Aujourd’hui je m’attaque à un classique de la Dreamcast, Power Stone. Sorti en fin d’année 1999, il fait partie des jeux qui ont marqué la console de Sega, mais qui a aussi amené avec lui un genre tout à fait inédit pour l’époque : le gros bordel organisé.
Le scénario du jeu est simple, l’action se passe au beau milieu du XIXème siècle et vous contrôlez un combattant (à choisir parmi huit disponible), qui part à la recherche des légendaires gemmes de puissance, lesquelles sont censées exaucer tout les vœux.
Le fond du jeu, concrètement, se résume à se battre dans des arènes où chacun combat pour sa peau, et vous aurez, pour vous aider dans cette tâche, moult armes disséminées çà et là pour vous foutre joyeusement sur la tronche. Du simple marteau, au lance flamme, en passant par la mitraillette et le skate board pour se déplacer plus vite (les anachronismes sont légion dans ce jeu, et c’est-ce qui le rend fun d’ailleurs !), vous pourrez également piloter des mini-tank ou vous mettre à bord de tourelles, histoire de parachever le gros n’importe quoi. Les éléments du décor sont eux aussi utilisables, vous pouvez ramasser des caisses et les envoyer dans la tronche de l’adversaire, vous pouvez aussi monter sur les pylônes et retomber en piqué sur votre adversaire, tout est possible !
Au cours des combats, vous aurez également la possibilité de ramasser des gemmes de puissances. Une fois que vous en attrapez 4, votre personnage se métamorphose un court instant en créature surpuissante, capable de lancer les attaques les plus dévastatrices possibles. Lorsque vous vous faites toucher, vous perdez l’ensemble des gemmes déjà collectées, l’occasion pour tous les combattants présents dans la joute de s’empêcher mutuellement de récupérer les gemmes qui se sont échappés, en se foutant un peu plus sur la tronche au passage, ça ne coute rien. Comme vous pouvez le constater, Power Stone posera donc les bases d’un genre qui sera par la suite repris dans de nombreux jeux comme Super Smash Bros, Def Jam Fight For NY ou encore Battle Stadium D.O.N.
Graphiquement le jeu se tient bien, ça pète de partout et le rythme du jeu est très nerveux, à tel point que parfois on ne sait plus vraiment où l’on est ni même ce qu’on fout, car à trop vouloir être exubérant en matière d’effets spéciaux, la caméra a du mal à suivre l’action.
La partie sonore est, elle aussi, dans la surenchère constante. Tout ce que vous faites à un bruit qui lui est propre, si bien que l’on assiste souvent à de véritables cacophonies !
Le gameplay est quant à lui on ne peut plus simple, vous ne trouverez ici aucune technicité, juste une maniabilité immédiate pour du fun qui n’en est pas moins, et ça c’est plutôt pas mal dans un jeu de ce genre.
Les modes de jeux ne sont pas légion, entre le mode aventure complètement anecdotique du fait d’un synopsis assez quelconque, et le mode aventure coop qui lui a le mérite de vous faire jouer des missions avec un pote, c’est bel et bien dans le mode multijoueur que Power Stone prendra toute sa saveur, réunissez 3 de vos potes chez vous et c’est parti pour de longues batailles teintées de coalition douteuse et de mauvaise foi sans borne, d’autant qu’en plus, bien que jouant chacun pour sa peau, chaque joueur à la possibilité de réanimer ceux déjà tombé au combat, de quoi pester davantage contre ses potes s’il ne vous réanime pas, génial donc. ^^
Conclusion : Power Stone est de ces jeux dont on sait pertinemment que l’on ne sera pas en recherche permanente de nouvelles techniques, même le parfait novice peut vous mettre une pige relativement facilement. J’ai personnellement aimé ce jeu pour l’aspect bordélique et sans fioriture qu’il dégage, et je vous conseille vivement, si ce n’est déjà fait, de vous essayer à ce jeu via la réédition « Power Stone Collection » sorti sur PSP, si vous n’avez pas de Dreamcast bien sûr ! 😉
Ma note : 16/20
Merci Bastien pour ce Rétro-Test !