TitanFall sorti depuis le 13 mars, il est grand temps de vous faire part de nos expériences sur un des jeux les plus attendus du premier semestre 2014.
Pour ceux qui avaient ratés la preview, elle se lit ici.
Vingt heures de jeu plus tard, que peut-on retenir de ce jeu très dynamique ?
Tout d’abord que le gameplay est addictif. Cette sensation de déplacements libres, grâce à l’aeropack est grisante. Sans compter la vitesse de déplacement qui augmente fortement, permettant des attaques très agressives, d’angles inattendus.
Les sensations sont très proches d’un Call of Duty lors des fusillades, mais les spécificités des armes font qu’il est nécessaire de connaître ce genre de jeu pour se débrouiller correctement. Enfin deux armes ont été créées pour « démocratiser » le jeu, et toucher un public plus large. J’ai nommé le SmartGun qui verrouille automatiquement les ennemis proches et tirent des projectiles qui se dirigent tous seuls vers la cible. Ca et le fusil à pompe, qui fait de gros dégâts même à distance. Je conçois qu’un jeu tel que TitanFall puisse rebuter certains joueurs casual (le rythme est élevé en multijoueur), mais offrir des armes qui les amènent au même niveau que des joueurs plus acharnés n’est pas la meilleure idée du monde.
Ce sera certainement mon seul coup de gueule contre le jeu d’ailleurs. TitanFall est très bien équilibré, et les affrontements se font comme les pilotes (vous) le sentent : à pied ou en Titan.
De la bêta au jeu complet, beaucoup de différences ?
La bêta nous permettait d’essayer quelques accessoires, et nous avons finalement pu tout découvrir. Il n’y a qu’une dizaine d’armes au final, ce qui en soit est largement suffisant (ça va du fusil d’assaut au fusil de tireur d’élite AP), c’est surtout dans les accessoires et les capacités que le jeu se développe, et vous permettra de personnaliser votre expérience de jeu. Il est donc possible d’avoir un camouflage optique, des stimulants qui vous boostent pendant une courte période, ou encore de courir plus longtemps sur les murs. Du côté des accessoires, on retrouve les grenades Frag et Arc (qui projette un champ électrique, et qui brouille la vision des pilotes/Titans pris dans l’explosion), des sacs de C4 qui font énormément de dégâts…La mort peut être donnée de manière variée dans TitanFall, c’est une chose vérifiée.
Clairement un des meilleurs loadouts que j’ai trouvé 😀
Au niveau des Titans, chacun a ses particularités :
- Le Stryder est très rapide mais peu blindé. Sa surcharge de noyau lui permet de se propulser indéfimment, pendant une courte période.
- L’Atlas est le Titan moyen, bon en support comme en assaut. Sa surcharge de noyau augmente les dégâts de toutes ses armes, ce qui lui permet de briser les reins d’une ligne de Titans avec facilité.
- L’Ogre est le Titan lourd du jeu. Plus lent, mais aussi plus résistant, il est là pour encaisser les dommages pendant que le reste de votre équipe se fraye un chemin à travers les Titans ennemis. Sa surchage de noyau augmente sa capacité bouclier de manière très efficace.
Chacun trouvera son compte, car même si trois Titans ça ne paraît pas beaucoup, les possibilités d’armement/capacité spéciale/équipements permettent de personnaliser pas mal son style de jeu. Rien n’empêche de prendre un Stryder avec un Canon à Plasma, ou un Ogre et un Chaingun XO-16.
Les défis permettent de gagner beaucoup d’expérience, très utile au démarrage.
Et les maps dans tout ça ?
Les maps, au nombre d’une quinzaine au lancement sont agréablement variées. Il est tout à fait possible de passer d’une zone industrielle crasseuse à un endroit plus exotique, avec palmiers et eau turquoise. Bien sûr, même optimisé à fond le Source Engine est vieux, rendant les jeux de couleurs ternes et manquants parfois de vie. Ce que rattrapent largement les explosions en tout genre. Le jeu est de toute manière tellement nerveux qu’il n’est pas important de chipoter pour une texture un peu pixelisée.
Les modes de jeu sont classiques, mais très sympathiques.
On parlait de campagne multijoueur en plus des modes de jeux déjà présents à la bêta, qu’est-ce que ça vaut ?
La campagne n’est rien de plus que les cartes multijoueurs avec une petite histoire brodée dessus. Vous assisterez à des briefings en début de partie, et quelques petites choses changeront, mais rien de notable. Après, c’est vrai que de comprendre comment l’IMC et la Milice en sont venues à se taper dessus, c’est toujours intéressant. Mais il ne faudra pas s’attendre à un scénario très complexe. C’est plaisant à la manière d’un blockbuster, sauf que vous êtes dans l’action avec 5 de vos camarades à lutter contre 6 autres joueurs.
La campagne est relativement courte, mais vous garderez l’expérience gagnée en y jouant en multi.
