[Test] Hey! Pikmin, un véritable Pikmin en 2D ? – 3DS

par Lusgem

Pikmin a toujours su être une série à part chez Nintendo et dans l’univers vidéoludique tout entier. J’ai toujours regardé cette série d’un œil lointain, son concept me plaisait sur le papier, mais une fois la manette en main, je me lassais assez rapidement de cette formule. A son annonce, Hey ! Pikmin et son univers transposé en 2D m’ont donné envie de redonner sa chance à la série.

Hey, Pikmin

Notre cher capitaine Olimar a (encore) réussi à s’échouer sur une planète peuplée de Pikmin, son vaisseau ne marche presque plus et il lui faut récupérer 30000 graines de luméol afin de pouvoir rentrer chez lui. C’est alors que commence l’exploration des 8 secteurs de cette planète peuplée de ses amis les pikmins. Rouges, jaunes, roses, noirs, et bleus sont de retour pour aider notre capitaine dans sa quête. Ces pikmins se manifesteront souvent de manière mignonne à travers des animations un peu longues et assez chiantes à la longue, puisqu’elle se produisent assez souvent pour casser le rythme. Leurs spécificités, telle que leur capacité à voler (pour les roses) ou encore la résistance au feu (pour les rouges), s’adaptent plutôt bien à travers les nouveaux niveaux en 2D. De bonnes idées viendront même étoffer les compétences qu’on leur connaissait déjà. Olimar ne sait pas faire grand-chose, il ne sait même pas vraiment sauter et doit se servir d’un jetpack pour atteindre des endroits à peine surélever. Cependant, cette petite astuce va permettre au joueur de réfléchir sur la façon d’utiliser les différents pikmins. En effet, lorqu’il l’utilise, ses compagnons ne peuvent pas le suivre (mis à part les roses qui peuvent voler avec lui), et comme il est impossible de jeter ses pikmins à un endroit et de les y faire rester, il faudra réussir à faire les bons choix pour atteindre certains objets cachés.

Hey Pikmin 2

 

Pikmin est normalement une série où vous êtes souvent amenés à réfléchir, à économiser vos pikmins pour pouvoir résoudre certaines situations délicates. La série nous a habitué à des ennemis coriaces et nécessitant un peu de réflexion pour en venir à bout. Néanmoins, on ne retrouve pas vraiment cette caractéristique dans ce Hey Pikmin, et les ennemis sont, pour beaucoup, très simple à éliminer. Certains ennemis nécessitent tout de même de choisir la bonne couleur, pour la résistance au feu par exemple, mais son agencement en niveaux a pour particularité de nous faciliter la tâche. Bien souvent, les ennemis seront spécifiques à certains types de Pikmins, mais cela ne représentera pas un réel défi puisque, votre stock étant renouvelé à chaque début de niveau, vous aurez presque tout le temps uniquement la bonne couleur directement à disposition. Je pensais que le jeu se rattraperait au niveau des boss pour apporter un peu de challenge seulement, je n’ai pas réussi à mourir une seule fois contre l’un d’eux. Les boss sont très facilement lisibles et ne nécessitent pas vraiment une longue analyse. Ce n’est pas pour autant qu’ils ne sont pas intéressants, les boss sont souvent bien pensés et leur immensité nous permet de bien pouvoir utiliser les spécificités de nos pikmins.

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Un jeu de plateforme plein de ressources ?

A l’instar de nombreux jeux de plateforme 2D, Hey Pikmin se déroule sur plusieurs niveaux. Chaque niveau consistera à récupérer les objets cachés (qui vous donneront beaucoup plus de luméol que les simples graines que vous pourrez ramasser) et à atteindre votre vaisseau. Récupérer du luméol ne vous servira pas à rien pendant votre aventure, une fois chaque pallier atteint, vous obtiendrez une amélioration plus ou moins utile. Hey Pikmin vous offre aussi beaucoup de niveaux bonus assez sympathique où vous disposerez d’un nombre précis de pikmins dont vous aurez besoin pour résoudre de petites énigmes qui vous mèneront à un gros objet. Ces petits niveaux s’avéreront assez utiles pour avancer dans le jeu (et pouvoir le terminer) sans forcément refaire les niveaux en quête des objets manqués. D’autres niveaux de ce genre sont déblocables (deux par secteur) uniquement en utilisant un amiibo compatible. D’autres petits niveaux encore plus anecdotiques existent, il s’agit de mini-jeux où vous devez ramasser le plus de graines de luméol dans le temps imparti. Ces deux derniers modes de jeux ne sont certes, pas obligatoires, mais assez nécessaires à votre progression dans le jeu, tout comme le troisième mode « optionnel » d’Hey ! Pikmin. Il s’agit cette fois-ci dans petit jeu de « gestion ». Vous vous demandez certainement ce que deviennent vos pikmins restants à la fin de chaque niveau. Eh bien, à l’instar des autres jeux de la licence, ils rejoignent le fameux oignon. Mais cette fois-ci, cela ne sera pas pour se reposer bien au chaud à l’intérieur, non, vous allez les réduire à l’esclavage et optimiser leur temps libre. Vous aurez dans ce mini-jeu, une petite map comprenant 5 zones exploitables par vos pikmins et vous devrez les dispatcher pour qu’ils fouillent ces endroits à la recherche de graines de luméol ou d’objets plus gros. Ce petit plus pas très compliqué se placera assez naturellement dans votre aventure puisque vous n’aurez presque jamais à vous y rendre de vous-même. En effet, à chaque fois qu’un groupe de Pikmin aura trouvé quelque chose, le jeu ne manquera pas de vous prévenir directement pour que vous alliez voir ce qu’il en est et que vous vous dépêchiez de remettre vos « employés » au travail.

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Hey Pikmin 1

 

Hey Pikmin est un jeu de plateforme classique dans lequel vous parcourrez agréablement et sans difficulté particulière tous ses niveaux. Mais ce n’est pas parce qu’ils sont, pour la plupart, assez facile et linéaire qu’ils n’ont aucun intérêt. Je pense par exemple à la bonne gestion du double écran de la 3DS qui nous permet d’avoir un décor beaucoup plus haut que d’habitude et d’ainsi pouvoir anticiper les attaques ennemies ou encore découvrir les nombreuses cachettes. Certains niveaux aussi, comme le niveau de la tour solitaire, se démarquent en brisant la linéarité du jeu (il s’agit ici d’un niveau tout en hauteur qu’il faudra monter puis redescendre). Olimar et ses compagnons se déplacent souvent sur l’écran du bas en raison de l’utilisation permanente du stylet (pour utiliser les pikmins, utiliser le jetpack et le sifflet) ; Mais il arrive parfois que le jeu arrive à nous désorienter en nous faisant passer, un court instant, sur l’écran supérieur, nous privant alors de tous contrôles différents du joystick. Les niveaux de ce Hey Pikmin ne sont vraiment pas dénué d’intérêt, d’autant plus que dans chaque monde, il y a au moins un niveau qui possède une fin alternative qui permet de débloquer un autre niveau nommé X. Cet ajout plutôt sympathique permet d’allonger un peu la durée de vie du titre qui vous proposait déjà 8 secteurs composés de 5 niveaux classiques, et de quelques niveaux bonus dont je vous ai parlé un peu plus haut.

 

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[one_half]Les points positifs :

  • Respect de l’univers Pikmin
  • Visuellement très mignon
  • L’utilisation des deux écrans
  • Le gameplay presque uniquement au stylet
  • Les boss
  • Le niveau de la tour solitaire
  • Les niveaux aux fins alternatives

[/one_half][one_half_last]Les points négatifs :

 
  • Sans grande difficulté
  • Des niveaux souvent classiques
  • Souvent un seul type de pikmin par niveau
  • Les introductions de pikmins trop longues

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