Test Street Fighter 6 : Une bouffée d’air frais pour la franchise emblématique

par JulSa_

Après un Street Fighter 5 que j’ai personnellement trouvé en demi-teinte (en plus d’être une exclu PS4 alors que je jouais davantage sur Xbox, ça ne devait donc pas aider non plus), la faute à un gameplay qui peinait à se renouveler de mon point de vue, ce Street Fighter 6 arrive donc à poing nommé (oh oh !) pour tenter de me réconcilier avec la franchise. N’ayant absolument pas suivi les actualités s’agissant de ce jeu, j’aborde donc le soft sans aucune attente particulière si ce n’est celle de m’amuser sans try hard le jeu, et vous livre donc mes impressions dans cette review.

Un gameplay accessible et technique

La première chose qui m’a frappé lors du lancement du jeu, c’est son côté ultra-moderne, avec des partis pris graphiques à base de graffitis, un peu dessin animé, le tout est très joli et coloré, ultra-dynamique, ça explose de partout, et on en prend plein les mirettes dès les premiers combats, c’est indéniable.

Passé le didacticiel, on se rend compte que la mécanique des combats est très accessible, tout en étant très technique. Le joueur a le choix entre les commandes « moderne » (sorte de gameplay simplifié permettant de sortir les combos plus facilement, mais ne permettant pas autant de technicité que les commandes « classiques »). Tout en jouant en « classique », le novice que je suis est arrivé sans peine à maitriser les différentes sortes de « drive » (combinaison de touches permettant de parer, encaisser une attaque sans pour autant stopper votre action en cours, etc.), mais c’est en jouant que l’on acquiert toutes les subtilités, à savoir comment « punir » un adversaire en fonction des attaques qu’il effectue, ou tout simplement apprendre à lire les coups des personnages pour apprendre à s’en prémunir.

 

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Des nouveaux personnages qui apportent de la diversité

Et des nouveaux personnages, il y en a, 6 au total, avec des styles très divers, je pense notamment à Jamie et sa technique de combat « drunken fist », il est donc assez âpre de faire face à ces nouveaux venus quand on a eu l’habitude d’affronter les classiques Ryu ou Guile, ou que l’on a simplement poncé les précédents volets. Par ailleurs, il est à noter qu’aucun personnage introduit dans Street Fighter 5 (à l’exception de Luke), n’est présent dans ce volet, cela n’augure que du « très bon » pour les futurs DLC à venir…

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Street Fighter 6 gameplay

Un contenu satisfaisant et un mode World Tour captivant

Quoi qu’il en soit, et peu importe la politique éminemment contestable de Capcom de toujours faire plus de DLC à moindre frais (j’y reviendrai après), force est de constater que ce Street Fighter 6 propose un contenu plutôt satisfaisant. Outre les habituels modes arcade et entrainement, on a dorénavant un Battle Hub, qui permettra de rencontrer des joueurs et d’effectuer des tournois amicaux, mais aussi et surtout, un mode World Tour fait son apparition et m’a fait forte impression.

Dans ce mode, qui n’est ni plus ni moins qu’un mode Story, on vous invite à créer un avatar via un éditeur très complet (trop complet mêm, car on peut passer des heures juste à configurer la corpulence du bonhomme), et on est ensuite envoyé dans un monde complètement ouvert et totalement bac à sable, où l’on pourra se friter avec tous les PNJ que l’on croisera dans la rue, j’ai trouvé le principe plutôt sympa, d’autant que le monde en question est la reconstitution de Metro City, célèbre ville fictive que l’on arpente dans le jeu Final Fight, l’occasion de trouver plein de références à ce même jeu ou aux précédents volets de Street Fighter, et autant d’easter eggs, ce qui ravira les fans.

Le but de ce mode est d’élever votre avatar au rang de Street Fighter, en lui faisant accomplir différentes missions, et en lui faisant rencontrer différents maîtres « légendaires » (Chun-Li, Ken, Blanka, Honda..) au cours de ses pérégrinations, qui lui permettront de se renforcer et d’apprendre des techniques spéciales propres (hadouken, spinning bird kick etc.). On retrouve dans ce mode un petit côté RPG, avec la possibilité d’acheter des équipements cosmétiques permettant de booster les stats de votre avatar (sur le même principe de ce qui se fait dans un jeu comme Splatoon par exemple), mais il sera également possible d’acheter et/ou de gagner des bonus utilisables en combats (régénération des HP, augmentation temporaires des stats d’attaques et de défense etc.) 

 
street fighter 6 1 1

Ce mode World Tour est étonnamment très addictif et assez long dans son déroulé ;  trouver tous les coaches légendaires, et tisser des liens amicaux avec eux afin qu’ils vous apprennent toujours plus de techniques, ou qu’ils viennent ponctuellement vous aider en combat à la manière d’un Marvel VS Capcom, prendra énormément de temps (trop même, diront certains), mais si on est fan de Street Fighter, on ne peut qu’y trouver son compte, malgré un scénario quelque peu convenu.

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Par ailleurs, des missions annexes (beaucoup !) seront également de la partie, et bien qu’elles ne soient pas d’une difficulté transcendante, elles ont le mérite de rallonger la durée de vie du mode, et de découvrir des secrets que l’on n’aurait pas forcément eu l’occasion de voir en suivant la trame principale.

Reste le nerf de la guerre dans ce style de jeu, le matchmaking. Et là… c’est très perfectible, du moins sur Xbox, lorsque l’on recherche des joueurs de plateformes identiques, la recherche est assez longue (et non, il n’y a pas que deux joueurs SF6 sur Xbox…). Toutefois, une fois la session trouvée,  les combats sont fluides, les serveurs semblent bien tenir la charge sans réelle latence… ne reste qu’à espérer que vos  adversaires ne soient pas adeptes des rage quit ! (il y en a malheureusement encore trop…)

 

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Un jeu fun et technique, malgré quelques manques

De fait, que peut-on reprocher à ce Street Fighter 6 ? Honnêtement, pas grand-chose, le jeu est fun, bien plus que son prédécesseur selon moi, très simple à prendre en main, et offre une grande technicité aux joueurs les plus aguerris. 

On pourra en revanche regretter que davantage de personnages jouables ne soient pas disponibles dès le départ, avec le roster que compte la franchise Street Fighter depuis 35 ans, il eût été possible (voire souhaitable) d’inclure un peu plus de personnages aux 18 déjà présents, notamment en reprenant des personnages issus des derniers volets (Rufus, Abel, Rashid, Laura, Gouken…) et puisque l’action du World Tour se déroule à Métro City… Où se trouvent les personnages de Final Fight (Hugo, Guy, Cody, Rolento, Poison…) pourtant présents dans les précédents volets ? Je pense que d’avoir ajouté un peu plus de personnages dès le départ n’aurait absolument pas contrecarré la politique toujours plus mercantile des DLC propre aux jeux de combats, et aurait évité au joueur de se sentir trop vache à lait pour le coup…

 

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