Mon chat a chopé des vers, une de mes ex avait fait un régime à base de ténia et de mon côté je ne dis jamais non à un dernier verre. De fait, je ne pouvais passer à côté de Worms. Mais de tous ces vers, lequel est le plus fun ?
Le mode Solo commence par une cinématique narrée par une femme quelque peu étrange et violente, le genre de fille à la voix douce et mystérieuse qui te dit « Combien de coups de fouet veux-tu » ?
Elle nous explique qu’un ver de terre peu sympathique, a pris le contrôle d’un artefact, la carotte de pierre (si, si, c’est super puissant, une carotte, même si ça ne rend apparemment pas toujours aimable) avec laquelle il contrôle une partie des Worms, les privant de leur libre arbitre. Notre but va donc consister à passer ses lignes ennemis afin de lui reprendre cette fameuse carotte (ouais, c’est vraiment pas épique comme truc).
Les missions sont assez variées, bien que le tout soit tout de même propice à poser un didacticiel. L’aventure, sans être redondante, n’est malheureusement pas non plus captivante.
En gros nous allons avoir la possibilité de dézinguer les Worms adverses à la manière standard et habituelle, mais il va falloir par moment passer par des casses têtes faisant interagir des interrupteurs, le décor et parfois même les Worms ennemis directement.
Certains niveaux nous proposeront de faire ça en mode assassin, le but sera de one shot des soldats endormis qui, s’ils se réveillent, vous feront perdre beaucoup de points de vie et pourront même, à terme, facilement vous tuer.
Alors oui, sur le papier, les idées sont bonnes et les niveaux ne manquent pas d’ingéniosité, mais les mécaniques sont souvent les mêmes, l’IA est aléatoire et elle prend du temps à décider de ses actions, en bref on se lasse vite…
Et le mode « Ops » consistant à scorer dans des niveaux particuliers avec des armes et des objets limités, nous obligeant pour être en tête de liste à utiliser rapidement et à bon escient le décor et le matos, ne relève qu’un peu le niveau.
Heureusement, Worms en Multi est un régal, et de toutes façons Worms est pensé pour du multi plus que pour du solo. Le nombre d’armes utilisables dans un niveau est personnalisable, les décors aussi et nous pouvons jouer jusqu’à quatre en local avec une seule manette, ce qui permet d’organiser des parties sans devoir, au préalable, prévenir ses potes de ramener leur manette (d’autant que les miens n’ont pas PS4); là on se marre, on ne voit pas le temps passer et les plantages des uns font rire les autres (bah quand tu jettes une grenades et qu’elle retombe sur ta tronche… Y a pas de pitié).
De plus, le nombre d’armes est impressionnant, allant de la batte de base ball standard au super mouton, en passant par des jet pack (dont un est hydraulique), il y a vraiment de quoi ne pas tourner en rond.
La physique de l’eau d’ailleurs est un plus apporté à ce Worms, la flotte ressemble à un liquide huileux qui, si l’on est en pente, peut faire tomber dans le vide les Worms qui se prélassaient là, attendant leur tour.
La sainte grenade fera un trou béant sur la carte, le super mouton (plus gérable à contrôler que dans Armageddon), nous permettra d’atteindre des Worms éloignés, les chutes de napalm feront brûler nos vers comme du papier, un OVNI nous permettra de déplacer des objets, un singe, lui, nous permettra d’ajouter des éléments au décor… enfin, vous l’aurez compris, moult possibilités d’écraser son ennemi avant de le donner à bouffer aux poissons.
Avec en prime un petit plus, la diode de la manette change de couleur en fonction de l’équipe qui est en train de JOUER !!! (quoi, c’est un gadget tout pourri…. Nous on s’est émerveillé en voyant ça).
Et bien pas mes Worms ! Votre équipe est composée de différents Worms, le Malabar qui va avoir du mal à ramper rapidement, mais qui va encaisser un maximum de coups sans voltiger, un éclaireur qui pourra passer les mines sans les déclencher, sauter plus haut et ramper quasiment aussi vite que Flash (… Flash court vite, mais rampe-t-il tout aussi vite ?), des scientifiques et bien d’autres vers de terre qui auront chacun leur spécificités. Vous devrez donc composer entre chacune de leurs qualités et de leurs défauts.
Si effectivement les curly ne vous ont pas été d’un grand secours pour trouver quelques adversaires « IRL », passez par le multi en ligne, il vous sera même possible de créer votre clan, de vous venger, vous sentir plus grand, plus beau, plus fort et de dézinguer à coups de vaches, de moutons et de grand-mères tous ceux qui oseront vous défier. Cela dans des niveaux créés de toutes pièces pour l’occasion.