Le réalisateur Guillermo del Toro nous propose un film comprenant de nombreux sujets qui lui tiennent à cœur et qui, dès le début, vont claquer sur le visage du public qui tremble déjà dans effets des vrombissements des machines.
Une grosse partie de ce qui nous a été présenté dans la bande-annonce nous est révélée dès le début du film. Ce qui permet certes de ne pas pas s’encombrer d’une grosse histoire, mais de vite proposer ce que les gens dans la salle veulent voir… Une bonne grosse castagne entre géants !
Malgré un casting plutôt sympathique, Pacific Rim nous propose des personnages qui sont tous plus caricaturaux les uns que les autres… On a le héros déchu qui revient sur le devant de la scène, la jeune femme fragile qui en fait est bien plus fort que tout le monde, la jeune star douée mais narcissique, les scientifiques amusants mais qui trouveront finalement l’origine du mal etc…
Ça ne serait pas autant choquant si l’histoire elle-même n’était pas un combat lui aussi vu et revu ! Pas vraiment de suspense, on se laisse regarder le film sans jamais être surpris par un éventuel retournement de situation…
En plein milieu de l’océan Pacifique est apparue une brèche inter-dimensionnelle par laquelle surgit des créatures monstrueuses qui détruisent tout sur leur passage. Baptisés Kaiju, ces monstres font vite comprendre aux forces armées du monde qu’ils ne peuvent rien contre des ennemis de cette taille… Ils décident alors de s’unir pour mettre en commun leurs ressources et de créer une nouvelle arme de protection mondiale : les Jaegers.
Ces unités sont des robots de combat de plusieurs mètres de haut, contrôlés par deux pilotes. Afin de conduire au mieux cette machine, il doit y avoir un lien fort entre ces deux pilotes car ils sont eux-mêmes synchronisés par un lien télépathique et partagent leurs pensées et leurs souvenirs.
Malheureusement après de nombreuses années de combats, les unités deviennent de plus en plus rare car leur cout de production est phénoménal, tandis qu’a l’inverse les attaques de Kaijus arrivent de plus en souvent !
Les responsables de cette armée unie préfèrent donc abandonner ces robots géants pour parier plutôt sur un mur protecteur autour du Pacifique.
Mais le général Stacker Pentecost n’est pas de cet avis et va plutôt tenter le tout pour le tout dans une dernière mission contre les Kaijus.
Pour cette mission il aura besoin de Raleigh Becket, un ancien pilote, qui erre de boulots en boulots depuis 5 ans, suite à sa défaite face à l’un de ces monstres qui lui a volé tout ce qui était cher à ses yeux…
Mais ayant une sacré expérience du combat en Jaeger, il est important pour cette dernière mission, on lui propose donc sa machine rénovée et de trouver un coéquipier qui serait assez coordonné avec lui pour un fonctionnement optimal de la machine…
Par contre là où le film m’a bluffé c’est sur les effets spéciaux et les différentes ambiances via les musiques et les bruitages !
Les machines ont un design propre selon leur pays d’origine, ce qui propose des combats et des techniques bien différentes.
Mais surtout les FX de l’eau (que l’on voit énormément dans le film tout de même) avec une pluie magnifique, des effets mouillés sur le métal des Jaeger ou sur les monstres et bien sur la mer en combat qui est magnifique avec des éclaboussures plus que réalistes !
Au final je n’ai pas vraiment été enchanté par ce film, malgré une grosse claque visuelle qui me brule encore un peu la joue… C’est tout de même un des gros blockbuster de cet été avec Moi moche et méchant 2, qui souffre pourtant déjà assez de comparaisons incessantes avec Godzilla VS Transformers.
Malgré tout, il y a une réplique qui m’a bien fait sourire et vous la verrez-vous aussi si vous restez après la première vague de crédits de fin…
Ce n’est pas le film de l’année, mais voir toute cette eau vous rafraichira surement lors de l’une de ces belles journées ensoleillées de juillet ! 😉