Le 14 Septembre nous avons eu le plaisir d’intégrer officiellement le Club300 Allociné (Merci Maylis). Et quel plus beau cadeau que d’être invité le lendemain, Jeudi 15 Septembre, au très attendu film muet de Michel Hazanavicius : The Artist.
Le casting est aussi magique que la prestation offerte pendant le film. On y retrouve un Jean Dujardin au meilleure de sa forme dans le rôle de George Valentin où sa prestation lui a valu d’ailleurs la palme d’or de l’interprétation masculine.
Ce n’est pas la première fois que Jean Dujardin tourne auprès de Michel Hazanavicius. En effet on doit aussi à Michel les deux OSS 117 sortie respectivement en 2006 (OSS 117, Le Caire nid d’espions) et 2009 (OSS 117 : Rio ne répond plus). Ils nous ont expliqué après la séance, que c’était un plaisir partagé de travailler de nouveau ensemble, et c’est donc tout naturellement que Jean à accepter le rôle.
Pour moi la révélation du film est Bérénice Bejo que j’ai trouvé resplendissante et incroyable dans son rôle de Peppy Miller. Elle apporte une dynamique et une fraicheur qui vous captive pendant toute la durée du film. On retrouve Bérénice Bejo dans les films « La Traque » de Antoine Blossier sortie au mois de Juillet, « L’Enfer d’Henri-Georges Clouzot » de Serge Bromberg et Ruxandra Medrea en 2009, ou encore « Bouquet final » de Michel Delgado en 2008.
On peut citer aussi parmi le casting les grands John Goodman, James Cromwell ou encore Missi Pyle.
Synopsis :
Hollywood 1927, George Valentin est une vedette du cinéma muet à qui tout sourit. L’arrivée des films parlants va le faire sombrer dans l’oubli. Peppy Miller, jeune figurante, va elle, être propulsée au firmament des stars. Ce film raconte l’histoire de leurs destins croisés, où comment la célébrité, l’orgueil et l’argent peuvent être autant d’obstacles à leur histoire d’amour.
Je ne m’attendais pas à voir ce film aussi bien réalisé et divertissant. Le réalisateur à voulu tourner une histoire d’amour contemporaine avec les environnements et les techniques d’époque. Ajoutez à cela une BO entrainante de Ludovic Bource et vous avez un bijoux de 1h40.
Dans certaines scènes, il y a quelques touches de couleurs et de sons en rapport avec le déroulement de l’histoire et cette nuance entre les films muets et parlants. Tous ces détails et bien d’autres font qu’au bout d’un moment nous oublions complètement que nous sommes en train de regarder un film muet qui aurait pu être ennuyeux. Tour de passe passe réussi ^^
Comme je le disais plus haut, une petite partie de l’équipe du film était présente après la projection pour répondre aux questions des professionnels et des blogueurs. Etaient présent Jean Dujardin, Michel Hazanavicius et Thomas Langmann le producteur.
Les deux questions/réponses qui m’ont le plus marquées sont synthétiquement « Que sont devenu ou que font-ils des objets du film ? » et « Est-ce que la bande son a été prise également lors des scènes ?« .
Nous avons donc appris que la peinture du portrait de George Valentin que nous apercevons dans le film est actuellement chez Michel Hazanavicius. Ce qui nous valu un « enfoiré ! » amicale (et encore il me semble que ce n’était pas tout à fait ce mot là :)) de la part de Jean Dujardin 😀
Concernant la bande son, même si les scènes sont tournées comme si c’était un film parlant, le son n’a pas été enregistré. Il n’y avait aucun intérêt à le faire et ils se voyaient mal dire aux acteurs et figurants à la fin qu’en fait ils utiliseraient le son de tel ou tel scène.
La sortie du film est prévu le 12 Octobre dans toutes les salles obscures. Ne ratez pas ce grand moment du cinéma ! Moi en tout cas je suis prêt à retourner le voir !
Merci encore à Maylis et au Club 300, et biensûr à Julsa 😉