[Série TV] 10 raisons de regarder « A young doctor’s notebook and other stories »

par Camorra

A young doctor’s notebook and other stories. Derrière le titre le plus long de l’histoire des séries TV se cache la série la plus courte de l’histoire des séries TV (8 épisodes de 30 minutes répartis sur 2 saisons)… Et mon coup de cœur de l’année (même si la série date de 2013) 😍

Bande-annonce

Synopsis

Le tout fraîchement diplômé Dr Vladimir Bomgard est affecté a une clinique au fin fond de la campagne russe la plus reculée qui soit, au tout début de la révolution bolchévique. A young doctor’s notebook and other stories est donc le journal de ce jeune médecin promis à un grand avenir (mais qui se retrouve pour le moins dépassé par les événements)

 

Maintenant que les présentations sont faites, voilà 10 raisons de regarder cette série. Absolument.

 

1) Un casting de choix

Franchement, rien que pour ça… Une série avec Don Draper et Harry Potter, ça ne peut que dépoter ! Jon Hamm et Daniel Radcliffe ont parfaitement su se détacher des rôles qui leurs collaient à la peau depuis des années… Leurs prestations sont excellentes au point qu’on en oublie Don Draper et Harry Potter. De plus, ils habitent leurs personnages avec une telle passion qu’on ne peut qu’adhérer 😊
Même chose évidemment pour le reste du casting, plus anonyme, qui complète admirablement le duo de choc : Adam Godley, Rosie Cavaliero, Vicki Pepperdine.

 

2) Mikhail A. Bulgakov

Avant d’être l’un des écrivains les plus appréciés de Russie, Mikhaìl Afanasyevich Bulhakov était un jeune docteur affecté à une clinique au fin fond de la campagne la plus reculée qui soit, au tout début de la révolution bolchévique… Vous l’avez compris, cette série est donc (partiellement) autobiographique, tirée des « Récits d’un jeune médecin » de Bulgakov. Ça se traduit par le ton satirique et burlesque propres à l’écrivain, et surtout par le côté « vécu » de l’oeuvre. Le docteur s’est réellement arrêté en plein milieu d’un accouchement pour consulter ses livres de médecine… Et il est réellement passé par la case « morphine ». Plus qu’une simple autobiographie, c’est une autocritique : un Vladimir âgé suit en permanence le jeune Vladimir, avec le poids de ses erreurs et la sagesse qui en découle.

A lire aussi :   Test : Call of Duty : Advanced Warfare - Le renouveau de la licence ?

 

3) C’est drôle, dramatique et burlesque

N’oubliez pas que nous sommes dans une série britannique, donc pas d’humour gras mais du déjanté et du burlesque.
La première saison est aussi drôle que la seconde est dramatique, et si nous sommes pris de sympathie par ce jeune docteur maladroit dès le début, nous en arrivons à le mépriser franchement par la suite !

 

4) Une narration riche

Le premier épisode nous présente un docteur respectable (Jon Hamm) qui tombe sur le journal qu’il a rédigé alors tout jeune médecin (Daniel Radcliffe). Hop, ellipse temporelle et nous retrouvons donc le Dr Bomgard à ses débuts, sans cesse hanté par son ombre plus âgée. Un concept intéressant où Jon Hamm fait tout pour empêcher son alter-ego jeune de faire les erreurs qui l’ont conduit à sa situation actuelle… Sans jamais y parvenir (la scène de la première injection de morphine est d’une intensité rare).
Dans la première partie, le jeune Vladimir méprise son futur lui-même, cynique et morphinomane alors que les rôles sont inversés dans la seconde partie, Vladimir adulte méprise sa jeunesse égoïste et… Morphinomane…
L’addiction à la morphine est au centre du récit, bien plus que la vie de médecin ou le contexte historique.

A Young Doctor's Notebook

5) Le huis-clos

Nous avons a tout casser une dizaine de personnages dans A young doctor’s notebook and other stories, dont 4 personnages principaux… Nous sommes isolés du reste du monde par la distance et une météo peu clémente. L’occasion de développer des liens intéressants entre le docteur, l’infirmière, la matronne et l’assistant ! Je n’en dirais pas plus pour éviter de spoiler donc vous devrez me croire sur parole 😜

 

6) Un côté historique

Si vous aimez les séries historiques, vous aimerez A young doctor’s notebook and other stories, surtout que la période et les événements qui servent de base au récit sont rarement traités au cinéma/dans les séries (la prise du pouvoir par les bolchéviques, la guerre qui l’a précédée…). C’est d’autant plus intéressant que nous avons là un point de vue particulier, à la fois extérieur, la clinique étant tellement isolée que les affrontements ont moins bouleversé le quotidien des protagonistes que celui du reste de la Russie, mais aussi intérieur puisque Vladimir se fait arrêter par la police, subit une perquisition, des interrogatoires… Mais si je dois trouver un bémol à cette série c’est que justement, le contexte historique aurait pu être plus exploité, mais comme nous sommes dans un récit d’introspection, on pardonne.

A lire aussi :   [Série TV] Critique Salem - Saison 1 et 2

 

7) Le rythme

L’avantage de ce format très court, c’est qu’on n’a pas l’occasion de s’ennuyer, surtout avec un rythme aussi bien géré ! Les péripéties se succèdent à une cadence effrénée sans pour autant tomber dans l’accumulation de blagues/drames sans trame réelle… Tout en se payant de luxe de gagner en intensité au fil des épisodes.

 

8) Les dialogues

Que serait une série humoristique sans dialogues de qualité ? Chaque intervention est ici soit intelligente, soit drôle. Je n’ai vu aucun dialogue tomber à l’eau… Surtout les moments où Old Vladimir parle avec Young Vladimir, j’aimerais avoir autant de répartie quand je me parle à moi-même 😜

 

9) La photographie

En plus d’avoir toutes les qualités de base d’une série, A young doctor’s notebook and other stories possède une qualité de plus en plus présente dans les séries actuelles : une putain de photographie.
Vous avez regardé la bande-annonce ? C’est bien foutu hein, les éclairages sont soignés, les plans sont simples mais efficaces, sans parler des décors, de l’ambiance… Non vraiment, c’est beau, rien à dire de plus !

 

10) Une série confidentielle

Allez savoir pourquoi, cette série a très peu fait parler d’elle… Un manque de budget communication probablement… Mais c’est pas plus mal finalement, la simplicité en a été préservée.

 

Si avec tout ça vous n’avez pas ingurgité ces 240 minutes de bonheur d’ici une semaine, je ne peux plus rien faire pour vous 😉

 

Vous pourriez également aimer

À PROPOS...

Julsa.fr est une fenêtre sur l’univers du jeu vidéo et de la high-tech. Notre mission ? Découvrir et partager avec vous les pépites du web, les jeux incontournables et les innovations technologiques qui façonnent notre quotidien. Plongez dans une exploration enrichissante et demeurez à la pointe des tendances digitales. En savoir plus…

Julsa.fr – © 2010-2024 -Tous droits réservés