Strike Suit Zero Director’s Cut est un jeu que nous avons pu tester récemment, et je dois avouer que pour les amateurs de combats spatiaux, il aura tout à fait sa place parmi les autres softs 😀
Sorti l’année dernière grâce à un fonds Kickstarter sur PC, voilà déjà une version Director’s Cut qui ajoute cinq missions, pour une durée totale de dix heures environ.
L’histoire est très similaire à TitanFall: Des colonies sont établies dans l’espace pour découvrir un étrange signal. Des découvertes technologiques permettent à ces colonies de créer une armée, et de se rebeller contre l’autorité de la Terre. Vous êtes un pilote qui rejoint les forces terriennes alors que les Colonies lancent un assaut sur votre planète. A vous de la sauver, grâce au révolutionnaire prototype Strike Suit.
Au niveau des influences, on a du Gundam Wing, du Evangelion, ou bien du Zone of the Enders. Ambiance très asiatique, qu’on retrouvera aussi dans la bande-son d’ailleurs.
Vous commencez le jeu par un didactitiel très ennuyant, pour apprendre à manier votre vaisseau et vos armes. Puis arrivent des ennemis, qui feront office de pigeons d’argile. C’est un des problèmes du jeu, très dirigiste et scrypté malgré la possibilité d’évoluer en trois dimensions. Aux commandes d’un vaisseau tout simple, les premiers combats ne sont pas d’une grande difficulté.
Arrive ensuite la Strike Suit, qui est un Mecha pouvant se transformer en vaisseau. Moins mobile mais terriblement plus puissante, l’armure permet de se sortir d’un jeu qui ne brille pas par son originalité de gameplay basique, très arcade.
Sous fond de space opera, vous affronterez des ennemis dont l’intelligence n’est pas forcément très bien dosée, et donc relativement dangereux. Au moins, vous devrez faire attention constamment, pour ne pas rejoindre les épaves de vos victimes.
Le gros plus du jeu est, à mon sens, le cadre dans lequel les batailles se déroulent. Bien souvent en orbite d’une planète, on échange lasers, missiles, tirs de canons et tout celà tisse une toile vraiment très agréable.
Alexis Bears