[Cinema] Avis/Critique : Dredd 3D

par JulSa_

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J’ai eu le plaisir d’être récemment invité à visionner Dredd 3D,, qui sort en DVD, Blu-Ray et bundle DVD/Blu-Ray/Blu-Ray 3D le 11 février 2013.

 

 

Après un film désastreux en 1995 avec Stallone, il était temps que quelqu’un reprenne la franchise et en fasse quelque chose d’acceptable.

 

Laissez moi vous placer le décor:

 

Dans un futur proche, les USA ne sont plus qu’un désert irradié. Seuls survivent quelques 800 millions de personnes dans une méga-cité (rien à avoir avec les Power Rangers) qui s’étend de Washington à Boston (ça en fait un bout de chemin). Mega City One est donc une ville plus ou moins en ruine, alternant bâtiments de l’ancien temps et des nouveaux buildings super modernes. Ne pouvant entretenir autant de fonctionnaires qu’avant (on devrait faire pareil maintenant), le gouvernement a créé les Juges. La police urbaine est nantie des pouvoirs de policier, juge et bourreau. Le Juge Dredd est le plus imptoyable d’entre eux, réprimant tous les délits,, parfois de manière extrême.

 

Une nouvelle drogue, le Slo-Mo se répand dans la cité tentaculaire. Elle ralentit de 100% l’activité du cerveau, alternant la perception des choses, et rendant tout plus beau (une gouttelette d’eau s’écrasant par terre devient un spectacle fascinant). 

Dredd, appelé pour un triple homicide se retrouve dès lors sur le territoire de Ma Ma, une ancienne prostituée devenue baronne de la drogue. Le choc entre les deux va être violent.

 

 

Le côté kitch abordé par le premier film est totalement zappé. On voit clairement la volonté de faire un film réaliste, violent et sauvage. 

Les environnements rappellent beaucoup District 9 (tourné en Afrique du sud aussi), et les personnages évoluent dans les déchets et les quartiers d’habitation délabrés. Cela vise à créer une certaine ambiance, de renfermé et de malsain. 

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Les équipements des deux Juges (car Dredd commence la journée par emmener une recrue débutante) sont très réalistes, et un peu adaptés pour coller à cette volonté d’ancrer le film dans un futur probable.

 

Mention au Lawgiver, l’arme de service des Juges. Reconnaissance ADN, munitions génériques qui permettent de tirer avec 5 modes de tir différents ( incendiaire, perce-blindage, étourdissant, rafales, hautement explosif).

 

Au niveau du jeu d’acteur on retrouve Karl Urban en Dredd (Eomer dans le Seigneur des Anneaux, Leonard Mc Coy dans Star Trek ou encore présent dans Doom, La mémoire dans la peau, Red, ou les Chroniques de Riddick). Il fallait quelqu’un qui puisse inspirer un sentiment badass sans qu’on voit son visage ( Dredd ne retire jamais son casque). C’est un pari réussi pour le Néo-Zélandais qui avec sa voix nous offre une performance bien sympathique en tant que flic ultime.

Hey i just met youn and this is crazy, but you commit a crime, so bullet in the head maybe ?

« Hey i just met you and this is crazy, but you commit a crime, so bullet in the head maybe ? »

La ravissante Olivia Thirlby joue quant à elle une recrue toute fraîche sortie de l’Académie de Justice. Elle ne paie pas de mine, mais à un atout qui la rend priceless pour le Département de Justice: c’est une télépathe. Les personnes séjournant trop près du mur d’enceinte qui sépare la ville du désert irradié donne lieu à des mutations, dont la télépathie. Voilà donc l’officier Cassandra Anderson en test sur le terrain avec la crème de la crème. Elle ne peut utiliser de casque, sinon ses pouvoirs ne fonctionnent pas. On retrouve donc dans ce personnage la sensibilité qui manque à Dredd. De plus, pouvant lire les pensées des personnes, elle vit émotionnellement beaucoup plus de choses qu’elle ne le souhaiterait.

Ravissante, mais pas sans défense. Hé oui son tuteur c'est Dredd quand même.

Ravissante, mais pas sans défense. Hé oui son tuteur c’est Dredd quand même.

Enfin (oui le casting n’est pas super remplie de stars, mais ce n’est pas Expandables non plus), Lena Headey qui joue Ma Ma. La Cersei de Game of Thrones aime décidément jouer des total b*tchs, et ça lui réussit. On la retrouve dans la peau d’une ancienne prosipute qui après s’être fait slasher la face devient baronne de la drogue. De fil en aiguille elle gagne le contrôle de la tour qu’elle habite, et met ses gangs rivaux à genoux. Rapidement le Slo-Mo devient la drogue à la mode, et elle gagne en influence. Ce qui attire inévitablement son arch ennemi Dredd sur les lieux.

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Réputée pour ses méthodes plus que violentes, son bras de fer avec l’élite de la police de Mega City One risque fort de tourner en confrontation armée.

Même avec une cicatrice sa moue boudeuse est toujours aussi insupportable. Et ça rend super !

Même avec une cicatrice sa moue boudeuse est toujours aussi insupportable. Et ça rend super !

Et le film au final ?

 

Tourné en 3D, et avec des méthodes dont je n’ai pas tout compris ( 4000 images/secondes et tout pour les séquences de slo-mo…), le film nous offre un divertissement rafraîchissant. L’histoire met un peu de temps à se mettre en place, mais une fois lancée, on bave (pensez au bavoir). Les scènes d’action sont très bien orchestrées, et comme je l’ai dit plus haut, très violentes. Le film est d’ailleurs interdit aux moins de 18 ans aux USA. 

 

J’espère que la prochaine fois que je verrais Dredd ça sera au cinéma pour une suite, mais le DVD et le Blu-Ray ne seront pas des roros de gâchés en tout cas.

 

Note: 3.5/5

 

 

Dredd 3D est disponible en DVD, Blu-ray et Blu-ray 3D à partir de 19,99€.

 

 

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