[Test] Hong Kong Massacre (PS4) : L’univers de John Woo en un jeu vidéo

par Maxi

Le Wu Xia Pian, aussi communément appelé les « films de sabres » est un genre de film chinois très célèbre dans la culture asiatique mais aussi partout ailleurs. John Woo et Tsui Hark, deux grands réalisateur Hong-Kongais, réinvente le genre du film de sabre mais avec des armes à feu, plus sanglant, plus dynamique et relatant des problèmes sociaux et mentaux des héros, notamment appelé Heroic bloodshed. Pourquoi je vous parle de ça ? Parce que le petit studio suédois VRESKI ont réussir à adapter ce genre de cinéma en un jeu vidéo. Hong Kong Massacre, sorti sur PS4 et PC, reflète bien la pensé de Woo dans ses films comme The Killers par exemple : un héros, cherchant la vengeance par la violence. Mélangeant donc The Killers à Hotline Miami, ce shooter vu de haut nous réserve bien des surprises…

 

Une narration effacé par l’action.

On ne perd pas de temps dans Hong-Kong Massacre, la narration se défini avec seulement quelques lignes de textes (pas de texte français, que de l’anglais, mais ce n’est pas non plus hyper compliqué à traduire) et deux ou trois cinématique de vingts secondes accompagnés d’un flou graphique (volontaire pour la mise en scène ? ). En effet, on ne peut pas situer le temps et l’action du jeu, je peux pas vous en dire plus sur la narration comme ce n’est pas le but premier du jeu, ce qui est dommage. Pour rendre hommage aux films Hong-Kongais, on aurait aimé une mise en scène, une descriptions et un suivi du personnage principale. Ici, l’histoire est au second plan…

 

Parlons du gameplay, un shooter hardcore, dont le système est du « die and retry », ça ne court pas toutes les rues. On pense directement à Hotline Miami en ce qui concerne le shooter. Ici, le personnage est un peu plus lent, plus réalistes, les séquences de tirs restent tout de même bien dynamique. Et LA on retrouve comme une fidèle adaptation des films de John Woo, les phases de combats se passe dans des hôtels, sur les toits de buildings, dans des cuisines, restaurants (référence à la célèbre séquence dans The Killer ?. Tout ces décors sont destructibles : portes, vases, fenêtre, table permettent de créer un véritable carnage sanglant aux différents ennemis qui sont plus ou moins tenaces (mention spécial à l’IA qui a le fusil à pompe qui m’a fait rager plus d’une fois) Malheureusement, à partir d’une dizaine de niveaux, les décors se ressemblent presque, une disposition mis différemment, mais dans l’ensemble, on a l’impression de voir et revoir le même décor…

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Un shooter peut être parfois (trop) sévère ?

La règle numéro un de The Hong Kong Massacre est de ne pas se faire toucher une seule fois, sinon, vous recommencez. Au début, vous allez être agacé, puis au fur et à mesure, vous allez trouver des techniques, des déplacements, pour venir à bout du niveau. En ce qui concerne le gameplay, c’est simple, un bouton tir, une direction et des sauts plongeant digne des cascadeurs de cinéma ou de Lara Croft. Le petit plus de ce jeu est le bullet time à la Matrix, c’est une jauge de ralenti qui vous permettra d’anticiper les tirs d’ennemis pour parvenir à les éliminer. Vous l’aurez compris, c’est une mécanique qui facilite le gameplay au cas où vous ne terminerez pas le niveau sans.

 

Mais pourquoi ne pas l’utiliser tout le temps ? Les joueurs les plus hardcore voudront terminer les trois défis par niveau qui vous ferons gagner un point par défis, pour ensuite améliorer les capacités de vos armes (Chargeur plus grand, déplacements avec l’arme plus rapide, etc…). Il faudra alors terminer à un temps imparti, sans bullet time et avec une seule balle par ennemi. De quoi en frustrer plus d’un… Les ennemis sont les mêmes comme je l’ai dis précédemment, mais les séquences de boss sont toutefois intéressante. Ce sont des phases en scrolling horizontale ou vertical vue de haut, où il va falloir être réactif pour ne pas se prendre les tirs de l’IA.

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On peut noter tout de même le manque d’indulgence de l’IA. Le joueur devra faire sans niveau de difficulté, mais en plus avec une IA plus que réactif en ce qui concerne les tirs, on se retrouvera à ouvrir une porte et ne pas avoir le temps de tirer qu’on se retrouve déjà à terre. Pour les nouveaux joueurs de ce genre, il va falloir un peu de patience pour arriver à bout du jeu. On compte 35 niveaux, donc un peu moins de six heures pour les plus assidus, une petite dizaine d’heure pour ceux qui n’ont pas l’habitude

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