commencer, les pouvoirs liés à la manipulation sont vraiment très réussis et visuellement très jolis. On peut accélérer le temps, utiliser un bouclier temporel à l’épreuve des balles, envoyer une impulsion afin de projeter vos adversaires… et j’en passe. Je regrette que l’on obtienne peut-être un peu trop vite tous nos pouvoirs. Du coup, j’ai eu l’impression d’utiliser toujours les mêmes et de ne pas assez alterner. C’est dommage car je pense qu’il est possible de faire de joli combos pendant les combats une fois les pouvoirs bien maîtrisés. Quantum Break est finalement un TPS très classique avec un très gros défaut : son système de couverture… Il est automatique et vraiment très mal fichu. Parfois, on sort de la couverture en touchant à peine le joystick et le perso galère à se remettre en couverture. Rageant. Les phases de shoot sont très sommaire et auraient pu largement être amélioré. Le système de visé n’est pas exempt de défaut non plus. Alors je ne sais pas si c’est moi, ou le jeu, mais parfois la visé automatique fonctionnait très bien et parfois c’était une calamité…
Graphiquement, Quantum Break est vraiment un très très très beau jeu ! Certains passages sont quasiment photo-réaliste notamment au niveau des personnages qui sont très convaincants. Les effets de lumière sont également très réussis et réaliste. Je me suis arrêté plusieurs fois pour apprécier les décors et autres passages où le temps est arrêté. Du très bon !
Il y a cependant quelques bugs comme du clipping mais aussi des textures qui sont parfois flou. Malheureusement, vous vous en rendrez compte si vous mourrez (comme moi) les très beaux graphismes impactent les chargements du jeu.
Quantum Break est disponible en exclusivité sur Xbox One et PC à partir de 49,90€ !