Marvel’s Spider-Man : Miles Morales a la lourde de tache de succéder à un très bon épisode sur PS4 mais aussi d’être un des jeux mis en avant par le lancement de la PS5. Il est la suite directe du jeu de 2018. Cette fois-ci nous allons délaisser Peter Parker, pour se concentrer sur Miles Morales qui a été popularisé auprès du Grand Public à travers le fantastique long-métrage d’animation Spider-Man : New Generation.
Le temps de ce stand-alone, Insomniac Games ne s’est pas vraiment embêté et se repose sur la structure du jeu de base sortie sur PS4. Que ce soit dans la construction de son open world, que dans les activités que celui-ci nous propose. Néanmoins, ce n’est pas pour autant que ce manque de nouveauté ne m’aura déplu. J’ai en effet passé un très bon moment avec ce gameplay bien huilé. Que ce soit par la fluidité des déplacements grâce aux 60 fps proposés par la PS5, mais aussi et surtout avec les nouveaux pouvoirs de Miles qui permettent aux phases d’action d’être encore plus dynamiques. Ses capacités bioélectriques sont très utiles lors des combats contre 15 ennemis (merci les attaques de zones 🙂 ).
Le contenu
Il m’aura fallu 8h pour boucler l’histoire principale en faisant des activités entre-temps. Il est annoncé pour 20h pour faire le 100%, honnêtement ça me paraît ambitieux. J’ai l’impression que Mils Morales était surtout prévu à la base pour être un gros DLC. Mais la sortie de la PS5 et le manque d’exclusivité est passée par là…
Manhattan semble néanmoins toujours aussi mal famé. Du boulot en perspective pour notre Spider-Man débutant mais du pain béni pour le joueur qui aura à nouveau l’occasion de varier les plaisirs entre plusieurs activités. J’aurais bien aimé un peu plus de variété à ce niveau sachant que la majeure partie des activités étaient déjà présente dans l’ancien Spiderman. Courses-poursuites, repaires à écumer, collectables à récupérer, du déjà vu auxquels on rajoutera une ou deux nouveautés comme la récolte d’échantillons sonores. L’ensemble est néanmoins toujours aussi plaisant à parcourir, d’autant que les costumes à débloquer répondent également présent. Dans le même ordre d’idée, en terminant plusieurs types de défis disséminés un peu partout, on obtiendra à nouveau des jetons, utiles pour améliorer nos gadgets ou débloquer l’arbre de compétences tournant autour des capacités spécifiques de Miles.
En plus de ces activités, on trouve également des missions annexes scénarisées un peu plus intéressantes bien que construites autour du même gameplay, ceci accentuant forcément le côté redondant de l’ensemble. Il faudra donc songer à alterner entre objectifs aléatoires, missions annexes et l’histoire.
Et techniquement ça donne quoi ?
J’ai pris beaucoup de plaisir à visiter Manhattan sous un fin manteau neigeux, ce skin offrant un véritable cachet au quartier new-yorkais. Vous verrez, il est plus vivant que jamais, embelli par une luminosité diffuse. Techniquement le jeu est vraiment très beau même si ce n’est pas une claque Next-gen. Car oui, ce Spider-Man : Miles Morales est un jeu cross-gen, il sort à la fois sur PS4 et PS5. De fait, on ne peut pas s’attendre à une claque sur PS5.
Du coup nous aurons le choix entre 2 modes de jeux en 4k, Fidélité à 30fps avec Ray-Tracing et Performance à 60fps mais sans Ray-Tracing ! Une fois que vous aurez testé le mode Performance à 60 fps vous ne pourrez plus jouer en 30fps ! J’espère vraiment que les futurs jeux proposeront du 4k à 60fps avec le Ray-Tracing d’activé.
Enfin parlons du SSD magique de la PS5… Eh bien il fait des miracles ! Les chargements sont ultra-rapides, les déplacements rapides via le métro son transparent. Une fluidité des chargements que je n’ai jamais vu sur PC !