[Test] XCOM 2 : Les G.I Joe s’en vont pour dérouiller E.T !

par Gornwain

Citoyens et Citoyennes, l’heure est grave. Ripley ayant ratée sa mission, voilà qu’il me revient de vous aider à combattre ses saletés de mutants de l’espace. Même si le lavage de cerveau a déjà bien fait son office. Nous allons voir ce que XCOM 2 a dans le ventre, et quelque chose me dit que vous allez aimer, car attendu comme le Messie du Stratégique-tactique.

Alors, téléphone maison ou pas ? Faudrait se décider !

XCOM 2 est donc la suite spirituelle de XCOM : Enemy Unknown. Jeu de stratégie dans un univers d’extraterrestre et science-fiction, vous serez amené à gérer une organisation paramilitaire, qui doit reprendre du poil de la bête pour reconquérir et reprendre le contrôle de notre planète bleue, après une première guerre qu’elle a donc perdue contre une race peu recommandable.

 

La recette de base est toujours aussi fonctionnelle : gestion d’opérations militaires, développement tactique, amélioration des troupes, construction de nouvelles zones pour améliorer notre base, …

Je me suis plu aussi à retrouver les coups qui ratent avec 98 % de précision  😀 #Rage.

Malgré les mécaniques déjà connues, cette version 2.0 est à des années-lumière de son grand frère.

 

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Hum … Pour les impôts ils veulent être exonérés. À vie.

Dans cette nouvelle mouture, place à la mobilité et à la réflexion sur le placement de vos soldats. Une prise de risque constante qui vous amènera à la victoire, mais toujours avec prudence.

 

Vous disposerez pour cela d’une équipe répartie en 5 classes toutes différentes, à manager avec soin et logique. Le système de couverture est carrément jouissif, mais extrêmement punitif à la moindre escarmouche un peu trop présomptueuse. Car enfin, on est plus sur des surhommes qui soufflent 2 fois pour reprendre la totalité de leur vie (Coucou CoD) ; ici, une salve peut vous annihiler ad patrem.

Le système de corps à corps est aussi bien sympathique si vous avez la fibre plus corps-à-corps, c’est plus dangereux mais cela permet de gérer sa couverture de la meilleure façon.

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Le système des personnages est aussi très développé. On peut leur créer leur propre histoire, les modéliser comme bon nous semble, et les faire évoluer suivant leurs performances au combat grâce à un système de promotion très bien fichu. De ce fait, je me suis très attaché à chaque perso que j’ai crée, et chaque mort de mon entourage me fait bien chier pour la poursuite de l’histoire, et l’attachement sentimental que j’ai eu pour chacun d’eux #RIP. 😥 

 

“Un ennemi invisible est pire qu’un ennemi qu’on voit.”

Ils sont affûtés, et regorgent d’idées pour vous défoncer la bouche. Que ce soit sur le terrain ou même au chaud dans votre base, l’ennemi d’ailleurs ne va pas arrêter de vous pourrir la vie. On rencontre donc des hybrides (humain modifié au niveau ADN), et des extraterrestres pur avec des capacités psychiques qui ferait passer le Mentalist pour un joyeux bouffon.
Contrôle de personnages, infliger la folie et nous faire passer des tours, faire revivre des morts, nombre de joyeusetés vous passeront l’envie de les avoir plus longtemps sur le champ de bataille.

 

Le bestiaire est très cool de ce point de vue-là.

 

Foupoudave.

 

Vous allez apprendre à ouvrir les yeux, je peux vous le dire. TOUT doit être surveillé.

La barre de progression représentant le nombre de tours restants avant la fin, ou la semi-réussite de votre mission, vos personnages comprenant leur santé et leurs munitions restantes, ainsi que leurs capacités respectives. On rajoute les loots d’objets parfois très importants en matière de ressources/technologies récoltées ; mais aussi la carte du monde, qu’il convient d’étudier attentivement pour ne pas rater des ressources ou de missions prioritaires pour le late game.

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J’adooooore l’abstrait !

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Niveau graphique clairement on ne cherche pas le photoréalisme à outrance, mais force est de constater que la direction artistique est bien rendue, même si les décors sont un peu fades à mon goût. Un des points noirs du tableau c’est l’optimisation en carton du titre : avoir des chutes de framerate sur une GTX970 qui n’est pas une PETITE carte, c’est un peu dommage. Concrètement, on peut changer beaucoup d’options graphiques pour pallier la réalité de faibles configurations, mais je reste un peu sur ma fin de ce côté-ci. On pourra aussi pester un 1/4 de seconde sur les quelques bugs de caméra ou des ralentissements du jeu sur certains chargements pour chipoter un peu. Même si les mises à jour corrigeront bien sûr la plupart des erreurs du titre, déjà quasi parfait au premier rendu 😉

Un multijoueur salé !

 

Le mode multijoueur est plus qu’anecdotique, ne consistant en fait que de reprendre à son compte le camp des humains ou des aliens, et faire comme dans le jeu : gérer son escouade et finir une mission définit. Très redondant et ennuyeux à mon avis. Et puis, XCOM 2 n’est pas vraiment un jeu du Multi, qu’on se le dise 😉

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Après avoir annihiler toute mon Espèce, dans le Respect 😉

 

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Points positifs :

  • 55h de jeu annoncé :O

  • individualisation des perso/armes/compétences

  • doublage réussi

  • aspect gestion poussé à l’extrême

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Points négatifs :

  • optimisation qui laisse parfois à désirer

  • bugs (texte, caméra, chargement, …)

  • décors un peu « légers »

  • un esprit Kasparov est recommandé <3

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