J’ai fait dernièrement l’acquisition de plusieurs jeux Mega Drive, dont un que j’avais envie de vous faire découvrir aujourd’hui, Rocket Knight Adventures au travers de ce Rétro Test.
Dans ce jeu sorti en 1993, vous incarnez un opossum appelé Sparkster, membre d’une caste appelée Rocket Knights, une bande de chevaliers assez doués pour le combat à l’épée. L’action démarre lorsque Axel Gear, un ancien membre déchu des Rocket Knights, participe à l’enlèvement de la princesse du royaume de Zebulos, que Sparkster est censé protéger.
Vous allez devoir arpenter différents niveaux et affronter une armée de cochons, allié à la cause d’Axel Gear. Pour mener à bien sa mission, Sparkster pourra attaquer à l’aide d’une épée boomerang, mais il pourra aussi amplifier ses attaques grâce à son jetpack, lequel lui permettra également d’atteindre des hauteurs assez importantes, et lui donnera l’occasion de récupérer des objets inaccessibles sans.
Sparkster peut également s’accrocher à des branches, des cordes etc. en s’aidant de sa queue.
Niveau gameplay, rien de plus simple, un bouton d’attaque, un bouton de saut, en maintenant quelques secondes le bouton d’attaque, on charge le jetpack et on libère une attaque dévastatrice qui diffèrera selon la direction qu’on donnera à Sparkster.
Graphiquement, le jeu est superbe, probablement un des jeux Mega Drive les plus beaux de l’époque ! C’est coloré, bien animé, c’est fluide, et Sparkster est bien réussi ; il n’a vraiment rien à envier à Sonic !
Niveau sonore, on a le droit là aussi à de bonnes compositions, néanmoins je trouve pour ma part que les musiques ressemblent trop à celles que l’on peut entendre dans un cirque, cela tape très vite sur le système.
Un dernier point, la difficulté. Dieu que c’est dur, j’ai joué en mode facile et franchement j’ai utilisé mes 5 « Continues » sans parvenir à la fin du jeu… Les boss sont d’une difficulté sans nom, et leur hitbox sont parfois très difficiles à trouver ; sans parler des ennemis qui vous enlèvent quasiment la moitié de votre énergie en vous touchant une fois… Quand je pense qu’il y a également un mode difficile, plus un mode « crazy hard » à débloquer, je n’ose imaginer le calvaire…
Conclusion : Rocket Knight Adventures reste un jeu auquel il faut s’essayer, histoire de parfaire sa connaissance vidéo-ludique, j’ai passé un moment assez fun à y jouer, mais lorsque le game over arrive, on a absolument pas envie de tout reprendre depuis le début comme c’est le cas sur beaucoup de jeux de cette époque.
Ma note : 16/20