[Cinéma] Avis / Critique : Infinite Man

par Faust

Je me suis rendu, un jeudi, a Strasbourg St dénis, pour voir un film, du nom de Infinite man.
Qu’elle ne fut pas ma surprise lorsque, en arrivant à l’adresse que l’on m’avait donnée, je me suis retrouvé dans une sorte de petit bar. Un endroit plutôt sympa à l’ambiance chaleureuse.
Je m’attendais à une salle de cinéma, mais ce cadre était loin de me déplaire. 

Je suis donc descendue et me suis retrouvée dans une salle remplie de canapés et surplombée par un écran de cinéma. Après quelques minutes d’attente, on nous a présenté ledit film.
Une réalisation Australienne de Hugh Sullivan.  Casting : Josh McConville, Hannah Marshall, Alex Dimitriades

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L’idée est donc que Dean un inventeur, voir même un génie, à l’allure du type coincé sortant d’un bureau glauque, et veut offrir à sa copine un week end parfait. Le problème étant que le personnage en question a comme une légère tendance à tout intellectualiser… tout, même sa relation amoureuse, ne laissant donc aucune place à la spontanéité.
Son road trip en amoureux se transforme en total désastre, qui le mène à la rupture. Cela étant, notre homme est plein de ressources, il décide donc d’inventer une machine lui permettant de remonter dans le temps afin de réparer ses erreurs.
Il se retrouve alors pris au piège d’une boucle temporelle infinie, et doit combattre ses doubles, tout aussi névrosés que lui, situation très inconfortable.

Un premier film pour Hugh Sullivan, sans moyen certes, mais dont la réalisation ne laisse pas du tout à désirer. Un casting minuscule de trois acteurs, et un unique lieu de tournageInfinite man, est clairement la preuve, que le manque de moyens n’est pas une barrière, tant qu’il y a l’imagination. Un film simple, absolument pas cheap pour autant. Pas besoin du budget de Gravity, de motion capture et de fond vert pour traiter de la boucle temporelle. 

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Mais il n’est pas uniquement question de la boucle infinie, ce film est aussi et surtout une comédie romantiqueEntre science et génie, on retrouve les affres de nos relations, la peur, les erreurs, la tristesse, la jalousie, les regrets, une certaine folie.
Grâce à une mise en scène millimétrée, et à une très bonne interprétation des acteurs, Infinite Man oscille parfaitement entre l’humour et l’angoisse d’un amoureux transi, complètement dépassé par les événements.
Toujours émouvant, sans tomber dans le niais, relevant chaque situation par un sourire.

 

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L’hôtel sinistre et abandonné au milieu du désert, devient un véritable théâtre, ou les doubles de Dean, se surveillent, se jalousent…
Une sorte de représentation de l’intellect de cette homme, ne sachant vivre sans tout contrôler, et qui finalement se retrouve dans une situation, sur laquelle il ne peut totalement avoir la maîtrise. Tout ceci nous plonge dans une ambiance presque oppressante, mais toujours humoristique.
A cause de sa machine et de sa tendance à vouloir toujours faire mieux et rattraper les erreurs passées, Dean fini par passer a côté du plus important.
Il continue à intellectualiser son amour, sa relation, même dans ses moments les plus intimes.
Plus on avance, plus on a l’impression que la solution est proche, plus la situation devient compliquée.

Infinie Man est disponible depuis le 25 juin en VOD (pas en salle). Plus d’information sur le site officiel : www.theinfiniteman.fr

 

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