Eh non, ce n’est pas la Vodka que la Pologne a pu nous apporter mais un sorceleur, on mettra d’ailleurs la Vodka assez souvent sur le compte de la Russie… Les Vidéos ou des Tank traversent des autoroutes aussi. (Mais c’est normal en Russie)
Car oui c’est en L’an 2007 que Géralt de Riv vit le jour, tout du moins en jeu vidéo, car ce dernier est né de la plume d’un certain Andrzej Sapkowski (nom, qui d’ailleurs, m’est impossible à prononcer… Essayez); CD Projekt donc petit studio Polonais va reprendre et adapter le bouquin de «celui dont on ne peut pas prononcer le nom», ça se fait dans la même contré et sans Vodka… Ou peut être avec.
Mais si les opus précédents étaient plus que bons, qu’en est il des années après, de la suite directe (moins d’un an a passé, dans l’histoire, depuis le 2ème opus) ?
Ce Géralt a t-il prit quelques Riv… Ok je sors.
Euh… Attends, je reviens deux secondes, juste pour rassurer ceux qui n’auraient pas fait les opus précédents, qu’il est possible de faire le jeu sans connaître les histoires passés de Géralt, le jeu nous expliquant, au fur et à mesure le passé de notre protagoniste.
Du reste pour ceux qui auraient joué sur PC à l’époque, il est possible de récupérer vos choix sur console, de simuler les choix passés (dans The Witcher 2) sur The Witcher 3.
Kaer Morhen… Mais Géralt est Breton ?
Dans dans premier temps le jeu nous met dans la peau de Géralt de Riv, un Sorceleur, nous suivons donc ses comparses comme Vesemir (son mentor) ainsi que la petite Ciri, qui a l’air de vouloir clairement combattre des monstres plus que de lire ses bouquins… Nous sommes donc à Kaer Morhen, la base des Sorceleurs… Ces êtres surdoués, apprenant le maniements des armes, la traque et quelques sorts basiques (les signes), sont en gros des mecs super badass qui sont issus d’un entraînement de ouf sa race et d’une mutation chelou qui au delà de leurs pouvoirs leur file des yeux de chats.
Pour pouvoir utiliser toutes ces techniques, au tout du moins nous familiariser avec, le début du jeu à Kaer Morhen servira de tuto (facultatif), nous nous rendrons compte quelques minutes plus tard, que ce à quoi nous jouions n’était qu’un rêve et que depuis, Ciri a bien grandit (bave), et que nous sommes actuellement avec Vesemir en pleine forêt à la recherche de Yennefer (une magicienne qui claque bien sa mère et avec qui Géralt a fait plus que quelques tours de passe passe), par la suite nous irons sur les traces de Ciri, nous permettant de contempler un Géralt de Riv, bien humain.
Je trouve, et pour le coup c’est très personnel, que le début du jeu est un peu poussif, on se sent sur des rails et un peu paumés en même temps, face à la possibilité immense que nous offre le jeu.
Cela étant et passé quelques heures, les choses deviennent plus instinctives, nous laissant à nous même, le droit d’errer ou bon nous semble.
Plus de vie sociale, j’ai installé The Witcher 3.
Une fois plongé dans l’univers, des dizaines de choses différentes s’offriront à vous, rendant l’exploration plus que plaisante, au delà de la quête principale (dont le rythme est un peu en dents de scie par moment… dû à quelques quêtes pas indispensable) vous aurez la possibilité d’ explorer le monde à la recherche de trésors cachés, de jouer à un jeu de carte (le Gwynt), remplir des contrats pour vous faire des couronnes, faire nombres d’autres quêtes secondaires pour XP et faire avancer l’histoire de certains perso/village annexes, ou encore créer des objets et autres pièges ou potion via l’alchimie… En somme, le monde est vaste et pour le coup pas juste en termes de surface, mais aussi par la possibilité de vos choix et ce que vous pouvez y faire, pour exemple le Gwynt, qui est un jeu de cartes vraiment annexes à l’histoire en elle même, vous permettra de défier nombre de pnj, de gagner ou acheter des cartes, afin de construire vos decks, et de fait vous améliorer, et être plus compétitif, le jeu de cartes n’est pas un simple plus/bonus au jeu, car il a sa propre trame scénaristique (en fonction des gens que vous rencontrerez etc), de plus le jeu est élaboré, pas un simple jeu de batailles des familles, non ici des règles spécifiques, et je n’avais pas vu de jeu de cartes incrustés dans un jeu vidéo aussi prenant depuis Final Fantasy 8, (et pourtant je joue à Magic The Gathering et Hearthstone).
Au delà de cet exemple, la plupart des jeux en monde ouvert font généralement du remplissage avec leur quêtes secondaires, (j’ai pour exemples les quêtes secondaires d’un prototype ou autre Infamous… Rébarbatives s’il en est) ici le moindre détail a son importance, ne pensez pas que vous devrez débusquer un monstre en vous rendant d’un point A à un point B, puis une fois au point B devoir taper le monstre comme un bourrin et rapporter la quête… Non!
Et sans rien spoiler (les quêtes secondaires étant tout aussi prenantes que la trame principale), chaque action faite aura une répercussion à petite ou grande échelle, sans manichéisme, sur l’univers qui vous entoure; un villageois fraîchement enrôlé dans l’armée pourra donc, des heures de jeu plus tard, vous reprocher d’avoir sauvé sa petite amie d’une mort certaine tant elle est actuellement déboussolée, ou encore vous pourrez céder à l’argent facile ou non, d’une femme vous soudoyant pour arrêter votre enquête et dire au frère d’untel que sa sœur est morte plutôt que de la chercher, bref comme vous l’aurez compris, chaque quête secondaire est importante aux yeux de ces Pnjs, ce qui de fait la rends importante à nos yeux, les conséquences de «l’effet Papillon» ne feront que renforcer le tout.
De plus, et c’est là où je voulais en venir avec mes histoires de point A et point B, les Sorceleurs sont en fait de très bons enquêteurs, ce qui est retranscrit dans le jeu. Avant de se lancer à corps perdu dans la traque d’un prédateur, vous devrez questionner les villageois, savoir ce qu’ils ont vu et recouper les infos avec votre bestiaire, car si les uns disent avoir vu un machin avec des plumes les autres vous diront avoir vu un monstre comme tout ce qui existe, sans détails, normal les villageois sont limités, pas d’éducation, pauvreté, «toussa toussa»; le bestiaire de fait, une fois les infos recoupées, vous permettra de voir les points faibles de l’animal, et d’élaborer une stratégie pour le vaincre.
Quant au côté «chasseur», Géralt, une fois sur la piste devra regarder au sol (grâce à votre pouvoir de Sorceleur) les traces de pas, dans l’air les odeurs, ou les traces sur les arbres (et non pas dans le calebard… ok je sors X2), afin de vous mener à l’ennemi (c’est à dire mon humour de merde).
Et si beaucoup vont penser qu’il faudra ensuite taper et taper pour gagner, ils se plantent car tout combat est tendu du string, vous pourrez vous faire tuer par un vieux paysan que vous n’avez pas vu, derrière, et qui viendra vous enfourcher.
Car en réalité, les combats sont assez stratégiques, et mes réflexes de Bloodbornerie et autres Dark Soulserie m’ont souvent sauvé la peau, à base de roulade, de backstab et de bonnes préparations au préalable.
Les boss quant à eux ont des patterns à identifier, des effets de régénérations pour certains, d’autres qui s’envoleront et dans lesquels vous devrez tirer à l’arbalète pour qu’il atterrissent, certains ne seront vulnérables que si vous leur tendez un piège etc… Ici encore, une bonne stratégie vaudra mieux que de jouer au Krogan.
Aux armes.
Pour dézinguer tout ce peuple et faire votre taff de Sorceleurs vous disposerez de deux épées, l’une servant à tuer les humains, l’autre les monstres…
Couplé à ça, un principe d’alchimie, vous permettant de crafter nombre d’objets qui vous aideront dans votre quête, des forgerons et des armuriers qui pourront vous vendre du stuff tel quel ou vous crafter des pièces uniques grâce au patron que vous leur apporterez, en somme le jeu tends à ce que vous vous prépariez bien tant en termes d’équipements, que d’objets, avant de vous confronter à vos ennemis.
Mais l’univers, il est vaste certes, mais est ce qu’il est joli ?
Le monde dans lequel vous évoluerez est beau, varié et il grouille de vie, à titre personnel j’ai eu du mal avec la DA du jeu au début, l’architecture et les couleurs me paressant trop colorés, pas assez sombres, finalement, les villes aux couleurs vives permettent de dénoter avec les marais sombres et lugubres quelques mètres plus loin, la civilisation face à la nature finalement, et même si Bear Grylls ne nous aide pas dans des situations périlleuses au fin fond d’un marais, notamment lors de Framerate un peu abusive, nous passerons le plus clair de notre temps à sourire, lorsque, à cheval nous galoperons à travers champs et que le ciel s’obscurcira nous laissant une drache de folie dans la «chetron», car c’est le temps et les décors qui rendent (au delà de l’histoire) le monde de The Witcher 3, épique, galoper à travers bois la nuit, ou au levé du jour, en quêtes de quel-qu’aventure, même la recherche d’adversaires pour jouer au Gwynt nous donnera l’impression d’aller tuer Sauron.
Les Musiques seront surprenantes mais adéquates, en plein combat dans la forêt, par exemple, des chants, comme pourraient l’être ceux des Grégoriens, des voix, absurde pourrait on penser mais en fait parfaitement utilisées, des sons de ci de là, des effets, nous submergeant d’émotions, rendant le moindre de nos pas, encore une fois, épique.
Et les doublages, qui sont bons et en VF aussi, car parallèlement à cette nature hostile, qui nous obligera par moments à ne pas sortir des sentiers battus, la civilisation… Le monde regorge de pnj, vivant leur vie, vous interpellant, ce qui nous donne cette impression d’avoir un rôle à jouer dans cette aventure, en même temps que de nous rendre compte que nous ne sommes qu’un homme parmi les Hommes… Les musiques de troubadours, au fond là, je les entends au loin… Les choix, nos choix, ce que nous feront lorsqu’untel ou untel nous posera une question, nous proposera de l’argent et que nous refuserons ou qu’au contraire nous feront augmenter les prix, qui nous taperont ? Ou qui nous préférerons laisser vivant ? Les crieurs, sorte de messies un peu fous qui beugleront dans la ville que les Sorceleurs sont des erreurs de la nature, que nous ne sommes que des monstres cruels… Que je suis quelqu’un de cruel ? Mais, ce n’est plus Géralt qu’il insulte mais moi… Je vais lui en toucher deux mots… Ou passerais je mon chemin pour ne pas attirer les soupçons de la garde…
Voilà ce que l’univers du jeu à pour effet sur nous, ne plus se dire que c’est l’histoire de Géralt de Riv… Mais la notre.
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