Rétro Test : Conker’s Bad Fur Day sur Nintendo 64

par Bastien

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« Conker », la première fois que j’ai entendu ce nom, j’avoue ne pas avoir été plus interpellé que ça. Et pour cause, Conker est un véritable ovni vidéo-ludique !

 

 

Sorti sur Nintendo 64 en 2001, Conker est un des rejetons de l’éditeur Rare (Banjo & Kazooie, GoldenEye, Donkey Kong 64), autant dire un gros gage de qualité. Oui mais voilà, à l’époque où Nintendo restait frileux à l’idée de proposer des jeux inadaptés au jeune public (c’est la raison pour laquelle peu de jeux « violents » sont sortis sur N64), on peut dire que le cahier des charges n’est absolument pas respecté avec Conker’s Bad Fur Day.

 

 

En effet, adressé à un public averti de + de 18 ans (avec pour la première fois, sauf erreur de ma part, un joli « Parental Advisory » sur la boîte), Conker n’a pas son pareil en terme de vulgarité et chante véritablement une belle ode au mauvais goût. Il est un peu ce que Francky Vincent est à la musique, ou Chuck Norris aux arts martiaux, la qualité en +.

 

 

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Vous dirigez donc Conker, un écureuil qui n’aura de cesse d’essayer d’échapper à des fouines qui le traque, ces dernières ayant besoin de lui pour remplacer un pied de table cassé… (vous avez bien lu), Conker quant à lui, cherchera uniquement à rejoindre sa petite amie Berri, mais sera amené entre temps à remplir des missions annexes pour gagner de la thune (il adore ça !), lesquelles sont toutes plus débiles les unes que les autres, mais très drôle pour qui adhère à l’humour du second degré !

 

 

L’histoire commence dans un pub où Conker sort d’une beuverie d’avec ses amis, complètement rond comme une queue de pelle, et sa première tâche sera de trouver un petit remontant pour désaouler rapidement. Et c’est là que nous allons rencontrer le premier PNJ du jeu, Birdy, l’épouvantail, qui lui est juste à deux doigts du coma éthylique ! mdr

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Ce personnage nous expliquera par ailleurs au terme d’un dialogue savoureux (avec la voix d’un mec bourré, normal) « qu’il s’appelle Birdy parce que son job c’est d’effrayer les oiseaux, et que par conséquent il était normal qu’il se nomme Birdy, puisque Bird veut dire « oiseau » ! » LOL

 

J’ai trouvé relativement marrant qu’un bonhomme complètement ivre nous aide à décuver ; le plus drôle c’est que ce n’est qu’une connerie parmi tant d’autres que Conker devra exécuter tout au long du jeu !

 

 

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Au début de l’aventure, on récupèrera la première arme de Conker, la…. Poêle à frire ! C’est incroyable comme cet objet peut-être contondant, on débloquera même un passage bloqué par une énorme gargouille rien qu’en lui claquant un coup de poêle sur la tronche, fun !

 

Par la suite, on sera amené à solutionner des problèmes conjugaux entre la reine des abeilles et son mari (ce dernier n’arrête d’ailleurs pas de taxer sa femme de « bitch »…), on devra se battre contre une botte de foin bionique, ou encore, contre un tas de…. caca.

 

 

On sent véritablement la patte de Rare dans ce jeu, lequel multiplie constamment les références cinématographiques, Matrix, Terminator, Orange Mécanique, Il Faut Sauver Le Soldat Ryan, tout y passe !

 

 

Véritable blockbuster de la 64, Conker peut se targuer d’en être le plus beau jeu, car tout ici est magnifié, la bande son est géniale, la jouabilité est au poil, le soft n’est ni trop simple ni trop dur, et en + il bénéficie d’un mode multijoueur ! Que demander d’autre ?

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Ah si, finalement il y a bien un point noir du jeu : la localisation. Le jeu est entièrement en anglais et si vous ne maîtrisez pas un tant soit peu la langue de Shakespeare, vous ne comprendrez malheureusement rien aux dialogues d’un humour parfaitement décalé et jouissif, car le ton employé est très souvent argotique, et donc assez compliqué à comprendre !

 

 

Néanmoins, après y avoir joué toute une après-midi, je ne peux que vous conseiller l’investissement sur ce jeu, malheureusement très cher en occasion, mais qui peut se trouver + facilement dans sa réédition Xbox, avec des graphismes remaniés !

 

 

 

Conclusion : Conker est LE jeu de la N64, chacun devrait s’essayer à ce jeu mythique pour se rendre compte à quel point un jeu qui, même s’il est loufoque, gore, vulgaire ou violent, n’en reste pas moins une perle du genre, voire même une référence ! Dire que ce jeu aurait pu ne jamais voir le jour si une pétition de joueurs n’avait pas été lancée sur Internet (rappelons que le jeu n’est pas édité par Nintendo mais par THQ), on peut légitimement être heureux que pour une fois les joueurs aient pu avoir voix au chapitre ! En clair, si vous êtes un public mature, fan de l’humour cru pipi / caca et que vous avez aimé Mario 64 et Banjo & Kazooie, ruez-vous sur Conker, vous ne pourrez qu’adhérer au concept vulgaire du jeu et à sa débilité ambiante ! ^^

 

 

Ma note : 19/20

 

 

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