Rétro Test : Street Fighter II sur Super Nintendo

par Bastien

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Voici comme chaque mercredi, le nouveau Rétro Test de Bastien ! Cette fois-ci c’est au tour de Street Fighter II sur Super Nintendo, de passer sur le banc d’essai.

 

 

En cette année 1992, le monde vidéo ludique change. La Super Nintendo, fraîchement arrivée en avril de cette même année, est en train de tout rafler sur son passage. Pour asseoir la notoriété de la console, un jeu sorti un an auparavant en arcade va être adapté dessus. Pari gagné, la console sera un véritable succès et le jeu en question deviendra définitivement LE jeu de l’époque. N’en jetons plus, vous l’avez de toute façon vu dans le titre, c’est bel et bien de Street Fighter II que je vais traiter dans ce test de la semaine.

 

 

Les jeux de combats, en 1992, c’est dans les salles d’arcade qu’on les trouve. En effet, peu de jeux de combats étaient sortis sur consoles de salon, on retrouvait certes des beat’em all type Double Dragon ou Les Tortues Ninjas, mais rien de vraiment concret en 1 VS 1.

 

 

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Ainsi, lorsque Street Fighter II déboule sur nos consoles – alors même que le premier opus n’avait jamais été porté sur aucune plateforme – c’est purement et simplement un raz de marée. On avait jamais vu auparavant un jeu aussi bien animé et aussi beau, il faut bien le dire.

 

 

Dans ce jeu, 8 personnages sont jouables ; c’est certes très peu mais à l’époque nous n’avions quasiment aucun point de comparaison !

 

 

L’histoire est simple, M. Bison, le grand méchant du jeu, envoie une invitation aux meilleurs combattants mondiaux afin que tous ait l’honneur de l’affronter au cours d’un tournoi. Chaque protagoniste acceptera donc l’invitation pour une raison qui lui est propre, mais le credo principal de tous est globalement la « vengeance », on a fait plus original comme source de motivation…

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Ainsi nous allons retrouver les combattants Ryu (le karateka japonais), Ken (le karateka américain), Zangief (le catcheur russe), Guile (le militaire américain), Honda (le sumotori japonais), Chun-Li (la femme fatale chinoise), Blanka (la bête brésilienne) et Dhalsim (le yogi indien). Vous ne manquerez pas de noter que la parité homme/femme n’est pas franchement respectée, 1 nana pour 7 bonhommes…. (loin de moi l’idée de faire une allusion graveleuse)

 

 

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Chaque personnage possède entre 3 et 4 attaques, et ces dernières ne sont pas spécialement dures à effectuer, permettant d’ailleurs de créer un standard dans le gameplay des jeux de combats, à savoir le système du « quart de cercle ». Manifestement très inspirés par les mangas de l’époque, les personnages sont capables de réaliser des actions assez farfelues, comme par exemple le lancer de boules de feu pour Ryu, Ken et Chun-Li, les bras et les jambes qui s’allongent pour Dhalsim, ou encore le « lancer de corps » du sumotori Honda… Enfin bref c’est le grand n’importe quoi à l’écran.

 

Une fois vos adversaires vaincus, vous devrez vous attaquer non pas à 1 boss mais à 4 ! En effet, vous aurez l’occasion de combattre Balrog (le boxeur), Vega (l’éphèbe espagnol) et Sagat (le géant boxeur thaï) avant de croiser le chemin de M. Bison (le… taré.). Curieusement, à aucun moment vous n’aurez la possibilité de débloquer l’un de ces 4 personnages ; ceux-ci se verront jouables uniquement dans la « suite » de Street Fighter II, à savoir Street Fighter II Turbo…. C’est quand même un peu dommage de devoir se priver du déblocage de ces personnages, surtout quand on voit à quel point il est difficile de les battre…. M. Bison, d’ailleurs, représente un challenge vraiment retors… Aucun personnage du jeu n’est aussi cheaté que lui !!

 

 

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Les décors sont très réussis et chaque personnage dispose d’un stage qui lui est propre, rappelant son pays d’origine, avec quelques détails qui parfois relèvent plus du stéréotype que du clin d’oeil, j’en veux pour preuve le stage de Zangief, qui se retrouve à combattre dans une usine minière… Tous des ouvriers exploités les russes ? Mouais…

 

Niveau sonore, c’est du très lourd. Tous les thèmes musicaux sont très dynamiques et collent parfaitement à l’action, les bruitages quant à eux feront date et les « Hadoken » ou autre « Sonic Boom » resteront dans la légende du jeu vidéo. Mention spéciale aux BGM de Guile et de Balrog qui sont, je trouve, les meilleures du jeu.

 

 

Le gameplay est accessible, bien qu’assez technique pour certains personnages (Zangief, encore lui, est assez difficile à apprivoiser), mais on arrive sans peine à balancer des lattes dans la tronche de l’adversaire ^^

 

 

 

Graphiquement, comme je le disais plus haut, le jeu est très beau et bien animé, bien que de grosses chutes de framerate soient à déplorer lors de certaines joutes (notamment lorsque l’on envoie plusieurs fois la même attaque de suite), le seul point noir du jeu étant une lenteur affligeante pendant les combats. Ce détail sera corrigé dans l’opus suivant estampillé « Turbo ».

 

 

Conclusion : Street Fighter II est un jeu mythique, fun et bien réalisé. N’étant pas exempt de tout défaut pour autant, il se révèle agréable à jouer, et il est toujours amusant de s’y remettre 20 après, si l’on occulte les problèmes de framerate. On a affaire ici à un jeu qui va poser les bases des futurs jeux de bastons, et qui deviendra lui-même un standard pour tout amateur de jeux de combats, du bon, du très bon en somme !

 

 

Ma note : 17/20

 

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