Le running, mot qui signifie « courir » en anglais, est une pratique sportive qui s’assimile à la course à pied. Le running se différencie d’une course classique par ses objectifs et sa discipline dans la pratique. Les « runners » s’imposent un rythme soutenu et chronométré avec pour but d’améliorer leur endurance et leur cardio.
Le running est de plus en plus à la mode, avec de nombreux clubs qui se créent et des rencontres sportives régulières. La compétition fait partie intégrante de la philosophie du running. Les sportifs de haut niveau, et notamment de basket, sont donc nombreux à intégrer cette pratique dans leur routine quotidienne.
Le running dans le jeu des basketteurs
Les résultats de l’étude menée par Hoopshype sur les joueurs de la NBA montrent qu’un basketteur court en moyenne 4 kilomètres par match. Bradley Beal arrive à la première place du podium avec 4,52 kilomètres parcourus par match. Le suivent en deuxième et troisième positions Jrue Holiday et Buddy Hield avec respectivement 4,42 kilomètres et 4,32 kilomètres courus par match. Jrue Holiday a la réputation d’être un excellent défenseur, il n’est donc pas surprenant de le voir apparaître en haut du classement.
Dans ce sport, il est nécessaire de se démarquer en changeant sans cesse de position pour créer une ouverture et tirer. Plus on court, plus les chances de voir une position de tir s’ouvrir se multiplient. Cette étude évalue également la vitesse moyenne de course des joueurs. Alfonzo McKinnie apparaît comme le joueur le plus rapide avec une moyenne de 7,56 km/h.
Avec de telles statistiques à l’appui, on comprend pourquoi le running est devenu une base de l’entraînement des joueurs de basket. L’équipe des New York Knicks l’a d’ailleurs clairement intégré aux sessions de « training ». Pas étonnant donc que l’équipe soit favorite sur les sites de paris sur le basketball avec une cote à 1.90 (le 15 octobre) pour leur rencontre contre les Altlanta Hawks, le 25 décembre 2021.
Le running à la base de la pratique du basket
La World Association of Basketball Coaches recommande d’intégrer le running au programme d’entraînement des joueurs professionnels. Une combinaison de sauts, tirs, passes et running est idéale durant l’entraînement.
Pendant leurs vacances, les joueurs de NBA continuent à courir quotidiennement pour maintenir leur forme physique. Même dans les jeux vidéo de basketball, les éditeurs prévoient des sessions d’entraînement qui incluent du running.
Au cours de leur visite à Paris, les célèbres joueurs de la NBA LeBron James, Stephen Curry et Jimmy Butler ont fait leur running au Palais des Sports Marcel Cerdan de Levallois. De même pour le basketteur de la NBA Kobe Bryant qui intègre le running à sa routine de préparation physique avec des exercices courts mais intensifs, ou High Intensity Interval Training. « Son programme favori se compose d’une boucle avec sprint sur environ 100 m, puis jogging sur 200 m et enfin de la marche sur 400 m. Et cela pendant parfois plus de deux heures, » nous révèle un article de Parlons Basket.
Bien plus qu’une simple base d’entraînement, le running fait partie de la stratégie des clubs sur le terrain. Vous ne serez pas passés à côté de la stratégie du « run and gun », ou « courir puis tirer », qui a démontré son succès sur le terrain. Instaurée par Mike D’Antoni pour l’équipe de basket les Suns, la technique du « run and gun » a contribué à faire basculer la balance du bon côté lors de moments décisifs pour le club.
Une séance de running type pour joueur de basket
La préparation des matchs de basket passe par la préparation physique des joueurs, grâce notamment à des procédés high-tech de plus en plus développés. Pour les joueurs de basket, il est conseillé de compléter un programme de running au moins quatre fois par semaine pour pouvoir performer sur le terrain. L’intensité et la durée du running est à adapter en fonction du niveau de préparation physique du joueur.
L’idéal est d’alterner les séances de running avec des séances de renforcement musculaire. Une séance de running type commence par une course d’échauffement de 15 min, puis pendant 18 min des intervalles avec 30 secondes d’accélération suivies de 2 min 30 de running doux, et enfin elle finit avec 10 min de course à un rythme modéré.
Le running à l’entraînement : une combinaison gagnante pour tous les basketteurs
En alternant endurance et course rapide, le running sollicite davantage les organes cardio-vasculaires, les organes respiratoires et les muscles qu’un jogging classique mais nécessite d’avoir une paire de chaussures adaptée. Cette pratique sportive peut donc faire progresser les performances physiques d’un sportif à vitesse grand V.