Comme chaque année, Konami prend de l’avance en sortant sur toutes les plateformes leur jeu de football PES par rapport à Electronic Arts avec Fifa. Mais EA garde quand même une longueur d’avance depuis environ 10 ans malgré un Fifa 18 douteux et en déclin. En attendant une comparaison avec Fifa 19, je vous livre mes impressions sur ce PES 2019, va t-il dépasser Fifa ?
Un réalisme aux petits oignons :
On va pas se le cacher, Konami nous offre là le plus beau jeu de football en terme de graphisme. La modélisation des joueurs, l’herbe de la pelouse et une diversité de supporters montrent que rien n’est laissé au hasard. Konami a réussi à travailler les conditions d’endurance des personnages. En effet, une petite nouveauté par rapport au PES 2018, on peut voir visuellement l’effort de fin de match des joueurs, des grimaces quand ils sont fatigués et des mécontentements quand ils y des cartons pour leurs équipes. Ajoutez à ça une ambiance dans les stades, avec le célèbre « Never Walk Alone » à Anfield qui nous plonge dedans comme dans un vrai match de football ! Seul petit défaut, les commentateurs : Grégoire Margotton que nous pouvons retrouver sur TF1 et Darren Tulett, animateur sur la chaîne Bein Sport. On coupera très vite les commentateurs pour laisser place à l’ambiance des supporters et le bruit du ballon. Car oui, ça se répète énormément de fois, le rôle du second commentateur est très important dans le foot, c’est lui qui analyse le jeu en direct et qui argumentes les phases de jeu. Ici, on n’a le droit à des mots en anglais « In deed Grégoire, en effet ! » et des « Les buts, c’est comme le ketchup, au début c’est coincé et à la fin on en met partout »… On aimerai plus de réalisme en terme de commentaire qui est encore loin d’être parfait depuis quelques années maintenant, on espère que ça va arriver !
Pour la modélisation des joueurs, c’est du quitte ou double. Neymar, Mbappe, Messi, Ronaldo, Coutinho mais aussi Amavi, Lopes sont très très bien foutu. En revanche, comme tout les ans, certains joueurs ne sont pas modélisés, quasiment 50% des autres joueurs. Ayant fait une saison avec Nice par exemple, on peut passer d’un Jallet ou Balotelli correct à Saint-Maximin avec des dreadlocks blond et une tête de Mii aléatoire. Le rêve de chaque fans de football serait d’avoir tout les joueurs correctement modélisés pour plus d’immersion. Mais hélas, ça ne se fait pas en un claquement de doigts.
Un jeu tactiques et techniques.
PES 2019 se montre plus tactique que sont ennemi Fifa. Vous pourrez dès le début faire le marquage de chacun de vos joueurs sur les joueurs adverses etétablir des tactiques prédéfini qui vous permettra avec les flèches de votre manette d’effectuer ces tactiques rapidement. Vous pourrez aussi jouer, comme à son habitudes, avec les formes du moment ou alors avec les notes de base. Avec Mbappe à 86 par exemple, Messi à 94 ou encore Salah à 90 par exemple !
Lançons le match, disons un Barcelone contre un Real de Madrid, un clasico ! Messi contre Ronaldo ! Marcelo contre Alba ! Et… Cilessen contre Ter Stegen. Voilà le gros gros point noir de ce jeu, ce que je redoutais le plus. Les gardiens sont des benjamins -13 ans qui joue dans ton petit village du coin. Si tu ne sais pas défendre, ne compte pas sur ton gardien, même en superstar (difficultés la plus haute), ton gardien perdra 2 face à face sur 3, ce qui fera une moyenne de 5 buts par match, ce qui s’éloigne d’une simulation de football et gâchera parfois votre plaisir de jouer. Car oui, même si vous voulez créer des belles phases de jeu, avec des changements d’ailes ou des une-deux, cela n’aura pas plus d’importance que si vous prenez Messi et vous courrez tout droits pour ensuite maintenir le bouton carré pour marquer. Imaginez en mode myclub (l’équivalent de Fifa Ultimate Team), vous avez un adversaire qui a Messi, alors il n’a besoin que de lui pour marquer et ainsi mettre 5 buts dans un match, frustrant. On peut même dire que c’est plus frustrant qu’une frappe de Roberto Carlos sur un coup franc de 45 mètres sur PES 5, c’est pour dire ! Hormis les gardiens, la physique des joueurs est très bien représentés et on pourra passer des heures entre amis à se faire des matchs amicaux avec différents clubs et pays.
Nouvelles licences et moins de contenu.
L’arrivée des nouvelles licences compense la perte de la Champions League qui a basculé chez EA Sports. Au programmes, neuf nouvelles licences inédites : : la Superliga Danoise, la Liga NOS Portugaise, la Pro League Belge, la Super League Suisse, la Ladbrokes Premiership Écossaise, la Superliga Argentine, et en exclusivité, la Première Ligue Russe. S’ajoute à ça les clubs majeurs : Ligue 1 et Ligue 2, les championnats espagnols, anglais et italiens. A noter l’absence de la Bundesliga une nouvelle fois avec des noms de faux joueurs pour le Bayern par exemple, mais aussi les écussons, les maillots et les noms des clubs anglais et italiens qui sont non officiels… Évidemment, grâce à CYPES, vous pourrez en quelques minutes télécharger les véritables écussons, maillots et noms d’équipes.
En terme de contenu, nous avons un mode saison tout à fait basique, comme chaque année, un mode vers une légende qui vous permettra de créer votre joueurs pour le faire évoluer dans les plus grandes équipes du monde. A savoir qui quand vous choisissez votre premier championnat, le club sera aléatoire, il se peut que vous tombiez sur Dijon ou sur Nice par exemple. Le mode est très addictif, vous devez faire vos preuves pour mériter votre place en tant que titulaire, qui se fera très rapidement dans la saison. Vous gagnerez une confiance de votre entraîneur pour mener votre équipe au sommet des compétitions. Votre progression se fera assez rapidement. Par exemple, j’ai été au tout début à Nice et en une saison, je suis passé de 69 à 76, votre moyenne monte très rapidement ! A ça s’ajoute le mode Ligue qui vous permettra de jouer dans un seul et unique championnat et le mode coupe. Ces deux modes sont jouable en coopération.
Côté multijoueurs, le mode myclub fait le job. Vous pourrez construire à partir des joueurs obtenu dans des « agents » (pack de joueurs) l’équipe de vos rêves. Concernant le taux de drop de joueurs rares, il est assez élevé. Personnellement, j’ai mis seulement 3 euros dans ce mode pour avoir Jordi Alba, Messi en forme du moment (à 97) et trois autres joueurs en forme du moment. Par rapport à Fifa, vous pourrez avoir des joueurs à haut niveau plus facilement, mais pour les contrats et les remises en formes, cela vous coûtera très cher, 3 000 Gp en moyenne, ça fait mal…. Mais pour des gros joueurs, il vous faudra pour cela un entraîneur qui vous fera montrer votre niveau maximum d’équipe, qui lui sera payant en pièce myclub (que vous pourrez obtenir grâce aux défis ou à l’argent réel). Chaque semaine, Konami met en place des pack spéciaux en fonction des performances des joueurs à travers le monde entier. Rien à dire, le mode est simple, efficace avec une marge de progression importante, plus vous jouerez, plus vous allez évoluer dans le PES League.
[one_half]Les Points Positifs :
- Les nouvelles licences, peu commun mais intéressant
- Ambiance quasi parfaite, manque plus que les musiques d’entrée des joueurs
- Modes en ligne suffisant….
[/one_half][one_half_last]Les Points Négatifs :
- … Mais modes hors ligne insuffisant
- Les gardiens qui laisse passer toutes les frappes
- Les commentateurs pas au niveau
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