– De quoi les jeux vidéos sont dénués d’intérêts ?
– Bah ça me transcende pas quoi…
– Non mais ça c’est parce que t’es le genre de casual qui joue à Candy Crush
– Euh, non en fait j’ai voulu tester un jeu et…
– Et quoi ? Final Fantasy, Last Of Us, Mass Effect, Nomad Soul, Zelda, Silent Hill et j’en passe ! Tu vas m’dire que ça te transcende pas ?
– Mais j’sais pas, je viens de jouer à Sacred 3 !!!
– Ah, euh… bah, non mais… Sinon les jeux vidéos c’est vraiment bien…
Un jour une histoire
Après ce genre d’introduction on se doutera bien que Sacred 3 n’a pas grand chose pour lui, commençons par l’histoire, en gros le monde dans lequel on évolue, Ancaria, a subit quelques attaques via le fils de la Meuf, qui à l’époque, chapeautait de façon peu ou prou dictatoriale le patelin, suite à quoi elle fût renversée… Son fils pas content, criera vengeance pendant nombre de temps, de là une équipe «des meilleurs des meilleurs chef» se réunira afin de renverser ce fils à sa Maman.
Le but étant de dézinguer tout les mobs qui se mettront en travers du chemin.
Pour dézinguer de l’ennemi nous pouvons incarner un nombre incalculable de classes, et nous pourrons customiser à souhait notre héros… Non j’déconne… Nous n’aurons accès qu’à cinq classes ultra archétypale (Guerrier, archer, Paladin, sorte de maître d’hast et assassin).
Le but sera de cliquer comme un bourrin sur le bouton gauche de la souris, parfois le droit (afin d’enlever la garde des ennemis possédant des boucliers) et utiliser de façon très succincte deux petites touches de notre clavier pour les pouvoirs spéciaux.
En fait c’est un beat them all le truc
On va rattraper tout ça avec la possibilité d’Xp et de gérer un arbre de compétence ?
Eh bah que nenni, en fait on va pouvoir choisir entre quelques évolutions de compétences du personnage que l’on va pouvoir acheter au gré de l’argent amassé en chemin.
Et on aura des armes de ouf, avec des loots trop stylé ?
Eh bah que nenni encore, on aura une nouvelle arme pour chaque boss battu…
Et on aura…
Rien, que dalle !!! Ah si… Une folle envie de jouer au précédent volets, ou à Diablo.
Le jeu est un abrutissement perpétuel de click de souris, sans loots, sans immersion, sans histoire intéressante et sans customisation réelle de personnage.
On avance dans un couloir, le fait de passer de couloir en couloir se passe via une mini carte sur laquelle on clique (j’en peux plus de cliquer, laissez moi tranquille) pour changer de niveau (un peu comme dans un Donkey Kong ou Un Mario, mais ces derniers sont de bons jeux).
Mais le jeu, euh il a de bons côtés quand même ?
Oui, il en a.
Les environnements sont variés, les graphismes sans être majestueux passent plutôt bien, on a accès à un multi ou des joueurs extérieurs peuvent rejoindre votre partie, ou avec qui vous pourrez faire des quêtes (jusqu’à quatre).
Un univers essaie tant bien que mal de se poser via des blagues (certes très mauvaises… Mais des blagues quand même)
Et si on aime bien taper, se défouler après une journée de taff compliqué, ça peut fonctionner.
Alors pourquoi tu tapes sur le jeu ?
Parce que je n’en peux plus de taper des mobs, que le jeu me tape sur les nerfs et que je m’en tape les c…. Par terre.
Plus sérieusement, et pour conclure sur ce jeu qui n’en vaut pas la peine :
Je n’aime pas enfoncer à ce point un jeu vidéo, car j’ai conscience du boulot qu’il peut y avoir derrière, l’espoir d’une équipe qui voit la sortie de son jeu, et j’ai le respect du taff de ces gens que je ne sais absolument pas faire, mais il est rare que je m’ennuie devant un jeu, ou que je regarde l’heure en me disant «bon tu joue encore deux heures et tu te détends» et ce fût le cas pour Sacred 3.