Cela faisait longtemps que la série des Persona me faisait de l’œil, sa réputation, son univers, ses musiques, tout était réuni pour me donner envie de me lancer dans cette saga de RPG mythiques. Malheureusement, je n’ai jamais réussi à aller très loin dans Persona 4 Golden sur ma Ps Vita, certainement parce que j’avais vu l’animé et que cela m’enlevait le plaisir de la découverte. C’est pour cela que j’attendais Persona 5 : de nouveaux enjeux, de nouvelles musiques, des nouveaux personnages et surtout la promesse d’une aventure inoubliable.
Sorti 8 ans après Persona 4, le nouvel opus de la saga est arrivé sur nos PS3 et PS4 le 4 avril dernier et ce que je peux dire, c’est qu’il m’aura profondément marqué.
Let’s change the world !
Après avoir eu quelques ennuis avec la justice, notre héros (dont vous aurez la lourde tâche de nommer) débarque dans un nouveau lycée où il va faire l’heureuse rencontre de Ryûji Sakamoto, avec qui il va découvrir le premier « Palace » du jeu, celui du professeur de sport du lycée : le tyrannique Kamoshida. Ils vont y faire la rencontre de Morgana, un mystérieux chat qui va leur révéler ce que représente vraiment les « Palaces », une version altérée de la réalité qui se situe à l’intérieur des personnes ayant une vision déformée et malsaine de cette même réalité. A l’intérieur du « Palace », vous et vos nouveaux amis apprendront à invoquer leurs « Persona », une manifestation puissante du psyché des personnages, qui leur permettront de combattre à armes égales les nombreux ennemis le peuplant. Morgana vous apprendra par ailleurs qu’il est possible de changer le cœur des gens en subtilisant leur trésor, enfoui au fin fond de leur « Palace ». C’est après s’être occupé de Kamoshida que démarre votre aventure en tant que Phantom Thief, des justiciers capables de faire plier les esprits les plus malfaisants de tout Tokyo.
Let’s change your heart !
Dans ma vie de voleur, j’ai pu découvrir toutes sortes de lieux tous plus immenses et impressionnants les uns que les autres. J’ai infiltré un musée, un château, une pyramide, et j’ai même fini par être arrêté (Rassurez-vous, ce n’est pas un spoiler, le jeu commence directement là-dessus). Je me suis lié d’amitié avec d’autres voleurs dont je tairai le nom, et j’ai aussi rencontré une multitude de Persona qui ont décidé de m’accompagner en tant que Trickster (comprenez une personne capable de contrôler plusieurs persona). J’ai su tirer avantage, lors de mes combats au tour par tour, des forces et des résistances de mes persona pour m’assurer la victoire mais j’ai aussi souffert de leurs faiblesses qui m’ont parfois offert un aller simple pour la Velvet Room. Pour les convaincre de venir m’aider, j’ai dû gagner leur confiance, leur respect, leur admiration ou même parfois les menacer. Je n’ai malheureusement pas tous pu les garder avec moi et la dure réalité de ce monde les as rattrapés, au fur et à mesure du temps, je n’avais plus besoin des plus faibles. Alors je les ai guillotinés, placés sur une chaise électrique et même parfois pire, certains ont fini transformés en objet. Dans les deux premiers cas, je leur donnais une seconde vie en leur permettant de se réincarner en des personas plus puissants qui pouvaient même hériter de certaines capacités des pauvres sacrifiés ayant servis à leur création.
Je n’étais pas un voleur pour rien, ma discrétion m’a permis de me faufiler au plus profond de ces endroits étranges, j’en ai même profité plusieurs fois pour prendre l’avantage sur mes adversaires. Il m’étais ainsi plus simple de découvrir leurs faiblesses. J’ai aussi eu la chance aussi, de découvrir d’autres endroits inédits, plus labyrinthique et plus grands que les palaces. J’ai infiltré le Mementos, un palace commun où toutes les personnes ayant de mauvaises intentions pas assez puissantes pour avoir leur propre palace, se retrouvent et peuvent être changée. C’est grâce à diverses rencontres que j’ai pu, sans être forcé, répandre le bien autour de moi.
Take your time !
Mis à part cette vie de justicier durement menée, j’ai été un élève normal durant toute l’année 20XX, j’ai même fini premier aux examens grâce à mon immense savoir acquis auprès de mes amis et de nombreuses heures de révisions. J’aurais voulu être plus charmant, plus gentil, et améliorer mon expertise, mais je n’ai malheureusement pas pu les amener au-delà du quatrième niveau avant la fin de cette longue année. Pourtant, je suis allé au cinéma, j’ai mangé des burgers, j’ai joué à des jeux vidéo, j’ai aidé un enfant à revenir sur la bonne voie, mais je n’ai réussi qu’à avoir plus de courage et devenir le plus intelligent possible. Bien sûr, tout cela n’a pas été inutile, ça m’a notamment permis de faire d’incroyables rencontres et de développer de fortes amitiés.
J’ai pris mon temps malgré les deadlines, pour me faire des amis et devenir de plus en plus proche avec eux et j’ai même eu plusieurs petites amies. J’en ai eu plusieurs certes, car je voulais voir où ces relations allaient me mener, mais j’avais passé tellement de temps à parler à chacune d’entre elles que ce fut vraiment difficile d’accepter de tromper ma première copine. J’aurais aussi aimé qu’il soit possible d’avoir une romance gay avec un personnage dont je tairais le nom mais avec qui cela aurait été logique au vu de la tournure que pouvait prendre nos discussions mais malheureusement, je n’ai jamais pu lui faire ma demande. Je ne le savais pas encore lorsque j’ai commencé à apprécier ces moments en compagnie de ces amis venant de différents horizons, mais plus je devenais proche avec eux, plus je devenais fort. Au fur et à mesure que mes liens amicaux se renforçaient, mes liens avec mes personas le faisaient aussi, cela m’a même permis d’en rencontrer des nouveaux beaucoup plus puissants.
Let’s Dance ?
Mon aventure n’aurait peut-être pas été aussi palpitante si elle n’avait pas été accompagnée des superbes compositions de Shoji Meguro. Que ce soit la mythique et apaisante musique de la Velvet Room ou encore l’épique Keeper of Lust, toutes les musiques qui m’ont accompagné m’ont fait ressentir toutes les émotions que ma vie de Phantom Thief et d’étudiant pouvaient m’offrir. Ces musiques, je ne les oublierais jamais tant elles m’ont hanté pendant mes parties de Persona 5. Mais quoi de mieux qu’un exemple de musique pour vous rendre compte de l’immense talent de composition de Shoji Meguro.
https://www.youtube.com/watch?v=lcE4-6QGgpc
All-Out Attack
Persona 5 fut assurément une belle aventure. Une aventure humaine pleine de rebondissements et lourde en émotion. J’ai bien failli pleurer plusieurs fois. J’ai personnellement eu la vraie fin, mais je suis curieux de voir comment cela aurait fini si j’avais fait le mauvais choix au moment fatidique. Le scénario de Persona 5 est bien plus riche et complexe qu’il ne parait aux premiers abords. C’est grâce aux nombreuses heures de jeux qu’offrent Persona 5 que j’ai pu énormément m’attacher à ses personnages et que j’ai pu vivre une aventure aussi palpitante. Je ne regrette rien de mon aventure, si ce n’est ne pas avoir eu le temps de faire tout ce que je voulais et d’avoir loupé une rencontre.
J’ai enfin une remarque à faire qui n’a pas grand chose à voir avec le jeu, mais je trouve dommage qu’ils aient bloqué les screenshots, j’aurais bien aimé pouvoir illustrer mon test avec les images que je voulais (sans spoiler évidemment). Et aussi, je tiens à dire, pour tous ceux que l’anglais rebute, essayez, le jeu n’est pas si difficile à comprendre et au pire, c’est un super moyen de progresser dans cette langue.
[divider] [/divider]
[one_half]
Points positifs :
- Les personnages…
- Le coté infiltration
- Les combats dynamiques
- Un jeu qui pète la classe
- Un scénario riche et complexe
- Une immersion totale dans la peau du personnage principal
[/one_half][one_half_last]
Points négatifs :
- … peut-être un peu trop nombreux
- Parfois un peu trop bavard
- Je chipote là, non ?
[/one_half_last]