Lorsque l’on va voir The Birth of a Nation, on se demande automatiquement si l’on va voir un énième film sur l’esclavage ? Malheureusement la réponse est oui.
Nat Turner est un jeune esclave noir qui vit dans une riche famille du sud des Etats Unis. Il se démarque des autres esclaves car il apprend à lire rapidement. Il devient prêcheur et fait le tour des fermes voisines pour prêcher la bonne parole à ses semblables en échange d’argent dont son maître a besoin pour redresser sa ferme. Il s’aperçoit vite de toutes les atrocités auxquelles sont confrontés ses semblables et décide de monter un plan qui pourrait rendre la liberté à son peuple.
Le problème c’est que l’on connaît déjá l’intrigue principale du film. Donc on s’attend à avoir un angle différent des autres films sur l’esclavage. Mais il n’en est rien. On peine à entrer dans le film, le rythme est lent, le découpage des séquences est hyper classique ce qui dessert la dynamique du film. L’histoire d’amour entre le héro et une esclave prend une place importante et devient presque la colonne vertébrale de l’histoire, pas très original.
Cependant, le sujet traité dans ce film est grave. On se demande comment un jour de telles atrocités ont pu être commise par les blancs envers les personnes de couleur noire.
La réalisation n’est pas non plus catastrophique. De nombreuses scènes font référence de manière subtiles à des passages de la bible et un soin particulier est apporté à l’image et à la lumière.