[Test] Stella Glow : Un T-RPG à la hauteur ?

par Lusgem

Stella Glow est un RPG tactique japonais qui a rencontré de nombreux problèmes lors de son développement par le studio Imageepoch (Luminous Arc). Le studio a en effet dû fermer ses portes pendant le développement de celui-ci. Le projet fut ensuite remis entre les mains de Sega et sortit en France sur nos 3DS, en mars dernier.

Punition divine

Stella Glow se déroule dans un monde où les chants n’existent plus. Dieu a puni l’humanité qui avait par le passé, utilisé les chants à des fins militaires. Dans ce monde, vous allez contrôler Alto, un jeune amnésique et orphelin recueilli par la famille de Lisette. Alors que le village où ils vivaient paisiblement se fait attaquer par Hilda, la sorcière de la destruction. Notre petite Lisette se retrouve alors transformée en sorcière et devient donc capable, comme toutes les sorcières, de chanter. Après leur défaite, les habitants de ce village, excepté nos deux personnages principaux, ont été pétrifiés. Alto et Lisette vont rencontrer des chevaliers et les rejoindre pour s’engager dans une quête à la recherche des 3 autres sorcières qui, une fois rassemblées pourront inverser la malédiction jetée par Hilda et sauver le monde de la dévastation.

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Une vie paisible

Une fois à la capitale, le jeu commence. Dans Stella Glow, vous aurez deux phases de jeux distinctes : la phase mission et la phase temps-libre. Je vous parlerai des missions dans le prochains paragraphe puisqu’elle représente les combats et la progression de l’histoire. Ces deux phases seront représentées par une horloge contenant différents points, les points bleus représentent les phases libres et les points rouges les phases missions. Pendant votre temps libre, vous pourrez réaliser un certains nombre d’actions, chaque action dépensant un point de temps-libre. Une fois ces points consommés, vous devrez partir en mission ! Ces actions peuvent prendre différentes formes. Vous aurez par exemple la possibilité, comme dans beaucoup de jeux japonais, de discuter avec les membres de votre équipe pour créer ou renforcer des liens. Vous pourrez par ailleurs effectuer des jobs pour gagner un peu d’argent ou d’items, ils se présenteront sous la forme de discussions. D’autres actions sont disponible pendant et après votre temps libre, vous pourrez aller vous reposer dans votre chambre et ainsi sauvegarder, aller à l’armurerie pour acheter différents équipements ou encore aller à l’atelier pour acheter et forger des orbes. Ces orbes peuvent être équipés par tous les personnages en fonction de leur nombre d’emplacements disponibles, elles vous octroieront différents bonus, vous pourrez en combiner plusieurs ou alors combiner des fragments d’orbes et ainsi en créer des plus puissantes.
Malgré un climat de fin du monde, Stella Glow vous offre une gestion du temps libre irréaliste mais plaisante, la liste des activités vous permettra de garder un aspect tactique puisque le temps passe. Aucune de vos actions n’est donc anodine pendant votre temps libre, cependant tout n’est pas intéressant non plus. Un des gros problèmes de Stella Glow et de beaucoup de jeux japonais, dits « de niche », qui sortent ces dernières années, vient des textes. Le problème ici ne vient pas de la langue, un niveau correct en anglais vous suffira largement pour en comprendre le sens. Cependant, le contenu n’est pas souvent pertinent, la trame principale du jeu est assez intéressante mais est noyée par de nombreuses discussions sans significations et tellement génériques qu’elles n’apportent même pas un brin de sympathie envers les personnages. De plus, les quelques cinématiques ne contiennent pas de sous titres, et cela représente un véritable handicap pour le joueur qui joue sans son ou ayant une meilleure compréhension à l’écrit.

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Un RPG Tactique classique

Une fois vos taches effectuées lors de votre temps-libre, vous allez enfin accéder à la deuxième phase de Stella Glow, les missions vont alors commencer. Pendant ces missions, vous allez avoir deux types d’événements disponibles sur la carte, les optionnels et les obligatoires. Les optionnels servent à acquérir de l’expérience dans des combats libres et sont présentes en nombre et les principales feront avancer l’histoire. Vous allez donc intégrer une équipe de chevaliers que vous allez contrôler lors de combats de RPG tactiques. Le mode de combat est donc un tour par tour dont vous connaissez l’ordre. Vous vous déplacez par cases et vous attaquez à votre portée avec des attaques soit spéciales, soit normales. Les premières, qui consomment la jauge de SP, sont plus efficaces ou peuvent être des soins, elles éloignent le prochain tour du personnage qui les utilise. Évidemment, vous connaîtrez les dégâts potentiels de vos attaques avant de les utiliser ainsi que leur taux de réussite, ces deux paramètres dépendront principalement du type d’attaque et de l’angle d’attaque. A la fin d’une attaque, on peut se déplacer si on ne l’a pas fait avant puis on choisira la direction vers laquelle regarde notre personnage afin de prévenir la future attaque ennemie. Dans Stella Glow, le terrain influencera vos actions et déplacements. On retrouvera aussi les différentes classes habituelles avec leurs compétences respectives comme le mage, le tank, le guerrier, mais on aura aussi des classes qu’on ne voit pas partout tels que le marchand qui peut acheter des potions au milieu d’une phase d’action et ouvrir portes et coffres en un coup. Si je vous parle des coffres et des portes, c’est qu’il ne sera pas de tout repos de les déverrouiller, vous devrez leur infliger un certain nombre de dégâts et vous ne pourrez pas réaliser d’autres actions après.

 

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Un jeu en demi-teinte

Si le sujet principal de l’histoire est la musique, ce n’est pas pour autant que celle du jeu vous transcendera. L’ambiance sonore sera parfois très bonne, parfois sans intérêt et parfois totalement absente. On pouvait en attendre un peu plus à ce niveau là, les chants des sorcières sont quant à eux, au centre de l’histoire mais tellement insignifiant lorsqu’on essaie de les écouter attentivement et qu’on monte le son de notre chère 3DS. Si la qualité de la musique est inégale, ce n’est pas le cas de celle des art-works présents dans le jeu. Les personnages ont leur identité propre et leur design colle assez bien à leur personnalité, seul le héros est confronté au problème de ressembler à n’importe quel héros générique de J-RPG. Les décors sont eux aussi magnifiques, la répartition des couleurs nous offre de jolis tableaux et si vous vous ennuyez des conversations du jeu, vous pourrez au moins profiter du paysage. Le problème c’est quand on passe dans les phases de combats, en « 3D », les maps, les personnages et les animations ne sont pas vraiment à la hauteur.

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Points positifs :

  • Plutôt joli

  • Des combats agréables

  • Un scénario intéressant…

  • Un bon T-RPG

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Points négatifs :

  • La qualité inégale des musiques

  • Une sensation de déjà-vu

  • … Mais gâché par des dialogues inutiles

  • Pas de sous-titres dans les cinématiques

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