ENFIN !! Un peu moins de 2 ans après le génialissime Borderlands 2, la licence phare de Gearbox revient sur le devant de la scène avec Borderlands : The Pre-Sequel. En tant que fan de la série depuis son premier opus, je n’avais qu’une envie, y jouer ! C’est maintenant chose faite et je peux donc vous proposer mon test. Accrochez vos ceintures, on décolle pour Elpis !
Les jeux Borderlands sont maintenant connues pour être des jeux nerveux, aux graphismes à part, avec une ambiance et un humour totalement barré. Forcément ce nouvel opus qui ne comptait pas déroger à la règle, donne le ton dès le départ avec un titre un peu What The Fuck. The Pre-Sequel est donc l’épisode qui se situe entre le premier et le second Borderlands, en gros, cet épisode nous permettra d’en apprendre plus sur l’ascension du Beau Jack et sa transformation en tyran mégalomane. Mais cette fois-ci, l’aventure ne se déroule plus du tout sur Pandore mais sur sa lune, Elpis. Et qui dit lune dit espace, qui dit espace dit gravité zéro, et c’est là que se trouve la première grosse nouveauté du jeu.
Car le fait de jouer cette fois-ci dans l’espace apporte deux nouveaux éléments de gameplay majeurs. Les sauts ne se font plus à 1 mètre du sol, mais à 15 mètres du sol ! Ce qui, en plus d’être méga cool, permet de revisiter le level-design de certains endroits et d’avoir des ascensions beaucoup plus verticales qu’avant. Mais ce n’est pas tout, car une fois dans les airs, il faut bien redescendre, et là deux choix s’offrent à vous : se laisser redescendre de manière calme et délicate sur le sol, ce qui n’est pas vraiment l’esprit Borderlands. Ou alors redescendre en effectuant un dash vers le sol et éclater quelques ennemies au passage ! Ouais là on est plus dans le truc ! En effet avec cette « nouvelle attaque » ce sont tous les combats qui ont été revisités en rendu 100 fois plus dynamiques qu’avant ; En fonçant sur un groupe d’ennemies, on peut déjà leur balancer une salve de munitions, puis en se rapprochant, sauter dans les airs et dasher vers le sol sur vos adversaires pour les finir à coup de pompes. Bien sûr, s’il est possible de faire ça en tant que joueurs, ne vous étonnez pas si vos ennemies font la même chose, car ils le feront ! Les combats dans The Pre-Sequel ont été totalement revisité et son désormais plus nerveux, dynamiques et tout simplement plus jouissifs.
La seconde nouveauté de gameplay est la venue d’une petite barre d’oxygène sous votre barre de vie. Bah oui coco, t’es dans l’espace, vas pas croire que tu peux te balader sur Elpis pendant des heures sans recharger ta bombonne respiratoire ! Cette nouvelle barre, qui au premier abord paraît bien discrète sera bien vite source de stress pour vous, car sans faire attention, elle se décharge quand même bien vite et à moins de trouver un puits d’oxygène ou une base ennemie sur la Lune de Pandore, vous risquez l’asphyxie. D’autant plus que votre jauge d’oxygène s’épuisera un peu plus rapidement si vous utilisez le jetpack mit à votre disposition, qui vous permet notamment d’effectuer des sauts plus longs ou de dasher vers l’avant, comptez environs 10 points d’oxygènes.
En plus de ces deux nouveautés, on en retrouve quelques autres plus minimes. Dans les précédents opus on pouvait se balader sur la map avec un Buggy, celui-ci est toujours présent mais un nouveau véhicule fait son entrée : le Stingray, sorte de scooter qui flotte dans les airs et qui permet d’atteindre des zones inaccessibles avec le Buggy lunaire. Un nouveau type d’arme est aussi disponible avec le gun laser qui balancera des rayons lasers sur vos ennemies (kiffant lorsque vous en trouvez un assez puissant) et un nouveau dégât élémentaire fait son entrée, la glace, qui pourra geler vos ennemies et les exploser en mille morceaux. Avec ces nouveautés, on retrouve dans l’ensemble le même gameplay que dans les Borderlands 1 et 2 : Des combats nerveux, des maps très grandes, pas mal de quêtes annexes à la fois géniales, drôles, et des fois chiantes aussi, des ennemies aux design toujours aussi cool (avec quelques nouveautés ici aussi). Bref dans l’ensemble The Pre-Sequel a su renouveler légèrement la licence tout en gardant ce qui faisait son charme.
Mais parlons maintenant des personnages jouables. Je ne reviendrais pas sur les 4 nouveaux protagonistes (qui travaillent pour le Beau Jack) étant donné que je les avais déjà évoqué lors de ma preview du jeu, mais je vais plutôt parler de mon expérience avec le personnage que j’ai choisi : Wilhem. Bien sûr, l’envie d’incarner ClapTrap était vraiment tentante, mais après l’avoir essayé une première fois durant la preview, je me suis dit que son coté totalement barré et what the fuck serait marrant 5 minutes, mais pas sur un jeu entier, j’ai donc préféré prendre le bourrin du groupe. Accompagné de ses deux drones de combat (un qui attaque et un qui soigne), Wilhem se veut vachement accessible, ses arbres de compétences sont bourrés d’attaques diverses et variées et je me suis retrouvé assez vite à développer principalement l’arbre de compétence offensif ce qui m’a permis de bénéficier d’une meilleure visée au fil des heures de jeu, de rechargements de mes armes beaucoup plus rapides, et surtout de faire de mes deux drones de combats des armes redoutables, et sans eux, les combats auraient été beaucoup plus difficiles.
Pour finir, les graphismes de ce nouveau Borderlands n’ont pas été revues à la hausse, le jeu est égale au second opus, seul les environnements changent. Les paysages lunaires sont par endroits magnifiques, les effets de lumière avec le soleil, ou les lasers des armes sont très réussis. Le nouveau design de certaines armes est très plaisant (d’ailleurs le loot d’armes toujours plus puissantes est bien sûr de la partie), tout comme celui des nouveaux ennemies et du nouveau bestiaire. Et enfin la BO (un peu électro des 70’) colle parfaitement avec l’ambiance globale du jeu. D’ailleurs si vous faites bien attention, les sons ne sont pas du tout les même si vous êtes à la surface de la lune ou dans un endroit oxygéné.
Borderlands : The Pre-Sequel est disponible à partir de 34,99€.