La France aussi se lance dans la course à l’intelligence artificielle !

par Arielle Lovasoa

En matière d’intelligence artificielle, la balle se trouve souvent du côté des Etats-Unis. Mais la situation pourrait changer de manière imminente. En effet, Mistral, le champion français et européen de l’IA générative, pourrait venir concurrencer GPT-4 dès l’année prochaine.

Mistral, un concurrent français sérieux pour OpenAI ?

La France prendra-t-elle bientôt place parmi les leaders mondiaux de l’intelligence artificielle ? En tout cas, l’optimisme est permis. Surtout quand on sait que l’Hexagone abrite une startup très prometteuse dans le domaine. Il s’agit du jeune Mistral, une startup de moins d’un an mais qui a réussi à lever 105 millions d’euros en juin et 385 millions d’euros en ce mois de décembre. Au total, la valeur de Mistral est aujourd’hui estimée à non moins de 2 milliards de dollars, soit 1.826.890 euros.

La jeune entreprise se place ainsi actuellement parmi les leaders européens de l’IA générative. Mais la startup ne compte pas s’arrêter là. En 2024, elle compte bien défier OpenAI et jouer sur la scène mondiale. D’ailleurs, Arthur Mensch, le patron de Mistral a récemment expliqué que le modèle actuellement proposé était du même niveau que GPT-3.5, le modèle lancé par OpenAI en 2022.

 

L’IA générative de Mistral rivalisera avec GPT-4 dès 2024

Mistral compte désormais rivaliser avec GPT-4, la raison de sa seconde levée de fonds. D’ailleurs, les intéressés n’auront peut-être pas à attendre longtemps avant de voir le fruit de ces efforts. Selon Arthur Mensch, ce concurrent français à GPT-4 pourrait voir le jour dès 2024. Si cela est avéré, cela réduirait drastiquement l’écart entre la France et les Etats-Unis dans le domaine de l’IA générative. A noter toutefois qu’OpenAI ne se tourne pas les pouces et planche déjà sur une IA supérieure : GPT-5.

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Par ailleurs, Arthur Mensch a aussi fait part de la régulation de l’intelligence artificielle dans l’UE. Il rejoint l’idée qu’il est indispensable de sécuriser les produits basés sur l’IA. Néanmoins, il craint que les acteurs européens ne pâtissent également de cette réglementation. Il confie :

On veut garder un avantage compétitif par rapport à nos concurrents américains. On veut créer un champion européen, et on veut s’en donner les moyens. Il ne faut pas se couper les ailes un peu trop tôt en régulant trop vite une technologie qui ne fait qu’émerger.

Reste à savoir comment tout cela va évoluer…

 

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