Intelligent System et Nintendo avaient clairement réussi à rallier sous leur bannière de nouveaux fans, lors de la sortie de Fire Emblem Awakening en 2013, pour cause la licence avait été remodeler et dépoussiérée, amenant d’ailleurs avvec elle la possibilité de se mettre en couple, d’avoir des enfants et de partager par la chose les skills et le skin des parents.
Fire emblem Fates se découpe en trois jeux, Héritage, Conquête et révélation, façon intéressante de suivre des possibilités diverses pour notre protagoniste, Héritage nous proposant de suivre les Hoshido, Conquête quant à lui nous fait passer du côté obscur de la force avec Nohr, l’histoire exposant deux royaumes se tirant la bourre, Nohr étant l’envahisseur et Hoshido l’envahit. Révélation lui vous fera voir les choses sous un autre angle, puisque vous prendrez le choix de ne pas faire de choix, ou celui en tout cas de choisir de ne rejoindre aucune des deux factions.En clair si vous voulez comprendre les enjeux de Fire Emblem Fates et tout ce qui s’y trame vous devrez jouer aux trois jeux.
Concernant ledit scénario, rien de très profond concernant la base de l’histoire, les choses étant plutôt manichéennes, d’un côté les gentils d’Hoshido, dans un monde verdoyant, ou les gens ils sont trop gentils, tellement qu’il sourit tout le temps, et de l’autre le royaume de Nohr, les vilains pas beaux qui font la gueule et veulent tuer, tuer, tuer, mais pourquoi sont-ils si méchants ? Parce que !
En vrai, les choses sont un peu plus complexes, mais la base reste celle-là. Ce que vous apprendrez très rapidement, c’est que vous êtes à la base d’Hoshido, mais que vous vous êtes fait enlever par le royaume de Nohr alors que vous n’étiez qu’un enfant, lors d’une escapade en dehors du royaume de Nohr (duquel vous ne pouviez pas vraiment sortir depuis des années), vous vous rendrez en Hoshido et rencontrerez votre famille de sang, le choix devra donc se faire, soit avancer avec votre famille de sang, soit avec la famille qui vous a adopté.
En soi, vos « frères et sœurs » sont tous sympas, le seul vrai méchant du jeu reste le méchant qui a une tête de méchant, une voix de méchant et un poste de méchant, de plus si vous choisissez le camp des «Méchants, votre but sera de régler le conflit de l’intérieur, parce que vous, vous êtes quand même gentil comme mec.
Bref, bien que l’histoire ne soit pas d’une subtilité exemplaire, il n’en reste pas moins que les personnages soient attachants, et que les dialogues soient tout de même mieux écrits que dans Fire Emblem Awakening.
Comme dans Awakening, la possibilité de récupérer des unités alliées se fera à travers le scénario ou via des missions annexes (ou il faudra généralement finir la mission avant que l’unité ne se fasse tuer). De fait au fur et à mesure de la progression votre armée, quel que soit votre camp, évoluera et de nouvelles interactions entre vos personnages se créeront.
Car au-delà des dialogues, il y aura cette possibilité de se marier, de faire des enfants qui combattront à vos côtés, et ça c’est bien cool.
Car chaque personnage pourra se lier d’amitié ou se marier avec le reste des personnages, évidemment comme dans fire emblem awakening le fait que des enfants fraîchement nés puissent se battre à vos côtés vous sera expliqué. À l’époque il était expliqué que vos enfants venaient tout droit du futur (un peu comme Trunks ouais), sur fates c’est un peu comme la salle du temps, mais à l’envers, des zones ou le temps s’écoulent beaucoup plus vite, et du coup font passer vos mioches de l’état de « je ne sais pas marcher » à « j’ai passé ma crise d’ado » en peu de temps. Vous pourrez donc avoir pas moins de 66 Personnages jouables, ce qui est tout de même assez conséquent.
Fire emblem fates est massif dans son contenu clairement, mais il possède aussi un système de jeu riche, l’aspect tactical au tour par tour est très proche de fire emblem awakening, qui déjà était superbe, mais avec quelques petites améliorations, on reste sur le même aspect papier, pierre, ciseaux, (hache efficace contre les lances, lances efficaces contre épées, épées contre hache etc), et les armes ont toujours une portée différente, ce qui est intéressant dans Fire Emblem Fates c’est la diversité des armes de chaque camp, Hoshido étant très inspiré Japon, samouraï etc, là ou Conquête a un aspect plus occidental, chevaliers etc.
Différence concernant les armes elles ne s’usent plus, ce qui permet de fait de se pencher sur l’amélioration via la forge, de ces dernières sans risquer de les perdre.
Plus de cartes du monde sur lesquelles on se déplace, l’hub central est un château, votre fief , que vous ferez grandir au fur et à mesure, vous pourrez, via l’option street pass, visiter le fief d’autres joueurs, et eux venir voir le vôtre, le noter et avoir quelques interactions avec.
Le système de duo a également été clarifié.Il existe maintenant deux manières de constituer un duo sur le champ de bataille. La première est de place deux unités côte à côte. Si l’une attaque, ou se fait attaquer, la seconde effectuera une seconde offensive qui peut faire la différence. Par contre, impossibilité de se protéger l’une l’autre si vous faites ce choix.
Vous pourrez aussi, comme dans Awakening faire un duo, en laissant une unité inactive (quasiment) mais qui boostera les stats de son comparse.D’autres mécaniques venues solidifier le jeu vous seront possible d’ailleurs, rendant le jeu bien plus profond en terme de gameplay et plus clair, qu’il n’avait pu l’être à l’époque.
Petite nouveauté permettant, si bien utilisé, de faire basculer le combat, les veines dragunaires, elles permettent de modifier le terrain entre autres, si vous les utilisez via votre pouvoir. Vous aurez la possibilité de choisir entre trois niveaux de difficulté, ainsi que le fait de voir ses unités définitivement perdues si elle périssent au combat, ou de les voir revenir au prochain chapitre.
Fire Emblem conquête reste d’ailleurs plus difficile que Fire Emblem Héritage. Et Révélation plus difficile que les deux versions précédentes. Il est donc conseillé de ne faire révélation qu’à la fin, tant en termes d’histoires que de courbe d’évolution.