En 2018, Tesla avait accordé à Elon Musk un plan de rémunération à hauteur de 56 milliards de dollars. Cependant, un actionnaire de Tesla a demandé l’annulation de ce plan de rémunération. Cet actionnaire avait poursuivi Elon Musk, Tesla et certains membres du conseil d’administration pour avoir indûment autorisé « le plus gros plan de rémunération jamais attribué à un dirigeant ».
Les détails du plan de rémunération d’Elon Musk
Apparemment, le plan de rémunération avait pour termes de remettre à Elon Musk des actions Tesla en fonction de l’atteinte de plusieurs objectifs sur 10 ans. Le plaignant, Richard Tornetta, affirme néanmoins que c’est Elon Musk lui-même qui a dicté ces termes aux administrateurs. En effet, ces derniers ne seraient pas suffisamment indépendants pour s’opposer au « Superstar CEO ».
Pourtant, selon le plaignant, Elon Musk ne travaillait pas à temps plein pour Tesla car il dirigeait aussi les sociétés SpaceX, Neuralink et The Boring Company.
Alors que des audiences se sont tenues en novembre 2022, Elon Musk a présenté sa défense quant à ce plan de rémunération. Il le justifiait par le fait que « la probabilité de survie du group était extrêmement basse ». Selon Musk, à cette époque, Tesla avait frôlé la faillite.
L’action de Tesla a perdu 2.42%
La juge d’un tribunal de l’Etat du Delaware, dans l’est des Etats-Unis, a tranché l’affaire le mardi 30 janvier en faveur de l’actionnaire. Dans sa décision de 200 pages, le juge précise que les parties devraient « discuter entre elles pour établir une décision finale destinée à mettre en œuvre ce jugement » et « à mettre un terme à cette affaire au niveau du procès ».
La réaction d’Elon Musk ne s’est pas fait attendre. Il a écrit sur le réseau social X : « N’installez jamais votre société dans l’Etat du Delaware ».
Dans la foulée du jugement, la valeur de l’action Tesla avait perdu 2.42% après la clôture de la Bourse de New York.