Rétro Test : Killer Instinct sur Super Nintendo

par Bastien

killerinstinct snes

 

Voici le nouveau Rétro Test de Bastien ! Cette fois-ci c’est au tour de Killer Instinct sur Super Nintendo de passer sur le banc d’essai.

 

Lorsque l’on évoque Rareware, on pense immédiatement à des pans complets de jeux tous plus cultes les uns que les autres, de Donkey Kong Country à Banjo & Kazooie, en passant par GoldenEye, Perfect Dark et autre Conker. Mais il en est un de leur besace pour lequel on ne fait pas forcément le rapprochement avec ce développeur de génie : Killer Instinct.

Nous sommes en 1994, je vais bientôt avoir 9 ans et je tanne mes parents de tout mon être (et surtout de toutes mes cordes vocales) pour avoir une Super Nintendo. Cette console, qui me faisait tant rêver – et que je n’aurai finalement qu’à compter de mes 24 ans, c’est vous dire si j’ai été convaincant avec mes parents… -, était au centre de mes convoitises pour seulement 3 jeux, dont Killer Instinct faisait partie.

 

Ce jeu, que j’ai arpenté longuement chez des amis et dans les magasins Carrefour (hé oui à l’époque il y avait d’énormes rayonnages de jeux-vidéo avec moult bornes de test, c’était le rêve de tout enfant !), je vous le re-teste aujourd’hui, tranquillement assis dans mon canapé.

 

 

killerinstinct

Dans la catégorie des jeux de combats de l’époque, nous trouvions Street Fighter II sur le podium, Mortal Kombat en challenger et Killer Instinct l’outsider. Ce dernier s’imposera rapidement comme une des références majeures de la console de Nintendo, en s’inspirant d’ailleurs de SF et MK.

 

Car oui, Killer Instinct prend le meilleur de ce qui se trouve à la concurrence. On y retrouve donc les manipulations en quart de cercle à la SF, ainsi que le système de combos pied/poing de MK, mais les similitudes ne s’arrêtent pas là. En effet, même visuellement on retrouve un peu des jeux de Capcom et de Midway, de la tour des adversaires de MK, aux protagonistes clairement pompés sur SF ou MK (Combo est le clone de Balrog dans SF, Orchid est le clone de Jade dans MK….), en passant par les simili fatalités de MK. Killer Instinct, plagiat ? Non, pas de plagiat ici, juste une recette qui a déjà fait ses preuves et que l’on a sublimé.

A lire aussi :   Rétro-Test : Donkey Kong sur ColecoVision

 

Côté casting, on reste dans du classique, c’est-à-dire kitsch. Du simple robot au squelette, en passant par l’alien de glace, l’homme de feu, le boxeur, le loup garou, le ninja, le chef indien, Killer Instinct semble contenir le cirque Pinder !!

 

 

On notera également la présence d’un unique boss dans le jeu, Eyedol. Outre le fait que le camarade n’ait aucun lien de parenté avec Billy (joke), le kitsch l’a emporté également sur celui-ci, on retrouve donc une sorte d’hybride de troll et de minotaure à deux têtes qui se ballade avec un gourdin…. Et qui reste au demeurant super chaud à vaincre !!

 

 

killerinstinct personnages

 

La difficulté est un axe majeur du jeu, la seule manière de gagner consiste à enchaîner les combos, et ces derniers sont assez difficiles à sortir (les plus gros combos font une vingtaine de coups), ce qui fait que si vous vous contentez de sortir des coups basiques type boule de feu ou autre et que vous jouez contre un pro de Killer Instinct, vous êtes sûr de ne pas voir le jour. Attendez vous, donc, à vous tirer les cheveux en perdant fréquemment avant de finir le jeu (votre serviteur a utilisé 22 crédits pour terminer le jeu en mode normal avant de rédiger ce test…. Oui je sais, c’est nul.) A noter aussi que pour une des premières fois dans un jeu de combat, nous avons la possibilité d’effectuer des « contres », ce qui permet de renverser la vapeur au cour des joutes…. encore faut-il pouvoir sortir le contre en question, car à chaque personnage correspond une maniabilité bien spécifique pour ce mouvement !

 

 

A lire aussi :   La PS3 passe la barre des 3 millions d’unités vendues

Niveau gameplay, on retrouve comme je le disais plus haut la maniabilité d’un Street Fighter et le système de combos de Mortal Kombat, maniabilité épurée selon certains, rigide selon d’autres, il est clair que personnellement ce type de technique me rebute un petit peu (cela explique les 22 crédits utilisés xD), mes pouces ont tendances à saigner trop vite lol

 

 

killerinstinct2

 

Graphiquement parlant, nous sommes en face d’un jeu estampillé Rare, et donc très bien réalisé, mélangeant 2D et le fameux Mode 7 de la SNES qui donne un rendu en simili 3D des décors, du tout bon !

 

Enfin la bande son est, elle aussi, de très bonne facture, avec des thèmes musicaux qui ravissent les oreilles à chaque écoute, le thème d’ouverture du jeu est d’ailleurs pour moi un classique des OST de jeux vidéo !

Conclusion : Un jeu vidéo très technique, idéal pour les amateurs de baston et les hardcore gamers, bien réalisé, et qui demeure à mon sens un classique de la SNES. On aime ou pas, néanmoins force est de constater qu’il présente des qualités indéniables et qu’il mérite sa place sur l’étagère de tous les collectionneurs.

 

 

 Non,non… ce n’est pas moi qui joue 😛

Ma note : 17/20

 

Vous pourriez également aimer

À PROPOS...

Julsa.fr est une fenêtre sur l’univers du jeu vidéo et de la high-tech. Notre mission ? Découvrir et partager avec vous les pépites du web, les jeux incontournables et les innovations technologiques qui façonnent notre quotidien. Plongez dans une exploration enrichissante et demeurez à la pointe des tendances digitales. En savoir plus…

Julsa.fr – © 2010-2024 -Tous droits réservés