[Cinéma] Avis / Critique : Interstellar

par ERROR_815

En ce 5 Novembre 2014 sortira le nouveau film de Christopher Nolan, Interstellar, qui vous emmènera à l’autre bout de l’espace. Alors, énième film qui surf sur la vague des histoires spatiales ou vrai chef d’œuvre ? Attachez vos ceintures, réponse !

Après avoir adapté sur grand écran les aventures de Batman  dans la grandiose trilogie The Dark Knight et après avoir retourné nos esprits sur le mondes des rêves avec Inception, Nolan s’attaque cette fois-ci au voyage spatiale avec Interstellar, un film à la limite de la SF et des réflexions scientifiques et théoriques sur l’espace et le temps. Autant vous le dire tout de suite, cette critique risque d’être courte, car je vais devoir en dire le moins possible pour ne pas vous spoiler, la moindre info de trop pourrait vous gâcher la surprise du film et son thème. Mais comme à mon habitude, avant de vous en dire plus, jetons un œil au synopsis :

Le film raconte les aventures d’un groupe d’explorateurs qui utilisent une faille récemment découverte dans l’espace-temps afin de repousser les limites humaines et partir à la conquête des distances astronomiques dans un voyage interstellaire.

 

GRAVITY

Ce qui m’a premièrement bluffé dans Interstellar, c’est avant tout d’abord ses acteurs et surtout le duo Matthew McConaughey et Anne Hathaway. L’un s’est véritablement fait remarqué avec ses derniers rôles dans Dallas Buyers Club (qui lui a même valu un oscar) et dans la série True Detective, et la seconde pour son rôle de Catwomen dans le dernier film de la trilogie The Dark Knight mais aussi dans les Misérables. Matthew McConaughey incarne à merveille le rôle du pseudo cowboy reclus dans sa ferme avec son accent sudiste et sa dégaine de fermier américain. Mais malgré une prestation remarquable, son rôle et son histoire ressemble un peu trop à celle de Bruce Willis dans Armagedon… Le coup du mec rangé qui est appelé du jour au lendemain pour sauver la planète, cela sent énormément le réchauffé quand même. Quand à Anne Hathaway, elle aussi brille par sa présences et son jeu d’acteur remarquable, si bien que l’on en vient par moment à partager ses émotions et états d’esprit durant le film. Mais avoir deux énormes têtes d’affiche ne signifie pas forcément que les deux vont avoir l’alchimie nécessaire pour que leurs rôles soient crédibles… Mais dans Interstellar, le duo fonctionne à merveille et se complète parfaitement.

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GRAVITY

 

Alors bien sûr, Nolan sait s’entourer de bons acteurs et les diriger comme il se doit, mais quand est-il du film en lui-même. Encore une fois, pour éviter d’en dévoiler trop, je vais plus m’attarder sur la réalisation, son ambiance, et sa musique. Sa réalisation d’abord, celle-ci est quasi parfaite ; que cela soit dans les plans choisi sur terre ou dans l’espace, on se retrouve avec des plans larges, magnifiques qui nous font sentir minuscule en tant que spectateur et nous donne par moment une sensation de vertige incroyable. Coté effets spéciaux, le film n’est pas en reste, avec des images de l’espace infini sublimes, des paysages montagneux et maritimes renversants, des robots au design intelligent et cohérent, et j’en passe.

L’ambiance est elle aussi assez bluffante, le film démarre de manière posée avec des travellings calmes et travaillés, pour basculer dans un stress crescendo et revenir à un sentiment de calme une fois dans l’espace. Ces différents sentiments, de calme, de stress, de peur, de joie, sont amplifiés par les paysages dans lesquelles nos héros voyagent. Cette réalisation et cette ambiance sont magnifiées par un travail sur le son et la musique remarquable. L’ambiance sonore spatiale, que l’on avait pu «écouter » dans le film Gravity est ici aussi très bien travaillée, quand à la musiques, Hans Zimmer signe une BO à l’image du film ; dantesque et épique (comme à son habitude).

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Mais malgré ses qualités indéniables, Interstellar n’est pas exempté de défauts. A commencer par une durée un peu trop longue, avec quasiment 3 heures de film (2h49 pour être précis). Autant que le film soit long, cela peut ne pas déranger, autant dans Interstellar cette durée est peu étrange. On se retrouve avec des ellipses temporelles un peu abusées (certains moment coupés auraient mérité d’être développé) et des scènes d’une longueur incroyable à la imite de l’inutile… Mais bon, de ce côté, c’est peut-être moi qui fait mon difficile. Outre le fait que le rôle de Matthew McConaughey soit pompé sur celui de Bruce Willis dans Armagedon comme je l’ai dit précédemment, ce qui m’a le plus interpellé et presque énervé, c’est la fin du film et le dénouement du voyage de nos héros. Autant le film et son principe partait sur des bases excellente, autant j’ai trouvé l’explication de la fin d’un foutage de gueule incroyable, au point de me demander quelles drogues Nolan avait pris à l’écriture de son film. Certains crieront au génie, personnellement je trouve que la fin est un peu bâclée. Enfin la fin… non, pas toute la fin, mais une partie de celle-ci en tout cas. Ah qu’il est dure de ne pas spoiler ! Et que dire de cette redite constante comme quoi l’homme a bousillé sa planète et son écologie… On nous rabâche la même chose depuis des années, va falloir innover un jour les gars.

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