Le monde a pris une nouvelle tournure depuis qu’il y a 20 ans, un puits unique en son genre a été retrouvé dans le sol Parisien. En effet, celui-ci réalise n’importe quel vœu, une fois dans sa vie. Afin de maintenir un minimum de contrôle, la société Dreamos a été chargée d’imposer des règles à ceux qui voulaient changer de vie : ne pas faire de vœu qui iraient à l’encontre de la vie, ne pas aller à l’encontre du libre arbitre et ne pas formuler de vœu interdit par décret, sauf en cas de dérogation. Une fois le vœu sélectionné, on peut le garder en nous, ou bien l’enfermer dans un objet : l’artéfact.
La Boutique d’Artefacts : Chroniques Parisienne
Léo est “spécialiste” en artéfact. Héritier de la boutique d’artefact de son oncle disparu, il lui arrive d’aider la police sur des affaires d’un genre “particulier”. Toutefois, malgré ses connaissances et ses artéfacts, il reste incapable d’ouvrir la partie boutique d’artéfacts de la péniche, bloquée par Dreamos. Faute de pouvoir se permettre de la conserver, il pense à se séparer de cette péniche qui ne représente plus que des souvenirs. Mais ses plans vont changer la nuit où le destin va le mettre sur la route d’une fille chat, qui lui dévoile que son oncle a été tué. Parviendra-t-il à tirer cette histoire au clair ? Finira-t-il par vendre la péniche ou reprendra-t-il la boutique d’artéfacts ?
Une excellente réinterprétation des shonens d’aventures d’il y a un vingtaine d’années, type Black Cat ou GetBackers. Le choix de Paris comme lieu d’action est excellent et apporte une véritable plus value, en plus d’une certaine proximité avec le lecteur. L’introduction joue sur l’aspect comique pour nous faire entrer dans l’univers en douceur, avant de nous présenter des éléments scénaristiques bien plus sérieux. Les personnages sont intrigants et promettent une aventure haute en couleur. La tension du titre s’en va crescendo, progressant petit à petit vers le danger et de potentielles réponses. Le titre se termine sur un terrible cliffhanger qui n’appelle qu’une chose : lire la suite !
La Boutique d’Artefacts est un manga écrit par PACHA. Le premier tome est sorti le 14 Juin 2024 chez Kana et le second est prévu pour le 27 Septembre 2024. Il s’agit de son premier manfra.
Magic Steam
Pour ce qui est du dessin, nous sommes sur un style résolument shonen, qui met en avant ses personnages et son action avant tout. Le charadesign est efficace, parfois légèrement fantasque et s’attarde particulièrement sur la gente féminine. Les traits sont parfois un peu bruts, mais s’adaptent très bien aux scènes d’action. La gestion des trames est plutôt classique, mais bonne. Les trames de fonds sont plutôt évasives et parfois un peu brutes, mais suffisent très largement à situer l’action correctement. La réalisation est bonne, quoi qu’au final assez classique dans ses découpages, mais se révèle dans les scènes d’action.
L’édition de Kana est de bonne facture. Elle possède une couverture assez classique, mais une couverture cartonnée très steampunk. Les 3 premières pages sont entièrement colorées et il faut bien dire que c’est du plus bel effet !
Conclusion
La Boutique d’Artéfacts est-il un manga pour vous ? Si vous aimez les enquêtes, un léger côté paranormal, une modification du monde tout juste suffisante pour être dépaysante et une bonne tranche d’action, alors vous trouverez assurément votre bonheur. C’est un titre complet, qui transpire l’implication de son auteur et qui ne demande qu’à nous emmener dans son aventure.
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Avec ce premier tome de La Boutique d’Artéfacts, j’ai vraiment retrouvé une sensation très nostalgique. Celle de mes premiers shonen fleuves il y a déjà pas mal d’année, celle où chaque page était une découverte et savait me transporter en dehors de toute notion d’espace et de temps. J’ai vraiment hâte de découvrir la suite !