[Série TV] Avis / Critique : Peaky blinders (Saison 3)

par Camorra

Je ne vais pas épiloguer sur la justesse des personnages, l’intensité de leurs relations, la justesse des décors, non plus sur la beauté et la puissance des scènes de Peaky Blinders, ça je l’ai déjà fait ici, nul besoin d’en reparler, rien n’a changé dans cette nouvelle saison qui s’achève, comme d’habitude avec panache, au bout de 6 épisodes.

 

6 épisodes, c’est court, mais Steven Knight nous a donné plus de frissons en 6 épisodes que The Walking Dead en 16. Steven Knight nous a donné plus de frissons au cours de ce dernier épisode que Game of Thrones à son apogée.

 

Rien n’a changé si ce n’est tout.

 

Les Peaky Blinders sont toujours là, la famille Shelby est toujours là. Mais l’époque elle, se métamorphose : 1917, la révolution bolchevique en Russie va changer le visage de l’Europe et aura des échos jusqu’à Birmingham avec au centre : les Peaky Blinders.

Cette saison est radicalement différente des deux précédentes, si elles étaient ancrées dans les « affaires », les guerres mafieuse et autres combines, celle-ci nous plonge au cœur des conspirations politiques de ce début de siècle, et elle le fait avec brio, en ne se contentant pas de dire « tous des bâtards » mais en nous le montrant. Assez couillu, dans un pays où Winston Churchill est vénéré, de le présenter comme un dirigeant aussi machiavélique que les autres.

 

Pour être honnête, j’avais peur de cette escalade dans le scénario, de cette tendance à mettre de nouveaux ennemis à chaque saison, ennemis de plus en plus puissants et sans scrupules… ça m’a gâché Breaking Bad et je ne voulais vraiment pas que Peaky Blinders tombe dans cette facilité.

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Alors oui, les ennemis sont plus puissants et sans scrupules, mais l’intrigue est aussi plus complexe, tout ça est justifié, tellement bien ficelé que nous nous demandons parfois si ce n’est pas là que les scénaristes voulaient nous mener depuis le début, si les deux premières saisons n’étaient pas qu’un prétexte pour ça, pour arriver à l’intensité de cette dernière scène.

 

Intelligente, puissante, violente, intense, belle, explosive, les superlatifs ne manquent pas pour qualifier cette saison truffée de scènes mémorables, rythmées par une bande-son toujours aussi réussie. Ne perdez pas plus de temps à me lire et foncez regarder Peaky Blinders, depuis le début si vous ne l’avez pas encore fait.

 

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