Test : Batman Arkham Knight

par TheGouvan

AH AH ! Bien le bonsoir, avant toute chose, bien que la souffrance me fasse rire, à tout du moins c’est ce que l’on dit, je conseille aux personnes n’ayant pas joué aux aventures précédentes de Batman de passer leur chemin, ce qui me désole sincèrement Ah AH, puisque moins de gens me liront et on le sait j’aime être sur le devant de la scène !!! AH AH, du reste bande de petits vermisseaux il va y avoir du Spoil, alors je vous aurais prévenu AH AH, mettez vous en chasse de nos aventures précédentes (où Batou se la raconte un peu sur les jaquettes) avant de lire cet article.

Mr J

Bah oui, être Multi-Milliardaire, beau, fort, intelligent, sauver la veuve et l’orphelin… Avoir une baraque stylée et un majordome trop classe c’est ultra enviable… Oui bon ok, Bruce Wayne a paumé ses parents super jeune… Mais enfin quand même, de quoi il se plaint celui là ?

 

De devenir à moitié ouf à force de courir après des super vilains, ouais c’est compréhensible… Surtout quand le Joker vous suit à la trace. Mais alors ce fameux Batman Arkham Knight va-t-il lui aussi nous faire tourner la tête

« Hein Batou » ?

1435225408-1843-capture-d-ecranLe chauve sourit (oui je l’ai faite)

 

Tout d’abord, suite à sa mort dans le précédent volet, nous voilà en début de jeu à retrouver le Joker en plein crématorium, à vous de bouger vos Joysticks pour lâcher les flammes et achever ce pauvre (faut pas pousser) petit corps de clown… (Hein, tu n’as pas écouté mes conseils et tu as préféré lire le test sans avoir joué aux autres Batman ? Ah ah…).

En parallèle nous nous retrouvons dans une cafétéria de Gotham, force est de constater que nous ne contrôlons pas Bruce Wayne mais un flic… Oui un flic… Quelques bonshommes n’ayant pas perdu le sens des valeurs malgré ce qu’est devenu Gotham, notre flic (sous notre contrôle donc), va se lever pour demander à un client d’éteindre son clope (bah oui clope c’est masculin à la base), vision d’horreur, gaz lâché, le client devient effrayant… Le jeu passe en mode FPS et nous voilà, à tirer sur des êtres difformes… Qui ne sont que des humains… Avant de se faire dévorer par sa propre peur.

Le but de l’épouvantail ici n’étant autre que de montrer sa toute puissance à Gotham, en lui tenant approximativement ce discours :

 

« Wesh, j’suis super vener’ téma ce que je peux faire dans une cafèt’ (ou au Domac), imagine que j’étende ça sur toute la ville, t’en penses quoi peuple de Gotham t’as vu » ?

Face à tant de violence et surtout de peur, voilà Gotham vidée, la population préférant partir en vacances dans leur famille là-bas un peu plus loin, au-delà des ponts.

Voilà donc pour les développeurs, le problème réglé du « Euh… Ca va être compliqué de laisser plein de gens dans les rues, enfin de faire genre y a une vie sans que le jeu lag »…

 

Le décor de base posé, la ville vidée, un Batman habité, une gargouille squatté, ainsi qu’une vanne aux développeurs lancé.

1435225435-5961-capture-d-ecranL’ (DC) Univers

Cela étant et c’est là la toute puissance, le jeu ne perds en rien son ambiance malgré les villes quasi vides (hormis quelques résistants, les sbires de l’épouvantail et des autres super vilains), car oui si l’on parle d’ambiance il est vrai qu’Asylum nous avait bien immergé dans son univers alliant folie et Peur, là où City, bien que le monde soit ouvert, avait un peu perdu de sa superbe en terme d’ambiance… Ici, le jeu Arkham Knight va mixer les deux jeux précédents et nous surprendre, tant par la grandeur du terrain de jeu que de par son ambiance, ambiance vous l’aurez compris particulièrement sombre et prenante.

 

La DA est magnifique, les graphismes, notamment lorsqu’il pleut sont « de toute beauté » et pour nous embarquer dans son monde un peu plus, le jeu va nous mettre en lien constant avec le Joker, bien qu’il soit mort, Batman, après avoir innhalé du gaz hallucinogène va nous faire une petite flippe durant tout le jeu, à savoir imaginer le Joker le suivre et lui parler partout, (Batman Névrotique non!!!), puis peu à peu se poser la question des réelles différences qui les séparent… Bah oui Batman avait pour lui de ne jamais tuer ses ennemis… Mais il l’a fait avec le Joker, la limite, si fine qu’il s’était fixé pour ne pas ressembler à ceux qu’il traquait est tombée… Et l’illusion du Joker va en profiter.

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Avancer dans les rues de Gotham, donc, se retrouver confronté à des scènes tragiques ainsi que de poursuivre l’épouvantail tout en ayant de temps à autres un Joker fidèle à lui même, c’est à dire « glauquement marrant » va ajouter à cet opus une ambiance et une mise en abyme assez forte, pour poser la question à nous joueurs, « Est ce que je perds pieds » ?

1435225580-5665-capture-d-ecranLa Beutmeubile

 

Et en parlant de pieds parce que mes transitions sont pourries, ce n’est pas qu’avec eux que Batman arpentera les rues, évidemment son Bat-Grappin ainsi que sa cape lui permettrons de planer de toits en toits, (non Cindy Batman ne vole pas), mais la grande nouveauté d’Arkham Knight c’est bel et bien la batmobile. Est ce là un ajout bénéfique, inutile ou malussable ?

Clairement plaisante à prendre en main, la conduite se veut arcade (Knight ah ah… Tchon), et les rues de la ville ont été repensées en fonction du bolide, des routes, de fait, plus large, un terrain de jeu plus grand, des souterrains accessible en voiture, et des plates formes permettant de la faire sauter de toits en toits, sur tous ces points le pari est réussit… En plus d’une entrée fracassante et bien stylé si vous l’appelez alors que vous êtes dans les airs.

À cela ajoutez le mode conduite (basique) ainsi que la possibilité de passer en mode combat, permettant donc d’utiliser les gadgets destructeurs de la dame en noire et de tirer une palanquée de missiles sur des véhicules adverses.

 

Pour le moment rien de vraiment gênant et au contraire… Le soucis dans cet ajout c’est la démesure de son utilisation, un peu comme un enfant amoureux d’un nouveau doudou qu’il usera à force de vouloir l’utiliser, les développeurs ont mis le point de la Batmobile un peu trop en avant.

Si effectivement les missions de départ nous permettent de prendre en main l’objet, trop de quêtes obligent d’avoir la Batmobile, notamment vers la fin du jeu, ou l’on va s’enchaîner deux heures de missions les mains vissées sur le volant… Ce qui donne un effet de redondance assez relou, ainsi que des phases « d’actions » lourdes et fastidieuses…

On regrettera alors que les développeurs n’aient pas limité l’utilité de la Batmobile à quelques petites missions en plus du déplacement dans Gotham en monde ouvert seulement.

 

Car bien que je sois un défenseur de ce bolide, j’admets avoir dit vers la fin du jeu « Putain c’est relou les passages avec la Batmobile » ! Ce qui de fait n’est pas l’effet escompté, je présume, pour des créateurs de Jeux Vidéo.

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Du reste quelques bonnes idées autour de cet engin comme la possibilité de l’upgrader, en choisissant quasiment à chaque fois entre deux spé, le fait qu’effectivement il soit jouissif de pouvoir se balader dans Gotham avec autant de possibilité (grappin, batmobile etc).

Heureusement pour nous et pour le jeu tout ne s’arrête pas à la Batmobile.

 

1435226600-1364-capture-d-ecranGoth Ceinture ?

Le gameplay de Batman est surkiffant, comme pour les autres d’ailleurs (Asylum, City), le jeu mêle combat violent, enquêtes, ainsi qu’infiltration très bien géré.

Avec en nouveautés concernant les combats :

 

– L’élimination par intimidation, qui vous permet de surprendre un ennemi et de fait d’avoir, durant un laps de temps donné, la possibilité d’assommer les gardes alentours avant de vous faire repérer.

– Le combat en duo, qui vous permet, lorsque vous combattez avec un allié de switcher entre les deux personnages (Batman, Robin, Catwoman, Nightwish etc)

– Et l’utilisation du décor pour fracasser vos ennemis. En termes d’enquête au delà du déjà bien connu « suivi d’odeur, de traces au sol et dans l’air » s’ajoute la possibilité de pirater les vidéos surveillance et de repasser la/les vidéos en avant ou en arrière afin de trouver des indices, d’usurper l’identité vocale d’un personnage afin de donner des ordres à ses sbires ou d’ouvrir des portes ayant une empreinte vocale.

 

Concernant l’infiltration, qui était déjà clairement réussie dans les opus précédents, vous aurez ici la possibilité d’être plus réactif, notamment si vous vous faites prendre, en ayant deux secondes pour choisir soit de lancer un batarang soit de vous agriper à la plate forme la plus proche pour disparaître (et toujours les fumigènes), de pirater des drônes afin de les retourner contre leurs utilisateurs et de sortir des conduits via votre Bat-Grappin.

1435227101-4802-capture-d-ecranOù j’peux mettre des Bat-Baffes ?

Comme les précédents opus, vous aurez la trame principale qui compte facilement 20 Heures de Jeux ainsi que les missions annexes, ce qui donne une durée de vies assez phénoménales pour ce genre de jeu.

 

Il y a de plus, pas ou peu de quêtes Fedex, la plupart des quêtes secondaires sont amenées au fur et à mesure de la trame principale, ayant donc un rôle scénaristique important, à tel point que si vous voulez avoir la véritable fin du jeu il faudra finir certaines de ces quêtes secondaires, de plus elle vous permettront de rencontrer Double Face, le Pingouin, Catwoman, Man-Bat et j’en passe.

Quant à la trame principale comme dit plus haut, l’ambiance est prenante, Batman est aux emprises de ses propres démons, sa propre crainte à être ce qu’il ne voudrait pas, essayant parfois en vain de sauver ceux qu’il aime, Batman dépérira, sans jamais pour autant laisser tomber ses objectifs (c’est Batman quand même), les personnages secondaires ont une importance capitale et leurs personnalités sont clairement approfondies, les super vilains sont tous plus charismatique les uns que les autres et ce Joker qui vous suit et vous surprends un peu partout ajoute une note si délicieuse qu’il serait dommage de ne pas en profiter, quitte à devenir un peu le Joker ? AH AH HA AH qui sait ?

Batman Arkham Knight est disponible à partir de 49€ sur PS4, Xbox One et PC.

 

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